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Éthiopie: le Premier ministre Abiy Ahmed sonne la mobilisation nationale  12/08/2021

Un nouvel appel pressant des autorité éthiopiennes s à la mobilisation générale. Cette fois-ci, c'est le Premier ministre en personne qui exhorte ses compatriotes à rejoindre l'armée fédérale ou les forces régionales face à l'avancée des rebelles tigréens. Le cessez-le-feu humanitaire unilatéral annoncé fin juin par Addis-Abeba est définitivement enterré.
 
Dans un communiqué publié ce mardi 10 août, Abiy Ahmed explique que « c'est le moment pour tous les Éthiopiens aptes et majeurs de montrer leur patriotisme ». Ce n'est pas le premier appel du genre. Cela fait plusieurs semaines que les autorités de l'État d'Amhara ont fait de même. La région est juste au sud du Tigré. Elle lui dispute plusieurs territoires, elle est donc en première ligne.
 
Le 25 juillet, son président encourageait ses habitants à partir au front. Une « campagne de survie » pour l'Amhara, selon le dirigeant local. Quelques jours plus tôt, plusieurs provinces éthiopiennes avaient affirmé avoir envoyé des combattants au Nord face aux rebelles tigréens. Des « recrutements forcés » selon certains opposants, oromos notamment. L'armée fédérale, elle-même, a déjà organisé plusieurs campagnes de mobilisation. (RFI)

La RDC réaffirme sa volonté de revisiter les contrats miniers  12/08/2021

Le Gouvernement congolais annonce sa volonté de revisiter les contrats miniers liant la République démocratique du Congo (RDC) aux différents acteurs de ce secteur qui exploitent le sous-sol congolais. Cette révision se fera non par la force, mais avec le concours de toutes les parties concernées, a indiqué mardi 10 août à Kinshasa la ministre des Mines, Antoinette Nsamba.
 
La révision des contrats miniers vise à permettre à tout le monde de gagner, « surtout à la RDC et à son peuple qui doivent bénéficier directement des recettes des ressources minières, a expliqué Antoinette Nsamba. Elle a fait cette annonce à la veille d’une tournée d'inspection qu’elle compte effectuer dans les différents sites miniers dans la partie Est du pays. (Radio Okapi)

Niger : plus de 420 civils tués dans l'ouest depuis janvier, selon une ONG  12/08/2021

Plus de 420 civils ont été tués dans l'ouest du Niger depuis le début de l'année lors d'attaques menées par des groupes jihadistes, qui ont également contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir, a affirmé mercredi Human rights watch (HRW). Du 23 juin au 4 juillet, des membres de l'ONG se sont rendus au Niger où ils ont rencontré des témoins d'exactions, des chefs traditionnels, des autorités locales, des membres d'organisations nigériennes des droits humains et des diplomates étrangers.
 
"Des groupes islamistes armés semblent mener une guerre contre la population civile dans l'ouest du Niger. Ils ont tué, pillé et brûlé, semant dans leur sillage mort et destruction et brisant des vies", selon Corinne Dufka, directrice chargée du Sahel à HRW.
 
Ces groupes ont également détruit des écoles et des églises et imposé des restrictions s'appuyant sur leur interprétation de l'islam, dénonce l'ONG. Neuf attaques documentées par HRW ont été menées entre janvier et juillet dans des villes, villages et hameaux des régions de Tillabéri et Tahoua. (Belga)
 
 

Peu d'informations sur le coronavirus parviennent aux communautés autochtones du Congo  12/08/2021

Les peuples autochtones représentent environ 10% de la population du Congo-Brazzaville. Nombreux vivent encore au cœur des forêts, loin des systèmes d’information modernes. Le président du Réseau national des peuples autochtones du Congo (RENAPAC), Jean Nganga, a profité de la journée internationale des populations autochtones, célébrée le 9 août, pour appeler les autorités congolaises à associer les leaders pygmées dans la campagne de vaccination anti-covid.
 
"Même ceux qui sont en ville n’y croient pas, combien de fois eux qui sont au village ! Nombre d’entre eux n’ont jamais entendu parler de cette maladie", indique M. Nganga qui plaide pour que le RENAPAC soit associé dans la sensibilisation des autochtones. "Quand cela va échouer, on va accuser les autochtones, alors qu’on aurait dû travailler ensemble", tempête-t-il. Au village Peke, à 5 Km de Ouesso, dans le nord du Congo, une communauté des pygmées vit dans la confusion quant au coronavirus.
 
Selon les témoignages des membres de cette communauté, nombreux ne maitrisent pas cette pandémie. La police les oblige à porter le masque, sans trop de pédagogie. Quelques-uns, plus instruits, comprennent. "Nous avons eu l’information de cette maladie par les policiers qui arrêtaient les gens. Mais il y a ceux qui ignorent que la maladie existe", témoigne Paul Assan, leader pygmée à Peke. (VOA)

RD-Congo : les lanceurs d’alerte de plus en plus menacés  10/08/2021

Il y a une « multiplication des menaces, y compris sous la forme de procédures judiciaires contre des lanceurs d’alerte, membres de mouvements citoyens, organisations de la société civile et des partis politiques » en RDC. C'est le constat du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) pour le premier semestre de cette année 2021.
 
Signe de la persistance de ces dérives : le coordonnateur d’un mouvement citoyen a entamé, dimanche 8 aout, une vie de clandestinité à cause des menaces de mort reçues depuis qu’il a émis des critiques sur la gouvernance du pays. Une affaire qui illustre le climat de menaces contre les militants. (RFI)

Climat tendu en Zambie à l'approche des élections générales  10/08/2021

Edgar Lungu et Hakainde Hichilema s'affronteront jeudi pour la troisième fois. Les seuls sondages publiés donnent des chiffres très différents. Dans le premier, Lungu est donné vainqueur avec 44% des voix. Des chiffres jugés trop beaux pour certains analystes, et qui ont été démentis par un deuxième sondage. L'Afrobaromètre place Hichilema en tête à 24%. Mais une majorité de sondés refusent d'indiquer pour qui ils vont voter, signe d'une peur croissante qui caractérise ce scrutin.
 
Depuis une semaine, l'armée patrouille dans les rues de Lusaka pour maintenir l'ordre, après la mort des trois militants, dont deux du parti au pouvoir. Mais l'opposition, comme de nombreux observateurs, redoute que les soldats n'intimident les électeurs.
 
Le Parti uni pour le développement national est déjà en colère en raison d'un nouveau fichier électoral qui, selon le parti, gonfle l'électorat dans le fief du pouvoir. Sans compter que plusieurs événements de l'opposition ont été empêchés ou dispersés par la police sous prétexte qu'ils enfreignaient les restrictions anti-Covid.
 
Fin juin, Amnesty International avait critiqué les méthodes répressives du gouvernement, n'hésitant pas à parler d'une Zambie « au bord d'une crise des droits humains ». (RFI)

Éthiopie : au Tigré, les rebelles prennent le contrôle de Lalibela, classé au patrimoine Mondial  08/08/2021

Des rebelles tigréens ont pris le contrôle, jeudi, de Lalibela, dans la région d'Ahmara en Éthiopie, ont affirmé plusieurs habitants. Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, ce site est célèbre pour ses églises taillées dans le roc. Washington a appelé, jeudi soir, à "protéger cet héritage culturel". Des rebelles de la région éthiopienne du Tigré, en proie à un conflit armé, se sont emparés, jeudi 5 août, de Lalibela, selon des habitants.
 
Le site, situé dans la région voisine d'Amhara, est célèbre pour ses églises taillées dans le roc et classé au patrimoine mondial de l'Unesco. "Ils sont arrivés dans l'après-midi et il n'y a pas eu de combats. Il n'y avait pas de forces de sécurité dans les environs. Les forces du TPLF (Front de libération du peuple du Tigré) sont dans la ville maintenant", a déclaré l'un d'eux à l'AFP.
 
Les autorités n'ont pour l'instant pas confirmé la prise de Lalibela par les rebelles. Les États-Unis ont appelé les rebelles à "protéger cet héritage culturel", soulignant que Lalibela était "un testament de la civilisation éthiopienne". … L'incursion du TPLF en dehors du Tigré a soulevé de nombreuses critiques à l'étranger.
 
L'ONU a de nouveau appelé cette semaine les belligérants à mettre fin aux hostilités. Un appel renouvelé aussi par Washington jeudi. La diplomatie américaine a notamment exhorté les rebelles tigréens à retirer leurs forces des régions voisines, tout en plaidant plus largement pour des discussions "immédiates et sans conditions préalables" en vue d'un cessez-le-feu. (France24 avec AFP)
 

RDC: qu'est-ce qui explique la baisse des violations de droits de l'homme?  08/08/2021

En RDC, le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) annonce une baisse importante du nombre de violations des droits de l’homme. Moins 20% par rapport au premier trimestre de 2020. C’est encore plus spectaculaire pour les violations à caractère politique, moins 53% par rapport à celles enregistrées en janvier et juin 2020.
 
D’abord, l’éruption du volcan Nyiragongo a un temps perturbé les missions du BCNUDH. Tout comme les manifestations anti-Monusco qui ne lui ont pas toujours permis de collecter les informations dans certains lieux où se déroulaient des violences. Mais au-delà de ces considérations d’ordre méthodologique, ces violations, et surtout celles liées à l’espace politique, semblent avoir baissé pour plusieurs autres raisons.
 
Tout d'abord, la fin de l’état d’urgence sanitaire qui a souvent permis de justifier la répression de rassemblements et manifestations ainsi que la proclamation de l’état de siège qui a un temps calmé les ardeurs des groupes armés. Mais il y aussi la baisse des tensions entre la coalition présidentielle Cach et son partenaire de l’époque, le FCC de Joseph Kabila. (RFI)

La RD Congo visée par une nouvelle attaque meurtrière dans la province d'Ituri  05/08/2021

En République démocratique du Congo, une nouvelle attaque attribuée au groupe armé d'origine ougandaise ADF a fait une quinzaine de morts dans la province d'Ituri, placée en état de siège depuis trois mois afin de lutter contre les massacres de civils. Des renforts militaires sont attendus. Au moins 16 civils ont été tués en Ituri, province troublée de l'est de la République démocratique du Congo, dans une nouvelle attaque attribuée au groupe armé d'origine ougandaise ADF, a-t-on appris mardi 3 août de sources militaire et locale.
 
Selon la société civile locale, les victimes, parmi lesquelles figurent au moins deux femmes, avaient été prises en otages il y a quelques semaines par les rebelles des ADF (Forces démocratiques alliées). Elles ont été exécutées, lundi, "à l'arme blanche sur la route nationale 4 à hauteur de la localité d'Idohu, a précisé Dieudonné Malangai, vice-président de la société civile de la chefferie de Walese Vonkotu, dont fait partie cette commune. (France24 avec AFP)
 

Ethiopie: la chef de l'USAID appelle à un retrait des forces rebelles tigréennes  05/08/2021

La directrice de l'Agence américaine d'aide internationale (USAID) Samantha Power a appelé les forces rebelles tigréennes à se retirer "immédiatement" des régions Amhara et Afar bordant le Tigré où un conflit menace d'enflammer l'Ethiopie tout entière.
 
"Pour que l'aide parvienne à tous ceux qui en ont besoin au #Tigré, alors TOUTES les parties doivent cesser les hostilités", a tweeté mardi soir Samantha Power, en visite en Ethiopie, en appelant les autorités tigréennes à "retirer immédiatement leurs forces" des régions amhara et afar. "Il n'y a pas de solution militaire à ce conflit", a-t-elle ajouté sur Twitter.
 
"Toutes les parties doivent accélérer la délivrance sans contrainte de l'assistance humanitaire à ceux qui sont affectés par le conflit, et le blocus commercial du Tigré doit cesser", a-t-elle ajouté. Le Tigré se trouve depuis plusieurs mois au coeur d'une crise humanitaire grave, avec des centaines de milliers de personnes au bord de la famine, selon les Nations unies. (AFP)

Nigeria: libération de cinq militants anti-Buhari arrêtés en juillet  04/08/2021

La police a libéré mardi cinq Nigérians arrêtés début juillet à Abuja pour avoir porté des vêtements appelant au départ du président Muhammadu Buhari, une semaine après la décision d'une cour de justice de les libérer, a indiqué à l'AFP leur avocat. Ces cinq hommes, qui portaient un tee-shirt avec l'inscription "Buhari doit partir", avaient été arrêtés durant le service d'une église évangélique le dimanche 4 juillet. Ils étaient depuis détenus par le Département de la sécurité d'Etat (DSS), dont les agents étaient à l'origine de leur arrestation.
 
Mercredi 28 juillet, une cour de justice à Abuja devant laquelle les cinq Nigérians avaient comparu pour "atteinte à l'ordre public" avait ordonné leur "libération sous caution", selon un communiqué de leur avocat Tope Temokun. Mais n'est que "le 3 août que la DSS s'est incliné face aux protestations du peuple nigérian et a libéré les cinq", poursuit l'avocat. (AFP)
 
 
 

Au Cameroun, la colère sourde des soldats déployés face à Boko Haram et aux sécessionnistes  04/08/2021

Alors que l’armée camerounaise, régulièrement accusée d’exactions, subit une série de déconvenues dans les régions anglophones et dans le Nord, des protestations émergent au sein de ses rangs. De quoi interpeller le commandement militaire. … L’un de leurs principaux griefs est l’irrégularité des rotations.
 
« Nous sommes déployés pour une durée d’un à trois mois en théorie, mais en pratique, nous restons un an à dix-huit mois en première ligne, révèle un militaire membre de la Force multinationale mixte (FMM – Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad). D’autres quittent le front du Nord pour être directement envoyés dans les régions anglophones », ajoute-t-il. Conséquence de cette situation, les cas d’indisciplines de militaires « épuisés » se multiplient. (Jeune Afrique)
 

Le président tunisien Kaïs Saïed démet les ministres des Finances et de la Communication  04/08/2021

Dans un contexte de crise politique en Tunisie, le président Kaïs Saïed a démis de leurs fonctions les ministres de l'Économie et des Finances, et celui des Communications, ont indiqué, lundi, les services de la présidence. Le chef de l'État a choisi Sihem Boughdiri comme nouveau ministre de l'Économie et des Finances, tandis que Nizar ben Najy dirigera le ministère des Communications, est-il précisé dans le communiqué. (France24 avec Reuters)

Zambie: à l'approche de la présidentielle, le président Lungu déploie l’armée dans le pays  02/08/2021

À moins de deux semaines du scrutin présidentiel et législatif du 12 août, Edgar Lungu a annoncé dimanche 1er août qu’il recourait aux militaires pour suppléer les forces de police afin de limiter les violences pré-électorales. La société civile dénonce une tentative « draconienne » visant à museler l’opposition. …
 
En aucun cas, selon plusieurs universitaires et responsables de la société civile zambienne, cités par l’AFP, qui estiment que la situation ne justifie pas un tel déploiement et dénoncent « une mesure désespérée pour effrayer les électeurs ». Edgar Lungu, élu lors d’un scrutin contesté en 2016, brigue aujourd’hui un deuxième mandat.
 
Son principal rival, Hakainde Hichilema, a été arrêté à plusieurs reprises depuis qu’il a annoncé sa candidature à la présidentielle.Au mois de juin, l’ONG Amnesty international pointait déjà la répression « brutale » menée par le chef de l’État contre toute dissidence, et qualifiait la Zambie de pays « où les droits humains sont en crise ». (RFI)
 
 

Burkina Faso : des enfants soldats toujours plus nombreux  02/08/2021

Début juin, dans la région du Sahel au Burkina Faso, le village de Solhan était victime d’une attaque meurtrière perpétrée par un groupe armée. Ce groupe était majoritairement composé d’enfants et d’adolescents âgés entre 12 et 14 ans. Depuis le début de l’année, le nombre d’enfants recrutés par des groupes armés au Burkina Faso aurait été multiplié par cinq. La pauvreté, l’accès très restreint à l’éducation et les conflits qui endeuillent la région, entre autres, font d’eux les cibles idéales pour les rabatteurs.
 
"Nous voyons sur le terrain des enfants qui ont faim, qui n'ont pas accès à l'éducation. Nous voyons des enfants qui sont en colère parce qu'ils ne comprennent pas ce qui est arrivé à leurs parents qui ont été tués sans explication, sans aucune forme de justice. L'armée commet aussi des exactions devant eux et ces actions contribuent à les traumatiser à vie. Donc, ces enfants sont effectivement très vulnérables et c'est vraiment le moment d'agir", explique Aimouna Ba, responsable des opérations des Femmes pour la Dignité du Sahel. (AfricaNews)

Tanzanie: l'opposition appelle à manifester contre l'arrestation de son leader  02/08/2021

Le principal parti d'opposition tanzanien, Chadema, a appelé samedi à manifester contre l'arrestation de son leader, précisant avoir déposé un recours en justice contre les accusations de "terrorisme" le visant. Le président de Chadema, Freeman Mbowe, a été arrêté il y a dix jours avec d'autres figures du parti à Mwanza, une ville du nord-ouest où ils prévoyaient un rassemblement pour demander des réformes constitutionnelles.
 
Lors d'un point de presse samedi, le secrétaire général du Chadema, John Mnyika, a déclaré que le parti avait déposé un recours juridique, affirmant que M. Mbowe avait été inculpé sans la présence de son avocat, ce qui constitue une violation de ses droits. M. Mnyika a également exhorté les membres et les partisans du parti à manifester pacifiquement contre les accusations "fabriquées" visant M. Mbowe avant la prochaine audience prévue le 5 août. (AFP)

Des centaines de manifestants dans les rues de N'Djamena  31/07/2021

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté jeudi à N'Djamena contre la junte qui dirige le Tchad depuis la mort d'Idriss Déby Itno, encadrées par un fort dispositif policier, a constaté un journaliste de l'AFP. Des associations de la société civile et le parti "Les Transformateurs" de l'opposant Succès Masra ont appelé à manifester contre "la confiscation du pouvoir" du Conseil militaire de transition (CMT), dirigé par le fils d'Idriss Déby, Mahamat Idriss Déby Itno, et "exiger la révision de la charte actuelle et l'organisation d'une conférence nationale souveraine, inclusive et globale". …
 
"Nous marchons pour exiger le rétablissement de la démocratie et de la justice, gages d'une véritable paix", a indiqué à l'AFP Narcisse, un jeune de 22 ans, brandissant une affiche "non à la monarchie". … "Nous allons continuer à marcher jusqu'à l'instauration d'un pouvoir civil. La France doit choisir le peuple tchadien comme son véritable interlocuteur et non un petit groupe d'individus, ou elle sera l'ennemi éternel du peuple tchadien", a déclaré Max Loalngar, porte-parole de Wakit Tamma, une plateforme de l'opposition. (AFP)

RDC: nouvelles arrestations d'officiers au sein des FARDC  30/07/2021

Six militaires, dont cinq officiers supérieurs de l’Armée congolaise basés à Beni, ont été mis à la disposition de la justice militaire mardi 27 juillet. Selon le porte-parole de l’inspection générale des FARDC, ils sont accusés d’avoir détourné les fonds destinés aux troupes déployées dans l’est de la RDC dans le cadre de la lutte contre les groupes armés.
 
C’est dans le cadre d’un contrôle général, lancé depuis plus d’une semaine, et qui concerne les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, placées sous état de siège. Avant eux, 11 autres officiers ont été arrêtés à Bunia. Parmi les officiers concernés, il y a le colonel Polydor Lumbu Mutindu. Il est chargé de l’administration et de la logistique au secteur opérationnel Sukola 1 Grand Nord. Il y a également trois lieutenants-colonels, un major et un sergent. (RFI)

Nigeria : des survivants de la traite des êtres humains s'expriment  30/07/2021

Des survivants de la traite des êtres humains ont manifesté à Abuja, au Nigeria jeudi à la faveur de la journée internationale consacrée à la lutte contre ce phénomène célébrée le 30 juillet. Au Nigeria et dans plusieurs pays, les victimes sont souvent attirées par la perspective d'un bon emploi à l'étranger, mais finissent souvent dans des maisons closes, travaillent comme domestiques ou se livrent à de lourds travaux manuels si elles ne sont pas vendues et sont dans le monde entier.
 
Jeudi, des survivants manifestants ont remis leurs mésaventures au goût du jour. … En 2018, environ 50 000 victimes de la traite des êtres humains ont été détectées et signalées par 148 pays, selon les Nations unies. (AfricaNews)

Covid-19: au Burundi, la situation de deux communes du nord-est alarme  28/07/2021

Dans le nord-est du Burundi, deux communes plutôt rurales, Kiremba et Kirundo, font face depuis la semaine dernière à une brusque flambée de cas de Covid-19. En une semaine, les contaminations ont été multipliées par plus de trois, avec près de 600 cas détectés. La situation à Kiremba et Kirundo est d’autant plus inquiétante que les autorités ne savent pas jusqu’ici de quel variant il s’agit ni d’où il vient. Elles soupçonnent néanmoins une contamination depuis le Rwanda voisin où le variant Delta est désormais majoritaire.
 
Le Burundi est pourtant l’un des derniers pays qui continue de refuser de rejoindre l’initiative Covax, le mécanise mis en place pour fournir les vaccins contre le Covid-19 aux pays africains. Les chiffres sont montés d'un coup. Sur les 119 communes que compte le Burundi, celles de Kirundo et Kiremba ont cumulé à elles seules près de 90% des tests positifs au Covid-19 de tout le pays la semaine dernière. (RFI)
 
 

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