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Trois diplomates français expulsés du Burkina Faso pour « activités subversives »  19/04/2024

Le ministère des Affaires étrangères burkinabé a expulsé trois diplomates français, dont deux conseillers politiques à l’ambassade de France, sise à Ouagadougou, selon une note dont l’Agence France-Presse (AFP) a obtenu une copie, jeudi 18 avril. 

 

Ces trois diplomates « sont déclarés persona non grata sur le territoire du Burkina Faso, pour activités subversives », est-il écrit dans le document daté de mardi. La note précise qu’ils « sont priés de quitter le territoire du Burkina Faso dans les prochaines quarante-huit heures »...

 

Les relations entre la France et le Burkina Faso se sont ainsi considérablement dégradées depuis l’arrivée au pouvoir en septembre 2022 par un coup d’Etat – le deuxième en huit mois – du capitaine Ibrahim Traoré. Quelques mois après son arrivée au pouvoir, la junte avait dénoncé un accord militaire de 1961 avec la France, après avoir obtenu le retrait des forces françaises. 

 

L’ambassadeur de France à Ouagadougou, rappelé après le coup d’Etat, n’a pas été remplacé depuis. [Le Monde avec AFP]


Le président sénégalais en Mauritanie, sa première visite à l’étranger  19/04/2024

Le nouveau chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, est en visite officielle jeudi 18 avril en Mauritanie voisine ; son premier déplacement à l’étranger depuis son élection à la fin de mars, selon les présidences sénégalaise et mauritanienne...

 

Parmi leurs dossiers communs, le Sénégal et la Mauritanie partagent le gisement de gaz naturel Grand Tortue Ahmeyim (GTA), à leur frontière maritime, développé par le britannique BP avec l’américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et la société publique sénégalaise Petrosen. Le début d’exploitation est prévu en fin d’année pour ce gisement sur lequel les deux voisins ouest-africains comptent pour leur développement. 

 

Le Sénégal, lié par un accord de pêche avec la Mauritanie, dépend aussi en partie de ce pays pour son approvisionnement en poissons...M. Faye doit se rendre samedi en Gambie, pays enclavé dans le Sénégal à l’exception de sa façade maritime, selon un communiqué du gouvernement sénégalais publié mercredi. [Le Monde avec AFP]


Derrière la croissance record, l'endettement fait débat en Côte d'Ivoire  17/04/2024

Sous la présidence de M. Ouattara, économiste passé par le Fonds monétaire international (FMI), la confiance revient et la croissance est au rendez-vous: plus de 7% en moyenne depuis 2011...

 

Mais cette "success story" ne peut occulter les fortes inégalités qui demeurent en Côte d'Ivoire. Le taux de pauvreté, passé de 55% en 2011 à 39,5% en 2018, diminue désormais plus lentement (35% en 2020)...

 

Et au-delà des inégalités, l'endettement est également un sujet de discorde, régulièrement dénoncé par l'opposition. Car si l'économie ivoirienne s'appuie en partie sur son secteur agricole, essentiellement l'exportation du cacao dont elle est le premier producteur mondial, elle reste encore largement tributaire de l'aide extérieure. [AFP]


Le président centrafricain Touadéra en visite en France  17/04/2024

Le président français Emmanuel Macron reçoit mercredi son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadéra pour évoquer "la situation en Centrafrique, dans la région ainsi que les différents aspects de la relation bilatérale", a indiqué l'Elysée. 

 

Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés à l'Elysée il y a six mois pour marquer leur volonté de retisser des liens après des années de brouille. La France avait dénoncé ces dernières années l'emprise croissante du groupe de mercenaires russe Wagner en République centrafricaine, l'accusant d'exactions et de pillage des ressources naturelles. 

 

Paris avait aussi déploré des campagnes de désinformation qui nourrissent le sentiment antifrançais dans ce pays et au-delà. [AFP]

 


Elections au Togo : une campagne sous tension  15/04/2024

Au Togo, la campagne pour les élections législatives et régionales prévues le 29 avril a démarré dans un contexte de forte tension politique, samedi 13 avril, après l’adoption d’une nouvelle Constitution fin mars par l’Assemblée nationale. 

 

Pour marquer le début de la campagne, plusieurs cortèges motorisés de membres de partis politiques ont sillonné en début d’après-midi les grandes artères de Lomé. Le parti au pouvoir, l’Union pour la république (UNIR), était présent, comme plusieurs partis de l’opposition, dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et les Forces démocratiques pour la république (FDR). 

 

L’Assemblée nationale est actuellement dominée par l’UNIR, les principaux partis d’opposition ayant boycotté les dernières élections législatives, en 2018. 

 

Mais, cette année, l’opposition a affirmé vouloir participer pleinement aux législatives et aux régionales. Les deux scrutins sont fixés au 29 avril, a indiqué la présidence mardi, après avoir été reportés pour mener des consultations sur la nouvelle Constitution, considérée par plusieurs partis d’opposition comme une manœuvre pour maintenir le président Faure Gnassingbé au pouvoir plus longtemps. [Le Monde avec AFP]

 

Aux Comores, 38 détenus s’évadent d’une prison surpeuplée et mal gardée  13/04/2024

Selon les autorités pénitentiaires des Comores, 38 prisonniers se sont échappés, jeudi 11 avril, d’une prison surpeuplée et mal gardée de la capitale, Moroni...

 

Les prisonniers se sont évadés en profitant de « la négligence des agents de sécurité » pour « sortir par la porte principale », a déclaré à l’AFP le procureur de la République, Ali Mohamed Djounaid. Personne n’a été blessé lors de cet incident, a-t-il ajouté...

 

Les évasions de prison sont fréquentes dans cet archipel de quelque 870 000 habitants, situé au nord du canal du Mozambique et au nord-est de Madagascar. 

 

La prison de Moroni accueillait plus de 200 détenus pour une capacité de 90 places, selon Soilihi Ali Saïd. L’établissement a été critiqué par le passé pour ses mauvaises conditions de détention. [Le Monde avec AFP]


RDC: dans Goma encerclée, militaires et miliciens s'en prennent aux civils  13/04/2024

Chaque matin à Goma, on compte les morts, les victimes des pillages et les agressions sexuelles de la nuit. Excédés, les habitants dénoncent les membres de la Garde républicaine et les miliciens qui patrouillent dans la ville encerclée par les rebelles du M23. 

 

Sur la vidéo, un jeune homme se roule à terre, se vide de son sang. Tout près, un autre est étendu dans une mare de sang. Des pleurs de femmes résonnent dans la nuit de Goma, dans l'Est de la République démocratique du Congo. Comme chaque matin, la ville se réveille et de bouche à oreille se transmet le décompte des morts, des victimes des pillages et des agressions sexuelles de la nuit.… 

 

Acculés dans Goma, ces milliers d'hommes armés se retrouvent en divagation dans la ville et ses faubourgs. "La nuit, ils nous tirent dessus dans nos abris", se plaint une femme déplacée sous couvert d'anonymat. Parmi les agresseurs, "il y a les soldats du gouvernement, mais aussi les policiers, les wazalendo et certains jeunes de la ville", continue-t-elle, "ils sont tous mélangés". [VOA/AFP]


Sénégal : le chef de l’État encourage la dénonciation des irrégularités et des pratiques contraires à l’éthique  12/04/2024

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, encourage les fonctionnaires et les agents de l’État à dénoncer les irrégularités et les pratiques contraires à l’éthique et à la loi dont ils seront au courant au sein des entreprises du secteur public. 

 

« Il est essentiel que chacun se sente libre et soutenu de partager, en toute sécurité, des informations concernant des irrégularités ou des pratiques contraires à l’éthique et à la loi », leur recommande le chef de l’État dans une lettre dont une copie est parvenue à l’APS, jeudi. 

 

M. Faye assure accorder de l’importance à la protection des lanceurs d’alerte. Il a évoqué la “volonté collective” des Sénégalais de “bâtir un gouvernement vertueux, fondé sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte”.… Il les invite à “incarner pleinement les principes de droiture, de probité et d’exemplarité”. 

 

“Que votre travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service [rendu] à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération”, recommande Bassirou Diomaye Faye aux fonctionnaires et agents de l’État. [APS]

 

Maguette Thiam, membre fondateur du PIT, est décédé à 86 ans  08/04/2024

Maguette Thiam, membre fondateur du PIT, est décédé à 86 ans

Maguette Thiam, ancien ministre de l’Intégration africaine et personnalité importante de la gauche sénégalaise, est décédé ce dimanche, a annoncé le secrétariat du Parti de l’indépendance et du travail (PIT).

 

« Nous avons le regret de vous annoncer le décès de notre grand camarade Maguette Thiam. C’est une grande perte pour le parti, le Sénégal et, en particulier, sa famille. Qu’il repose en paix et qu’Allah l’accueille au Paradis », a indiqué la formation politique dans un message rendu public.


Plus de 1.100 migrants secourus au large des côtes italiennes en 24 heures  07/04/2024

Plus de 1.100 migrants et réfugiés, dont 121 enfants non accompagnés, ont été secourus au large des côtes méridionales de l'Italie en 24 heures, ont rapporté samedi les médias locaux.

 

Quelque 145 personnes ont été sauvées pendant la nuit alors qu'elles se trouvaient à bord de trois bateaux qui avaient quitté les ports libyens de Zuara et Tajoura, selon la chaîne publique Rai News 24. 

 

Les 797 autres migrants ont été secourus lors d'opérations précédentes dans le sud de la Méditerranée.

 

Parmi ces migrants, il y avait principalement des Bengalis, des Egyptiens et des ressortissants syriens et palestiniens, a rapporté l'agence de presse Ansa.

 

Au cours des dernières 24 heures, des dizaines d'autres migrants sont arrivés dans différents ports de Sicile, notamment à Pantelleria, Marettimo et Mazara del Vallo.


Afrique du Sud: l'ex-présidente du Parlement inculpée pour corruption  04/04/2024

L'ex-présidente du Parlement en Afrique du Sud a été inculpée jeudi de treize chefs de corruption et blanchiment dans le cadre d'une affaire qui a ressurgi à moins de deux mois d'élections cruciales pour l'ANC au pouvoir dont elle est une figure. 

 

Nosiviwe Mapisa-Nqakula, 67 ans, nommée à la tête du Parlement en 2021 et membre du tout-puissant Comité exécutif national (NEC) du Congrès national africain (ANC) qui règne sur le pays depuis la fin de l'apartheid, a été présentée à un tribunal de Pretoria à la mi-journée. Quelques heures plus tôt, elle avait été arrêtée après s'être présentée d'elle-même dans un commissariat au sud de Pretoria...

 

Nosiviwe Mapisa-Nqakula est accusée d'avoir perçu d'importantes sommes d'un contractant militaire lorsqu'elle était ministre de la Défense (2014-2021)...

 

Mercredi, la présidente du Parlement a présenté sa démission. Elle a déclaré quitter ses fonctions afin de préserver l'intégrité de l'institution et se concentrer sur l'enquête ouverte contre elle...

 

Cette affaire survient à moins de deux mois d'élections particulièrement à risques pour l'ANC, en perte de popularité notamment en raison d'une image entachée par les affaires de corruption et un climat socio-économique morose. [AFP]


En Libye, l’assise du premier ministre Dbeibah fragilisée  04/04/2024

Un vent mauvais souffle sur le gouvernement d’union nationale de Tripoli. Le premier ministre investi en 2021, jusque-là habile à déminer les résistances envers son pouvoir, notamment en achetant la paix civile grâce à un populisme budgétaire généreusement financé par la manne pétrolière, fait face, depuis quelques semaines, à une érosion de son assise politique. 

 

Sa tutelle, de facto limitée à l’Ouest libyen en raison de la partition persistante du pays, butte désormais sur une triple hypothèque : la menace de l’assèchement financier, la fragilité du pacte sécuritaire entre milices dans la région de la Tripolitaine et des tensions non résolues avec le maréchal Khalifa Haftar, l’« homme fort » de la Cyrénaïque (Est) où opère un gouvernement parallèle. 

 

Alors que la Libye avait connu une stabilité relative depuis l’accord de cessez-le-feu d’octobre 2020 entre les deux camps rivaux de l’Est et de l’Ouest libyen, la montée de ces crispations inquiète les chancelleries occidentales. [Le Monde]

 


Sénégal: Bassirou Diomaye Faye nomme Ousmane Sonko Premier ministre  03/04/2024

Au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a nommé mardi soir au poste de Premier ministre Ousmane Sonko, la figure clé de son élection, selon un décret lu à la télévision publique (RTS)...

 

Le fondateur du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), qui n’a pas pu être candidat à la présidentielle, trouve ainsi sa place dans les institutions. Il n’était pas question de laisser Bassirou Diomaye Faye, son candidat de substitution, gouverner seul et assumer « cette lourde tâche », comme il l’a expliqué dans une première allocution mardi soir...

 

Ousmane Sonko partage ainsi désormais le contrôle de l’exécutif, et a donc maintenant la charge de coordonner la politique publique ainsi que de conduire les équipes qui devront travailler à la réalisation des objectifs fixés. [RFI]

 

Sénégal: M. Faye remporte la présidentielle avec 54,28%, selon les résultats officiels provisoires  28/03/2024

Les résultats officiels encore provisoires de l’élection présidentielle du dimanche 24 mars ont été annoncés ce mercredi 27 mars par la Commission nationale de recensement des votes. Bassirou Diomaye Faye est élu au premier tour avec 54,28%. Les résultats définitifs seront délivrés par le Conseil constitutionnel...

 

Loin devant son principal concurrent, l’ancien Premier ministre Amadou Ba qui récolte 35,79% des suffrages exprimés. En troisième position : Aliou Mamadou Dia, le candidat du parti PUR. Il obtient 2,8 des voix, devant l‘ancien maire de Dakar Khalifa Sall, 1,56%, et l’ex-Premier ministre Idrissa Seck, sous la barre des 1%, comme tous les autres candidats qui ne récoltent que des miettes. 

 

Amady Diouf, le président de la Commission de recensement des votes, a précisé qu’« aucune réserve ou objection n’a été relevée au cours des travaux. Les membres se sont tous accordés sur les données et valeurs reconnues. » 

 

La participation dimanche s’est élevée à 61,3%. C’est moins que lors de la dernière présidentielle de 2019. Ces résultats doivent encore être confirmés puis proclamés par le Conseil constitutionnel.


La Cedeao et l’Europe saluent le bon déroulement de la présidentielle au Sénégal  28/03/2024

Les missions d’observation déployées au Sénégal par la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne ont loué le bon déroulement du scrutin présidentiel, remporté dimanche 24 mars par l’opposant Bassirou Diomaye Faye. 

 

« Le scrutin s’est généralement déroulé sans heurts et dans une atmosphère largement pacifique », a déclaré mardi 26 mars Ibrahim Gambari, chef de la mission de la Cedeao lors d’une conférence de presse à Dakar. La Cedeao avait déployé 130 observateurs. 

 

La cheffe de la mission de l’Union européenne (UE), Malin Björk, a de son côté évoqué « une élection bien organisée et ouverte qui a montré la solidité des institutions démocratiques sénégalaises », lors d’une rencontre distincte avec la presse. « Les électeurs ont pu faire leur choix librement dans une ambiance paisible et ordonnée », a-t-elle ajouté.  [Jeune Afrique avec AFP]


Attaque attribuée aux shebab au Kenya, quatre morts  27/03/2024

Quatre personnes, dont trois policiers, ont été tuées lundi dans une attaque attribuée aux islamistes radicaux shebab dans une ville de l'est du Kenya frontalière de la Somalie, a-t-on appris mardi auprès de la police. 

 

L'explosion d'un engin explosif improvisé s'est produite dans un hôtel à environ 200 mètres d'un poste de police de Mandera vers 10H20 (07H20 GMT), ont rapporté des médias locaux. Selon la police, quatre personnes, dont trois policiers, ont été tuées, et une dizaine d'autres blessées...

 

Groupe affilié à Al-Qaïda, les shebab mènent depuis plus de 16 ans une insurrection meurtrière visant à renverser le gouvernement somalien soutenu par la communauté internationale et instaurer la loi islamique. 

 

Depuis son intervention militaire dans le sud de la Somalie en 2011 puis sa participation à la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom, devenue Atmis) créée en 2012 pour combattre cette insurrection, le Kenya voisin est également ciblé par ce groupe, qui recrute également parmi la jeunesse locale. [AFP]


Tchad: le président de transition a reçu les leaders des organisations signataires du «pacte social triennal»  27/03/2024

Au Tchad, le président de transition Mahamat Idriss Déby Itno a reçu mardi 26 mars les leaders des organisations signataires du « pacte social triennal » de 2021. Il s’est engagé auprès d’eux à appliquer intégralement cet accord, resté jusque-là en grande partie lettre morte, de même qu’à satisfaire certaines revendications d’ici à la fin du mois. 

 

Barka Michel, président de l’UST (Union des Syndicats du Tchad) estime que cet engagement est un progrès mais attend de voir son application. Il espère qu’il ne s’agit pas d’une simple promesse de campagne en vue de la présidentielle du 6 mai prochain. [RFI]


Le déclin de l'opposition camerounaise  23/03/2024

Elles sont bien lointaines, les années 90, quand l'opposition camerounaise s'était retrouvée en tête à l'Assemblée nationale avec 92 députés sur 180...Le Social democratic front, principal parti de l'opposition au Cameroun, a obtenu seulement sept sièges de sénateurs, sur les 70 en jeu, lors des dernières élections sénatoriales de mars 2018. 

 

La mort de son leader historique, John Fru Ndi, en juin 2023, et le recul du parti du fait de la crise anglophone, ont contribué à le fragiliser. 

 

Il faut ajouter à cela l'absence du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) du jeu institutionnel ces cinq dernières années. 

 

Quant à l'entrée remarquée du Parti camerounais pour la réconciliation nationale du jeune Cabral Libii à l'Assemblée nationale, elle n'a pas réussi à créer un nouvel équilibre des forces. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le parti au pouvoir, continue d'étendre son influence sans être inquiété...

 

Aujourd'hui, le Cameroun assiste donc au déclin progressif de l'opposition. La naissance de quelques mouvements pourrait ne pas offrir une trop grande résistance au président Paul Biya, candidat sortant âgé de 91 ans, dont un peu plus de 41 années passées aux commandes du pays. [DW]


Ouganda: le président Yoweri Museveni nomme son fils à la tête des forces armées du pays  23/03/2024

En Ouganda, le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis près de 40 ans, vient de porter son fils, Muhoozi Kainerugaba, à la tête de l'armée du pays. 

 

Une nomination annoncée dans un communiqué du ministère ougandais de la Défense, et qui vient relancer les spéculations sur l'avenir de Muhoozi Kainerugaba, habitué des déclarations polémiques sur les réseaux sociaux, et pressenti depuis des années pour prendre la succession de son père, âgé de 79 ans, à la présidence...

 

À 49 ans, le bouillant général souvent décrit comme imprévisible, impulsif, clivant, mais aussi comme un homme très ambitieux, devient le chef de l'UDPS, l'armée ougandaise, un poste de premier plan qui semble confirmer sa position officielle de « successeur désigné », estime Kristof Titeca, professeur à l'université d'Anvers, joint par Esdras Ndikumana. [RFI]

 

Des dizaines de médias suspendus au Tchad  22/03/2024

C'est une décision surprenante. Celle prise lundi 18 mars par l'organe chargé de la régulation des médias, la Haute autorité des médias et de l'audiovisuel (Hama), au Tchad. A environ un mois et demi de la présidentielle, du 6 mai, elle a décidé de suspendre 31 médias, dont une vingtaine de journaux imprimés francophones et arabophones, ainsi que sept sites d'information en ligne. 

 

Selon l'autorité de régulation, ces organes n'ont pas respecté l'obligation de paraître au moins une fois par an et de faire un dépôt légal, conformément à la loi. C'est une atteinte à la liberté de presse, estiment cependant certains Tchadiens...

 

Abderamane Barka, le président de la Haute autorité des médias et de l'audiovisuel, affirme lui que la décision n'a rien à voir avec le contexte électoral...Il insiste : les journaux ne sont pas "fermés" mais "suspendus" et réfute tout lien avec les élections. 

 

En dépit des arguments avancés par l'autorité de régulation, pour de nombreux observateurs, la suspension d'une trentaine de médias demeure un signe troublant pour la liberté de presse, surtout en période électorale. [DW]


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