Connectez-vous

Afrique: La liberté de la presse reste très fragile en Afrique  29/12/2021

L'instabilité politique et les coups d'État comme au Soudan, au Mali, en Guinée ou au Tchad, ont participé à la dégradation des conditions de travail des médias. Dans son bilan annuel sur des exactions commises à l'encontre des journalistes, publié en décembre, l'ONG Reporters sans frontières (RSF) tire la sonnette d'alarme sur le nombre croissant de journalistes détenus dans le monde.
 
Avec plus de 100 journalistes arrêtés arbitrairement et 26 autres toujours détenus en 2021, l'Afrique ne fait pas exception, selon le rapport de RSF. L'Afrique de l'Est est la région la plus hostile à la liberté des médias sur le continent, note Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. "Au cours de l'année en Afrique subsaharienne, 26 journalistes étaient détenus au moment de la publication de notre bilan, principalement au Cameroun, au Bénin, en Éthiopie, au Nigeria, en Ouganda, au Soudan et en Érythrée." (DW)
 
 

Mali : ouverture d'une consultation devant fixer l'agenda du retour à un pouvoir civil  28/12/2021

Les autorités maliennes dominées par les militaires ont lancé lundi la phase finale des consultations nationales censées constituer le préalable à des élections et un retour des civils au pouvoir. Ces Assises nationales de la refondation sont présentées par les autorités comme un moment crucial de la transition ouverte après le putsch de 2020 mais boycottées par de nombreuses organisations. …
 
Le 11 décembre, le Cadre d'échange, réunion de plusieurs partis et regroupements de partis, a jugé dans un communiqué que ces Assises n'étaient qu'une "manœuvre dilatoire" destinée à prolonger la transition, de la part d'un gouvernement "sans repère, ni boussole". Un jour auparavant, d'autres acteurs importants, au sein d'un Cadre stratégique permanent (CSP), avaient eux aussi prévenu que les conclusions des Assises ne les engageraient "nullement".
 
Le Mali a été le théâtre de deux coups d'État militaires en moins d'un an, en août 2020 et mai 2021. Les militaires s'étaient engagés sous la pression de la Cédéao, médiatrice, et d'une partie de la communauté internationale, à remettre le pouvoir aux civils après des élections présidentielle et législatives programmées en février 2022. Mais les autorités ont finalement notifié à la Cédéao être dans l'incapacité de respecter le calendrier convenu. (Belga)
 
 

Somalie : le président Farmajo suspend le Premier ministre sur fond de conflit électoral  27/12/2021

Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed a annoncé, lundi 27 décembre, qu'il suspendait le Premier ministre Mohamed Hussein Roble, au lendemain d'un différend public à propos des élections, longtemps retardées dans ce pays instable de la Corne de l'Afrique. … Dimanche, le Premier ministre a accusé le président de saboter le processus électoral, après la décision du chef de l'État de lui retirer la charge d'organiser les élections, longuement attendues et à l'origine d'une grave crise institutionnelle.
 
Président depuis 2017, Farmajo a vu son mandat expirer le 8 février sans avoir pu s'entendre avec les dirigeants régionaux sur l'organisation des élections, régies en Somalie par un système électoral complexe et indirect. L'annonce mi-avril de la prolongation de son mandat pour deux ans avait provoqué des affrontements armés à Mogadiscio.
 
De nombreux observateurs estiment que la crise au sommet de l'État et l'impasse électorale détournent l'attention de problèmes plus importants de la Somalie, comme l'insurrection des Shebab qui secoue le pays depuis 2007. (France24 avec AFP)
 

La Somalie est confrontée à son pire épisode de sécheresse depuis des décennies  24/12/2021

Puits à sec, manque de pâturage, troupeaux de bétails qui meurent de faim et de soif à grande échelle, et flambée des prix de certaines denrées alimentaires – +30 à 60% pour le maïs et le sorgho dans certaines régions par exemple... Le mode de vie des Somaliens est profondément bouleversé par la sécheresse qui s’installe dans le pays.
 
Les trois dernières saisons de pluie ont été mauvaises et la prochaine s’annonce plus pauvre encore. C’est donc, alerte l’ONU, le plus long et le plus dramatique épisode de sécheresse dans le pays en quatre décennies. À ce rythme, les prochaines récoltes seront maigres, elles aussi : 50 à 70% en deçà de la moyenne sur dix ans selon les prévisions.
 
Depuis janvier, 170 000 personnes ont déjà fui leur maison à la recherche d’eau, de nourriture ou de pâturage. Quelque 4,6 millions de personnes pourraient avoir besoin d’une aide alimentaire d'ici au mois de mai, dont 300 000 enfants de moins de 5 ans à risque de malnutrition.
 
« Si nous ne les aidons pas dans un délai rapide, ils mourront », ont alerté lundi les Nations unies au moment de lancer un appel à contribution d'1,5 milliard de dollars pour financer la réponse à cette crise dans un pays où déjà sept habitants sur dix vivent sous le seuil de pauvreté, également affectés par des décennies de conflit et des invasions récurrentes de criquets pèlerins. (RFI)
 

Madagascar : un naufrage fait au moins 64 morts, crash d'un hélicoptère de l'armée  23/12/2021

Au moins 64 personnes ont péri dans le naufrage d'un navire au large du nord-est de Madagascar, lundi 20 décembre, tandis qu’un hélicoptère de l'armée de l'air qui participait aux secours s’est écrasé, a-t-on appris mercredi. "Vingt-cinq corps ont été repêchés ce matin aux abords de l'île Sainte-Marie, probablement à cause des courants marins. Ce qui porte le total des morts à 64", a confirmé à l'AFP le général de gendarmerie Zafisambatra Ravoavy.
 
Le navire avait embarqué quelque 130 passagers et 50 d'entre eux ont pu être sauvés. Il reste une quinzaine de disparus et les recherches se poursuivent. Ce bateau en bois de transport de marchandises était parti lundi matin de la petite localité d'Antseraka en direction de Soanierana-Ivongo, près d'une centaine de kilomètres plus au sud sur la côte. Il n'était pas autorisé à embarquer des passagers, ont affirmé les autorités maritimes. …
 
La journée est devenue encore plus dramatique lorsqu’un hélicoptère de l'armée de l'air s'est écrasé au large des côtes, laissant deux disparus et deux survivants, dont le secrétaire d'État à la Gendarmerie qui a nagé près de douze heures pour rejoindre le rivage, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie et des autorités maritimes. L'hélicoptère transportait en outre trois gendarmes. L'un d'eux, éjecté en même temps que le secrétaire d'État et général, Serge Gellé, a également survécu. Les deux autres gendarmes, dont le pilote, sont portés disparus, selon ces sources. (France24 avec AFP)

Le Burkina Faso redouble d'efforts pour vacciner la population  23/12/2021

Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, le pays compte 450 cas, dont deux cas du variant Omicron. Comme chaque année, la période de l’harmattan de novembre à février est propice à la propagation des infections respiratoires. Le gouvernement appelle donc au respect des mesures barrières.
 
Pour permettre aux populations d’accéder aux doses anti-Covid-19, une campagne intensive de vaccination est en cours depuis le 14 décembre. Plusieurs sites mobiles ont été installés sur certains espaces publics. Avec comme ambition de vacciner 10% de la population âgée de 18 ans et plus.
 
Cette campagne concerne quatre régions du pays : le Centre, le Centre-Ouest, les Hauts Bassins, le Sud-Ouest, considérés comme l’épicentre de la maladie dans le pays. Les vaccinodromes installés dans le cadre de la stratégie avancée de vaccination constituent des opportunités pour les populations. Chaque équipe accueille par jour environ 100 candidats pour la vaccination.
 
« L'occasion ne s'était pas présentée précisément. Comme j'habite en campagne, je me suis dit que c'était mieux de le faire avant de repartir », explique un jeune homme. « En passant ici, j'ai lu la publicité affichée et je suis venu me faire vacciner », dit un autre. (RFI)
 
 
 

Libye : vers un report inéluctable de la présidentielle ?  17/12/2021

La campagne électorale de l’élection présidentielle en Libye n’a toujours pas débuté, alors que 2,5 millions d’électeurs sont censés se rendre aux urnes dans neuf jours, le 24 décembre. Pis, la liste définitive et officielle des candidats n’a toujours pas été dévoilée par la Haute commission nationale électorale (HNEC), alors qu'elle devait être annoncée au plus tard quinze jours avant la date du scrutin. Sa publication a même été reportée sine die, le 11 décembre, par la HNEC, qui est sous le feu des critiques.
 
Un scrutin censé être l’aboutissement d’un interminable processus politique parrainé par l’ONU, après la décennie de chaos qui avait suivi la chute du régime du colonel Kadhafi en 2011, et de luttes fratricides entre deux camps rivaux, l’un dans l’Ouest et l’autre dans l’Est. Ce n’est pas tout, puisqu’à quelques jours du scrutin, la loi électorale ne fait toujours pas l’unanimité dans le pays. Un texte qui n'a pas été voté par le Parlement, mais directement ratifié par son chef, Aguila Saleh, un allié de l’un des principaux candidats, le maréchal Khalifa Haftar qui contrôle de facto l'est et une partie du sud de la Libye. (France24)
 
 

En Ethiopie, un journaliste indépendant d’Associated Press arrêté  17/12/2021

Un vidéo-journaliste indépendant travaillant pour Associated Press (AP) a été arrêté en Ethiopie, pays en guerre depuis plus d’un an, ont annoncé, mercredi 15 décembre, l’agence de presse américaine et des médias d’Etat. AP a demandé la libération immédiate d’Amir Aman Kiyaro, qui a été arrêté dans la capitale, Addis-Abeba, le 28 novembre, au retour d’un reportage.
 
Les journalistes travaillant en Ethiopie sont soumis à de sévères restrictions dans le cadre de l’état d’urgence national décrété en novembre par le gouvernement, enlisé dans une guerre qui dure depuis treize mois avec les rebelles de la région du Tigré, dans le nord du pays. Deux autres journalistes locaux, identifiés par les médias d’Etat comme Thomas Engida et Addisu Mulneh, ont également été arrêtés. Des images des trois hommes, ainsi que leur carte d’identité, ont été diffusées par les médias d’Etat dans un reportage vidéo sur leur arrestation.
 
« Associated Press est extrêmement préoccupée par le fait qu’un de nos pigistes, Amir Aman Kiyaro, ait été détenu par le gouvernement éthiopien et accusé de promouvoir le terrorisme », a déclaré Julie Pace, vice-présidente et rédactrice en chef d’AP, dans un communiqué.
 
« Ces allégations sont sans fondement. Kiyaro est un journaliste indépendant qui a fait un travail important en Ethiopie sur toutes les parties du conflit. Nous appelons le gouvernement éthiopien à libérer Kiyaro immédiatement. » (Le Monde avec AFP)
 
 

L'ONU prolonge sa mission mais réduit ses effectifs à Abyei entre les deux Soudan  17/12/2021

Le Conseil de sécurité de l'ONU vient d'approuver à l'unanimité une résolution prolongeant de 5 mois sa mission de paix à Abyei, une région frontalière et pétrolière disputée entre le Soudan et le Soudan du Sud, en réduisant ses effectifs. La résolution, rédigée par les Etats-Unis, prévoit une extension jusqu'au 15 mai 2022 et une réduction du nombre de Casques bleus à 3.250 contre les quelque 4.000 autorisés jusqu'à présent dans la mission Fisnua dont le mandat expirait mercredi soir.
 
Le secrétaire général de l'ONU avait proposé dans un récent rapport deux réductions possibles, une à 3.250, l'autre à 2.900. Il y a un mois, les Etats-Unis n'avaient pas réussi à faire accepter à leurs partenaires un projet de résolution étendant de 6 mois la mission de l'ONU et avaient dû se contenter d'une prolongation technique d'un mois pour donner davantage de temps aux négociations.
 
Dans sa résolution, le Conseil de sécurité "prie instamment les deux gouvernements (du Soudan et du Soudan du Sud) de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir qu'Abyei soit effectivement démilitarisée, notamment par le biais de programmes de désarmement si nécessaire". (Belga)
 
 
 

Bénin: l'opposition mobilisée après la lourde condamnation de Reckya Madougou  13/12/2021

Les réactions s’enchaînent après la condamnation de l’opposante Reckya Madougou à 20 ans de prison. Il y a de la sidération chez les Béninois et de l'indignation au sein de l’opposition, toutes tendances confondues. Le parti Les Démocrates de l’opposante a évoqué cette condamnation au cours d’un conseil national extraordinaire, tenu samedi 11 décembre. Une réunion pour désapprouver et dénoncer une justice qui serait aux ordres et écraserait les adversaires du pouvoir.
 
… La déclaration finale du conseil national a dénoncé une justice expéditive. Pour Basile Ahossi, vice-président du parti, cela ressemble à une chasse aux Démocrates. Et pour illustrer son propos, il dresse cet historique : « Notre candidate a été recalée. Puis, en mars, elle a été kidnappée et jetée en prison. Nous nous attendions à ce que les élections passées, le pouvoir chercherait à apaiser la tension. Mais 20 ans de prison, c’est une vie qu’on est en train de détruire. » (RFI)
 
 
 

Lassina Zerbo, nouveau Premier ministre du Burkina Faso  13/12/2021

L'ancien responsable onusien chargé de l'interdiction des essais nucléaires Lassina Zerbo a été nommé, vendredi 10 décembre dans la soirée, Premier ministre du Burkina Faso, après que le président Roch Marc Christian Kaboré a appelé la population au "rassemblement" face aux attaques jihadistes qui endeuillent le pays.
 
Lassina Zerbo, 58 ans, nommé par décret présidentiel, succède à Christophe Joseph Dabiré, ayant démissionné mercredi soir, emporté par la colère croissante de la population contre l'exécutif, accusé d'être incapable d'enrayer les attaques terroristes. Le nouveau Premier ministre était à la tête de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) de 2013 à août 2021.
 
Peu connu du grand public, ce docteur en géophysique a remporté plusieurs prix dont celui de la "diplomatie scientifique", décerné en 2018 par l'association américaine pour l'avancée de la science. Un nouveau gouvernement sera formé dans les prochains jours. Sa tâche sera immense tant le Burkina est confronté à une grave crise sécuritaire depuis plusieurs années.

Le Burundi refuse d'accueillir un rapporteur spécial de l'ONU avant même sa nomination  13/12/2021

Deux mois après la fin de la Commission d'enquête indépendante et la création d'un poste de rapporteur spécial de l'ONU sur les questions des droits de l'homme au Burundi, le gouvernement vient de fermer définitivement la porte à tout travail de terrain dans le pays, alors même que celui-ci n'a pas encore été nommé. Une décision qui pourrait prolonger les sanctions économiques décidées par l'Union européenne.
 
La question des droits de l'homme est au cœur du dialogue politique entre le Burundi, qui traverse une grave crise économique, et son principal bailleur de fond, l'Union européenne, qui lui a imposé des sanctions budgétaires depuis la crise de 2015, qui ont été prolongées jusqu'à fin février-début mars de l'année prochaine. (RFI)
 
 

Cameroun: les forces de sécurité accusées de violentes représailles sur la route de Mbengwi  13/12/2021

Les faits se sont déroulés dans la soirée du mercredi 8 décembre. Selon deux ONG, un convoi du BIR a été visé par un engin explosif improvisé sur la route de Mbengwi. Une attaque revendiquée par les Forces de défense d'Ambazonie pendant laquelle plusieurs membres du BIR, dont un officier supérieur, ont été tués selon les chercheurs du Centre pour les droits de l'Homme et la démocratie en Afrique et de la Base de données sur les atrocités de la crise anglophone au Cameroun.
 
En représailles à l'attaque, certains membres du BIR et d'autres unités des forces de sécurité se seraient livrés à plusieurs exécutions extrajudiciaires de civils, notamment de deux jeunes garçons. Toujours selon le rapport, les membres du BIR auraient brûlé plusieurs maisons et des marchés le long de la route de Mbengwi et au rond-point de l'hôpital. Des témoins affirment que les militaires auraient pris de l'essence. Ils auraient alors brûlé et pillé des maisons. (RFI)
 
 

Sept Casques bleus tués par un engin explosif dans le centre du Mali  10/12/2021

Sept Casques bleus ont été tués et trois autres grièvement blessés mercredi par un engin explosif dans le centre du Mali, a annoncé la Mission de l'ONU au Mali (Minusma). "Ce 8 décembre, un convoi logistique de la Force (Minusma) allant de Douentza à Sévaré (centre) a heurté un engin explosif. Un premier bilan fait état de sept Casques bleus décédés et trois grièvement blessés", a indiqué la Minusma, sans préciser la nationalité des victimes.
 
L'incident a eu lieu dans la zone de Bandiagara, dans la région de Mopti, a ajouté la Minusma. Il survient au lendemain de l'annonce par la Minusma du décès, lundi à Dakar, d'un Casque bleu qui avait été touché dans l'explosion d'un engin explosif improvisé au passage de son véhicule, le 22 novembre près de Tessalit, dans le nord du Mali. La nationalité du Casque bleu n'a pas été précisée. Ce Casque bleu avait été emmené à Dakar pour des soins avec deux autres soldats de la Minusma blessés au cours du même incident. (AFP)
 

Ituri, RDC : 20 morts dans une double attaque des miliciens de CODECO à Nizi et Kpandroma  10/12/2021

Environ vingt personnes sont mortes dans une double attaque la nuit de mercredi 8 décembre des miliciens de la CODECO à Nizi et Kpandroma, entités situées respectivement à 30 et 110 kilomètres au Nord de Bunia dans le territoire de Djugu, en Ituri. Des sources locales indiquent que des dégâts matériels ont été enregistrés dont l’incendie de plusieurs maisons et le pillage des biens de la population. L’intervention de l’armée a permis de rétablir un calme précaire dans ces milieux et certains assaillants ont été neutralisés.
 
Des sources coutumières affirment qu'un groupe de miliciens de la CODECO a envahi mercredi vers 14 heures les villages de Katsa et Batsa, proche du centre commercial de Nizi dans le territoire de Djugu. Ces hommes armés ont ouvert le feu sur la population. Selon toujours ces sources, l’armée est intervenue après quelques heures. Les combats se sont poursuivis jusque ce matin entre les deux parties.
 
Le bilan provisoire dressé par des sources locales et de sécurité est de douze civils tués par les assaillants dont les corps trainaient encore ce jeudi matin au sol. Trois miliciens ont été neutralisés et deux autres blessés pendant les affrontements. Des nombreux habitants ont fui et d’autres sont portés disparus, indiquent les chefs coutumiers. (Radio Okapi)
 

Afrique de l’Ouest et centrale : 38 millions de personnes menacées par la faim, l’ONU appelle à agir dès maintenant  08/12/2021

Près de 38 millions de personnes sont menacées par la faim en Afrique de l’Ouest et du centre à cause de l’impact de la pandémie due au coronavirus, de la sécheresse et de l’insécurité dans la région, a averti mardi l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM).
 
Les deux agences onusiennes estiment que la situation va encore empirer. Si des mesures rapides ne sont pas prises, près de 36 millions de personnes devraient souffrir de la faim dans cette région entre juin et août 2022, période difficile pour l’alimentation, dite de « soudure », avant les prochaines récoltes. Il s’agit d’une augmentation de 24 % par rapport à 2020. En outre, 2 millions de personnes en République centrafricaine (RCA) ont besoin d’une aide humanitaire urgente.
 
Au total, 38 millions de personnes en Afrique de l’Ouest, au Cameroun et en RCA ne seront pas en mesure de satisfaire leurs besoins fondamentaux, y compris alimentaires, sans aide extérieure. … Par ailleurs, les populations s’inquiètent, notamment au Sahel et au Nigeria, « de l’insécurité persistante, des fragilités institutionnelles, de la multiplication des conflits intercommunautaires », a fait remarquer M. Sib. Toujours en Afrique de l’Ouest, les populations du Nord de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Togo s’inquiètent aussi « de l’expansion des activités des groupes armés vers les pays côtiers ». (ONU Info)

Washington impose des sanctions contre l’homme d’affaires congolais Alain Mukonda  08/12/2021

Les sanctions du département du Trésor américain font suite aux relations d’Alain Mukonda avec le milliardaire israélien Dan Gertler, accusé par le Trésor américain d’avoir servi d’intermédiaire dans la vente d'actifs miniers en RDC. Au total, ce sont 12 entreprises domiciliées en RDC mais aussi à Gibraltar dont les comptes ont été gelés après les sanctions de l’OFAC, le bureau de contrôle des actifs étrangers.
 
Dans leur communiqué, les autorités américaines justifient les sanctions prises à l’encontre d’Alain Mukonda et de douze de ses sociétés par le rôle de soutien qu’il a joué auprès de Dan Gertler. En 2017, le milliardaire israélien est placé sous sanctions des États-Unis. Il est alors accusé par le département du Trésor d’avoir servi d’intermédiaire dans la vente d'actifs miniers en RDC et d’avoir accumulé des centaines de millions de dollars à travers des contrats opaques dans le pays. Des faits qu'il a toujours niés.
 
Alain Mukonda ouvre alors plusieurs comptes bancaires et vire de l’argent à de multiples reprises sur des comptes détenus indirectement par Dan Gertler. En seize transactions, ce sont entre 11 et 13,5 millions de dollars qui finissent sur les comptes de sociétés appartenant à la famille de l’homme d’affaires israélien. Alain Mukonda va également redomicilier plusieurs sociétés détenues par Dan Gertler, les établissant désormais en République démocratique du Congo.

Incendie dans une prison du Burundi: 38 détenus sont morts  08/12/2021

De nombreux prisonniers sont présumés morts après qu'un incendie se soit déclaré dans la principale prison de la capitale du Burundi, Gitega, mardi.Des images partagées en ligne montrent des corps de personnes que l'on pense être des prisonniers. Selon le vice-président du Burundi, Prosper Bazombanza, 38 prisonniers sont morts et 69 autres sont grièvement blessés. M. Bazombanza et d'autres ministres du gouvernement se sont précipités dans l'établissement après avoir été informés de la tragédie.
 
La plupart des victimes sont des hommes, les femmes étant détenues dans un autre bâtiment du complexe. D'une capacité d'accueil de 400 prisonniers, la prison de Gitega en comptait 1 539 le mois dernier, selon l'Association chrétienne contre la torture (ACAT-Burundi). Certains détenus se sont échappés au courant de l'incendie. (BBC)

Ethiopie - Deux villes stratégiques reprises aux rebelles tigréens, selon le gouvernement  08/12/2021

Le gouvernement éthiopien a affirmé, lundi 6 décembre, avoir repris les villes stratégiques de Dessie et Kombolcha, dans le nord du pays. « La ville historique de Dessie et Kombolcha, cité commerçante et industrielle, ont été libérées par les vaillantes forces de sécurité », a déclaré le service de communication du gouvernement sur Twitter.
 
Il y a tout juste un mois, les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) menaçaient Addis-Abeba, après avoir pris le contrôle de Dessie et de Kombolcha, situées sur une autoroute reliant la capitale au nord du pays et à Djibouti. Ils affirmaient avoir atteint Shewa Robit, à 220 kilomètres au nord-est d’Addis-Abeba.
 
Plus tôt lundi, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont tiré la sonnette d’alarme, s’inquiétant d’informations selon lesquelles le gouvernement éthiopien aurait arrêté arbitrairement un grand nombre de personnes sur une base ethnique. Conjointement avec l’Australie, le Canada, le Danemark, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, les États-Unis ont demandé au gouvernement éthiopien de « cesser immédiatement » les arrestations, affirmant que « nombre de ces actes constituent probablement des violations du droit international ».
 
Leur communiqué commun cite des informations d’Amnesty International et de la Commission éthiopienne des droits humains faisant état d’arrestations de Tigréens à grande échelle, dont « des prêtres orthodoxes, des personnes âgées et des mères avec leurs enfants ». (Le Monde avec AFP)

Opérations contre les ADF : Kinshasa tente de rassurer  03/12/2021

Les forces armées ougandaises et congolaises ont lancé des opérations conjointes contre les rebelles des ADF qui écument l’Est de la RDC. Mercredi, les soldats ougandais ont intensifié leur déploiement en terre congolaise. Face aux sons discordants suscités par cette présence, Kinshasa tente de rassurer.
 
Le porte-parole du gouvernement congolais parle d’un partenariat fac à un ennemi commun. ‘’ Il y a eu des tirs d'artillerie et des frappes qui ont été identifiés en République démocratique du Congo, nos hommes étaient sur le terrain, ils étaient soutenus par les forces de la République ougandaise", a déclaré le Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement congolais. E
 
t d’ajouter ‘’ Aujourd'hui, eux (l'Ouganda) et nous, sommes confrontés à un ennemi commun qui est un terroriste qui n'a pas de frontières, qui décime l'Ouganda et ici. Nous avons l'obligation d'agir ensemble comme dans toutes les régions du monde où il y a du terrorisme." (AfricaNews)

1 ... « 39 40 41 42 43 44 45 » ... 80












Inscription à la newsletter