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Au moins 70 migrants secourus en Tunisie  07/01/2022

Ils ont tenté la traversée de la Méditerranée pour rallier l’Europe, ces migrants, ont frôlé l’irréparable. Mis en difficulté par leur embarcation de fortune, ces infortunés se sont réfugiés mardi sur une plateforme pétrolière de Miskar, à 120 kilomètres, au large des côtes tunisiennes. Remis aux autorités tunisiennes, ces 70 migrants ont été admis dans le port d’el-Ketef, à Ben Guerdane, dans le sud de la Tunisie, près de la frontière avec la Libye.
 
Il n'est pas rare que certaines personnes échouées cherchent refuge sur des plateformes pétrolières en mer, bien que les opérateurs préviennent que cela peut être dangereux. Selon le HCR, plus de 100 000 personnes sont arrivées en Italie, Grèce, en Espagne, à Chypre et à Malte l'année dernière par la mer. Mais 1 800 autres ont perdu la vie ou ont été portées disparues lors de leur traversée. (AfricaNews)
 
 

Ouganda : L'écrivain Kakwenza Rukirabashaija est toujours en prison  07/01/2022

Il a été arrêté il y a onze jours mardi 28 décembre chez lui par des soldats en civil après avoir publié des tweets moqueurs à l'égard du fils du président Yoweri Museveni. Depuis, l'auteur de livres satiriques à l'égard du pouvoir serait détenu à l'Unité de renseignement criminel de Naguru Kampala, dans la capitale. La cour de justice a pourtant prononcé lundi 3 janvier sa libération. Les dernières nouvelles qu'ont pu avoir sa famille et son avocat datent de lundi, il y a cinq jours.
 
Les autorités ont effectué une perquisition de son domicile durant laquelle il était présent. C'est là que son épouse, Eva Rukira-Bashaija, a pu le voir pour quelques minutes. … Selon son avocat Maître Eron Kinza, c'est parce qu'il a été torturé, que les autorités n'ont pas souhaité le montrer. À l'issue de l'audience, la justice a autorisé sa libération pour le jour-même mais la décision n'a pas été suivi d'effet. C'est la troisième fois que l'écrivain Kakwenza Rukirabashaija est mis en prison. Ses deux derniers ouvrages lui ont valu deux détentions durant lesquelles il a été torturé. (RFI)
 
 

Au Burkina Faso, plus de 3000 écoles fermées en raison de l’insécurité  06/01/2022

Ce chiffre alarmant a été annoncé, ce mercredi 5 janvier 2022, par le porte-parole du gouvernement, Alkassoum Maïga, à l’issue du Conseil des ministres. Cela représente plus de 13% des écoles du pays. Ce chiffre est en hausse constante depuis plusieurs années. « C’est très impressionnant et il y a des motifs d’inquiétude », a reconnu lui-même le porte-parole du gouvernement.
 
En trois ans, 1 300 écoles supplémentaires ont dû fermer leurs portes en raison de la pression des terroristes. Une situation qui concerne plus de 500 000 élèves et près de 15 000 enseignants. Pourtant le gouvernement l’assure, il fait des efforts. Plus de 200 écoles ont été rouvertes récemment, 25 ont été déplacées dans des localités jugées plus sûres. Selon Alkassoum Maïga, plus de 13 500 élèves déplacés internes ont ainsi pu se réinscrire. (RFI)
 
 

Pékin va nommer un envoyé spécial pour la Corne de l’Afrique  06/01/2022

La Chine va nommer un envoyé spécial pour la Corne de l’Afrique, a annoncé ce jeudi 6 janvier au Kenya le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, marquant la volonté de son pays de s’impliquer diplomatiquement dans cette région en proie à divers conflits. Le chef de la diplomatie chinoise, qui a entamé mercredi une tournée africaine en Érythrée, au Kenya puis aux Comores, a affirmé que la Chine voulait ainsi encourager le dialogue face aux défis de paix et de sécurité.
 
« Nous allons continuer à jouer un rôle encore plus grand pour la paix et la stabilité de la région », a-t-il déclaré en mandarin, traduit par un interprète depuis la ville kényane de Mombasa. … Son annonce coïncide par ailleurs avec l’arrivée de l’envoyé spécial américain pour la Corne de l’Afrique, Jeffrey Feltman, attendu jeudi en Éthiopie, secouée depuis plus d’un an par la guerre opposant l’armée fédérale aux rebelles du Tigré.
 
Selon le département d’État, M. Feltman – dont une démission est cependant attendue à court terme – va tenter une nouvelle fois d’amener les belligérants à la table des négociations, sur fond d’accalmie dans les combats. Les rebelles éthiopiens, qui se rapprochaient il y a quelques semaines d’Addis-Abeba, se sont retirés fin décembre dans leur bastion du Tigré et l’armée fédérale a déclaré qu’elle ne les y pourchasserait pas.
 
Les États-Unis ont provoqué la colère de l’Éthiopie en retirant cette semaine le pays d’un important accord commercial, l’Agoa, en raison des atteintes aux droits humains commises dans le cadre de la guerre. (Le Point)
 

Tchad: les Transformateurs maintiennent leur meeting du 8 janvier  05/01/2022

Au Tchad, le meeting des Transformateurs prévu pour le 8 janvier prochain est maintenu. C’est la décision de la direction du parti politique d’opposition au lendemain de la notification de l’indisponibilité du stade où le parti voulait organiser son rassemblement, par l’Office national de la jeunesse et des sports. Les Transformateurs ont envoyé un courrier le 6 décembre dernier à l’Office national de la jeunesse et des sports pour demander à organiser un meeting ce 8 janvier au stade Idriss Mahamat Ouya, le plus grand de la capitale.
 
Ce lundi 3 janvier, ils ont reçu une réponse de l’institution en charge de la gestion des stades, indiquant qu’à cette date un meeting n’est pas possible parce que l’enceinte sera en réfection. Or sur place mardi matin, rien n’indiquait que le plus grand stade de Ndjamena n’était en travaux. Mais dans l’après-midi, des planches ont été placées autour du stade pour annoncer l’ouverture d’un chantier. …
 
Les Transformateurs qui s’en remettent à l’arbitrage du président du Conseil militaire de transition, maintiennent qu’ils iront au stade Idriss Mahamat Ouya ce samedi 8 janvier et se proposent d’aider à nettoyer l’endroit dès le lendemain d'autant que samedi, on ne travaille pas sur les chantiers au Tchad. (RFI)

Plus de 4 400 migrants morts ou disparus en mer en tentant de rejoindre l’Espagne en 2021, selon le bilan d’une ONG espagnole  04/01/2022

« Ce sont les chiffres de la douleur », a déploré la coautrice du rapport. Plus de 4 400 migrants sont morts ou ont disparu l’an dernier lors de leur traversée en mer vers l’Espagne, soit deux fois plus qu’en 2020, selon un bilan publié par l’ONG espagnole Caminando Fronteras, lundi 3 janvier. L’immense majorité des corps (à 94 %) de ces 4 404 personnes n’ont jamais été retrouvés, ces dernières sont donc comptabilisées comme des disparus.
 
Ce terrible bilan dressé par l’ONG – qui établit ses chiffres grâce aux appels de migrants ou de leurs proches sur ses numéros d’urgence – fait de l’année 2021 la plus meurtrière depuis au moins 2015, date à laquelle remontent les premiers travaux de l’ONG. En 2020, Caminando Fronteras avait recensé 2 170 morts ou disparus.
 
Le bilan de cette ONG pour 2021 est bien supérieur à celui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui a recensé au moins 955 morts ou disparus dans la traversée, depuis le Maroc et l’Algérie, vers l’archipel des Canaries et 324 vers l’Espagne continentale et l’archipel des Baléares. (Le Monde avec AFP)

Plus de 200 kg de cocaïne saisis du véhicule d'un maire au Niger  04/01/2022

L'Afrique de l'Ouest a enregistré une série de saisies record ces dernières années. La police nigérienne a saisi plus de 200 kg de cocaïne d'une valeur d'environ 8,7 millions de dollars qui étaient transportés dans le camion officiel d'un maire, a-t-on appris lundi de deux sources policières. L'incident a eu lieu dimanche dans le nord du pays.
 
Le maire et son chauffeur, qui se trouvaient dans le véhicule au moment des faits, ont été arrêtés avec 199 briques de cocaïne à un poste de contrôle sur la route qui mène au nord d'Agadez, plaque tournante du trafic dans le désert, ont indiqué les sources. Un communiqué de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) du Niger a confirmé qu'une saisie record de plus de 200 kg de cocaïne avait eu lieu à Agadez, sans toutefois donner de détails.
 
L'Afrique de l'Ouest, qui constitue le plus souvent une voie de transit pour les drogues illicites en provenance d'Amérique du Sud et à destination de l'Europe, a enregistré une série de saisies record ces dernières années. Le Sénégal a saisi plus de deux tonnes de cocaïne pure sur un navire au large de sa côte atlantique en octobre, et les autorités gambiennes ont saisi près de trois tonnes en janvier dernier sur une cargaison en provenance de l'Équateur.

Buhari rejette un projet de loi imposant des primaires directes au sein des partis politiques  31/12/2021

Le président nigérian Muhammadu Buhari a rejeté un projet de loi qui visait à modifier le code électoral, déclarant que sa promulgation causerait des troubles au sein des partis politiques. La décision du président provoque de vives réactions de la société civile, des leaders d’opinion et au sein de la population.
 
Le projet de loi comportait des dispositions novatrices pour réduire les fraudes électorales. Il devait permettre notamment la transmission électronique des résultats des élections et imposait des primaires directes au sein des partis politiques. L'idée, selon ses sponsors, est d'éliminer le système de parrainage qui facilite l’imposition des candidats aux partis politiques​.
 
Après son adoption par les deux chambres du parlement fédéral, la Constitution accordait au président 30 jours pour signer le projet de loi. Le président Buhari a envoyé une lettre au parlement pour justifier son refus de ratifier le projet de loi. Ahmed Lawal, le président du Sénat, a lu la lettre du chef de l'État devant les sénateurs.
 
"L’organisation des primaires directes dans plus de 8000 circonscriptions électorales du pays sera un problème difficile pour les partis politiques et la supervision de ces élections par la CENI aura un coût élevé. En plus de ces problèmes signalés, organiser des primaires et les superviser posent des défis sécuritaires majeurs", a argumenté le président. (VOA)
 

Macky Sall invite ses compatriotes à assurer la sécurité du nouveau train express  29/12/2021

Le président sénégalais Macky Sall a invité lundi ses compatriotes à assurer la sécurité et la propreté du Train express régional (TER) de Dakar dont il présidait la cérémonie de mise en service. Lancé par le président Macky Sall pour moderniser les transports, le TER a coûté plus d'un milliard d'euros. Il est censé mettre fin aux bouchons monstres dans la métropole ouest-africaine.
 
Le train doit relier en une vingtaine de minutes les 36 km séparant Dakar de la ville de Diamniadio, un tronçon sur lequel les usagers perdent habituellement des heures en voiture. Les trains vont rouler à une vitesse de pointe de 160 km/h et pourront transporter 115.000 personnes par jour, de 5 heures à 22 heures, selon les promoteurs. Les rotations seront effectuées par 15 rames de quatre voitures chacune, construites par le groupe français Alstom.
 
"Je vous invite à vous approprier le TER et à assurer la sécurité et la propreté", a déclaré M. Sall à ses concitoyens, "il est dangereux de jeter des instruments métaliques sur les rails". "Nous devons en faire notre patrimoine pour les générations actuelles et les générations futures", a ajouté le chef de l'Etat qui a annoncé qu'un second tronçon du TER mènerait le train à l'aéroport international Blaise Diagne.
 
L'ambassadeur de France au Sénégal Philippe Lalliot a déclaré que Paris était prêt à participer à cette deuxième phase du TER, saluant en ce moyen de transport "un instrument efficace au service de la mobilité urbaine". (VOA)
 

L'ONU rend hommage à l'archevêque Desmond Tutu  29/12/2021

Le chef de l'ONU s’est déclaré profondément attristé d'apprendre le décès du leader anti-apartheid et militant des droits de l'homme, décédé au Cap, en Afrique du Sud, plus tôt dans la journée. Il avait 90 ans. « L'archevêque Tutu était une figure mondiale imposante pour la paix et une inspiration pour les générations à travers le monde. Pendant les jours les plus sombres de l'apartheid, il était un phare pour la justice sociale, la liberté et la résistance non violente », a-t-il déclaré dans un communiqué.
 
M. Guterres a salué la détermination sans faille de l'archevêque Tutu à construire une solidarité mondiale pour une Afrique du Sud libre et démocratique, pour laquelle il a reçu le prix Nobel de la paix en 1984. Il a ajouté qu'en tant que président de la Commission vérité et réconciliation, Desmond Tutu avait également apporté une contribution importante pour assurer une transition pacifique, mais juste, vers une Afrique du Sud démocratique.
 
« Sa grande sagesse et son expérience ont toujours été communiquées avec humanité, humour et chaleur », a déclaré M. Guterres. Le Secrétaire général a qualifié Desmond Tutu de « champion indéfectible du multilatéralisme », soulignant les rôles importants qu'il a joués, notamment en tant que membre du Comité consultatif des Nations Unies sur la prévention du génocide et d’une mission d'enquête de haut niveau à Gaza en 2008. (ONU Info)

Afrique: La liberté de la presse reste très fragile en Afrique  29/12/2021

L'instabilité politique et les coups d'État comme au Soudan, au Mali, en Guinée ou au Tchad, ont participé à la dégradation des conditions de travail des médias. Dans son bilan annuel sur des exactions commises à l'encontre des journalistes, publié en décembre, l'ONG Reporters sans frontières (RSF) tire la sonnette d'alarme sur le nombre croissant de journalistes détenus dans le monde.
 
Avec plus de 100 journalistes arrêtés arbitrairement et 26 autres toujours détenus en 2021, l'Afrique ne fait pas exception, selon le rapport de RSF. L'Afrique de l'Est est la région la plus hostile à la liberté des médias sur le continent, note Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. "Au cours de l'année en Afrique subsaharienne, 26 journalistes étaient détenus au moment de la publication de notre bilan, principalement au Cameroun, au Bénin, en Éthiopie, au Nigeria, en Ouganda, au Soudan et en Érythrée." (DW)
 
 

Mali : ouverture d'une consultation devant fixer l'agenda du retour à un pouvoir civil  28/12/2021

Les autorités maliennes dominées par les militaires ont lancé lundi la phase finale des consultations nationales censées constituer le préalable à des élections et un retour des civils au pouvoir. Ces Assises nationales de la refondation sont présentées par les autorités comme un moment crucial de la transition ouverte après le putsch de 2020 mais boycottées par de nombreuses organisations. …
 
Le 11 décembre, le Cadre d'échange, réunion de plusieurs partis et regroupements de partis, a jugé dans un communiqué que ces Assises n'étaient qu'une "manœuvre dilatoire" destinée à prolonger la transition, de la part d'un gouvernement "sans repère, ni boussole". Un jour auparavant, d'autres acteurs importants, au sein d'un Cadre stratégique permanent (CSP), avaient eux aussi prévenu que les conclusions des Assises ne les engageraient "nullement".
 
Le Mali a été le théâtre de deux coups d'État militaires en moins d'un an, en août 2020 et mai 2021. Les militaires s'étaient engagés sous la pression de la Cédéao, médiatrice, et d'une partie de la communauté internationale, à remettre le pouvoir aux civils après des élections présidentielle et législatives programmées en février 2022. Mais les autorités ont finalement notifié à la Cédéao être dans l'incapacité de respecter le calendrier convenu. (Belga)
 
 

Somalie : le président Farmajo suspend le Premier ministre sur fond de conflit électoral  27/12/2021

Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed a annoncé, lundi 27 décembre, qu'il suspendait le Premier ministre Mohamed Hussein Roble, au lendemain d'un différend public à propos des élections, longtemps retardées dans ce pays instable de la Corne de l'Afrique. … Dimanche, le Premier ministre a accusé le président de saboter le processus électoral, après la décision du chef de l'État de lui retirer la charge d'organiser les élections, longuement attendues et à l'origine d'une grave crise institutionnelle.
 
Président depuis 2017, Farmajo a vu son mandat expirer le 8 février sans avoir pu s'entendre avec les dirigeants régionaux sur l'organisation des élections, régies en Somalie par un système électoral complexe et indirect. L'annonce mi-avril de la prolongation de son mandat pour deux ans avait provoqué des affrontements armés à Mogadiscio.
 
De nombreux observateurs estiment que la crise au sommet de l'État et l'impasse électorale détournent l'attention de problèmes plus importants de la Somalie, comme l'insurrection des Shebab qui secoue le pays depuis 2007. (France24 avec AFP)
 

La Somalie est confrontée à son pire épisode de sécheresse depuis des décennies  24/12/2021

Puits à sec, manque de pâturage, troupeaux de bétails qui meurent de faim et de soif à grande échelle, et flambée des prix de certaines denrées alimentaires – +30 à 60% pour le maïs et le sorgho dans certaines régions par exemple... Le mode de vie des Somaliens est profondément bouleversé par la sécheresse qui s’installe dans le pays.
 
Les trois dernières saisons de pluie ont été mauvaises et la prochaine s’annonce plus pauvre encore. C’est donc, alerte l’ONU, le plus long et le plus dramatique épisode de sécheresse dans le pays en quatre décennies. À ce rythme, les prochaines récoltes seront maigres, elles aussi : 50 à 70% en deçà de la moyenne sur dix ans selon les prévisions.
 
Depuis janvier, 170 000 personnes ont déjà fui leur maison à la recherche d’eau, de nourriture ou de pâturage. Quelque 4,6 millions de personnes pourraient avoir besoin d’une aide alimentaire d'ici au mois de mai, dont 300 000 enfants de moins de 5 ans à risque de malnutrition.
 
« Si nous ne les aidons pas dans un délai rapide, ils mourront », ont alerté lundi les Nations unies au moment de lancer un appel à contribution d'1,5 milliard de dollars pour financer la réponse à cette crise dans un pays où déjà sept habitants sur dix vivent sous le seuil de pauvreté, également affectés par des décennies de conflit et des invasions récurrentes de criquets pèlerins. (RFI)
 

Madagascar : un naufrage fait au moins 64 morts, crash d'un hélicoptère de l'armée  23/12/2021

Au moins 64 personnes ont péri dans le naufrage d'un navire au large du nord-est de Madagascar, lundi 20 décembre, tandis qu’un hélicoptère de l'armée de l'air qui participait aux secours s’est écrasé, a-t-on appris mercredi. "Vingt-cinq corps ont été repêchés ce matin aux abords de l'île Sainte-Marie, probablement à cause des courants marins. Ce qui porte le total des morts à 64", a confirmé à l'AFP le général de gendarmerie Zafisambatra Ravoavy.
 
Le navire avait embarqué quelque 130 passagers et 50 d'entre eux ont pu être sauvés. Il reste une quinzaine de disparus et les recherches se poursuivent. Ce bateau en bois de transport de marchandises était parti lundi matin de la petite localité d'Antseraka en direction de Soanierana-Ivongo, près d'une centaine de kilomètres plus au sud sur la côte. Il n'était pas autorisé à embarquer des passagers, ont affirmé les autorités maritimes. …
 
La journée est devenue encore plus dramatique lorsqu’un hélicoptère de l'armée de l'air s'est écrasé au large des côtes, laissant deux disparus et deux survivants, dont le secrétaire d'État à la Gendarmerie qui a nagé près de douze heures pour rejoindre le rivage, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie et des autorités maritimes. L'hélicoptère transportait en outre trois gendarmes. L'un d'eux, éjecté en même temps que le secrétaire d'État et général, Serge Gellé, a également survécu. Les deux autres gendarmes, dont le pilote, sont portés disparus, selon ces sources. (France24 avec AFP)

Le Burkina Faso redouble d'efforts pour vacciner la population  23/12/2021

Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, le pays compte 450 cas, dont deux cas du variant Omicron. Comme chaque année, la période de l’harmattan de novembre à février est propice à la propagation des infections respiratoires. Le gouvernement appelle donc au respect des mesures barrières.
 
Pour permettre aux populations d’accéder aux doses anti-Covid-19, une campagne intensive de vaccination est en cours depuis le 14 décembre. Plusieurs sites mobiles ont été installés sur certains espaces publics. Avec comme ambition de vacciner 10% de la population âgée de 18 ans et plus.
 
Cette campagne concerne quatre régions du pays : le Centre, le Centre-Ouest, les Hauts Bassins, le Sud-Ouest, considérés comme l’épicentre de la maladie dans le pays. Les vaccinodromes installés dans le cadre de la stratégie avancée de vaccination constituent des opportunités pour les populations. Chaque équipe accueille par jour environ 100 candidats pour la vaccination.
 
« L'occasion ne s'était pas présentée précisément. Comme j'habite en campagne, je me suis dit que c'était mieux de le faire avant de repartir », explique un jeune homme. « En passant ici, j'ai lu la publicité affichée et je suis venu me faire vacciner », dit un autre. (RFI)
 
 
 

Libye : vers un report inéluctable de la présidentielle ?  17/12/2021

La campagne électorale de l’élection présidentielle en Libye n’a toujours pas débuté, alors que 2,5 millions d’électeurs sont censés se rendre aux urnes dans neuf jours, le 24 décembre. Pis, la liste définitive et officielle des candidats n’a toujours pas été dévoilée par la Haute commission nationale électorale (HNEC), alors qu'elle devait être annoncée au plus tard quinze jours avant la date du scrutin. Sa publication a même été reportée sine die, le 11 décembre, par la HNEC, qui est sous le feu des critiques.
 
Un scrutin censé être l’aboutissement d’un interminable processus politique parrainé par l’ONU, après la décennie de chaos qui avait suivi la chute du régime du colonel Kadhafi en 2011, et de luttes fratricides entre deux camps rivaux, l’un dans l’Ouest et l’autre dans l’Est. Ce n’est pas tout, puisqu’à quelques jours du scrutin, la loi électorale ne fait toujours pas l’unanimité dans le pays. Un texte qui n'a pas été voté par le Parlement, mais directement ratifié par son chef, Aguila Saleh, un allié de l’un des principaux candidats, le maréchal Khalifa Haftar qui contrôle de facto l'est et une partie du sud de la Libye. (France24)
 
 

En Ethiopie, un journaliste indépendant d’Associated Press arrêté  17/12/2021

Un vidéo-journaliste indépendant travaillant pour Associated Press (AP) a été arrêté en Ethiopie, pays en guerre depuis plus d’un an, ont annoncé, mercredi 15 décembre, l’agence de presse américaine et des médias d’Etat. AP a demandé la libération immédiate d’Amir Aman Kiyaro, qui a été arrêté dans la capitale, Addis-Abeba, le 28 novembre, au retour d’un reportage.
 
Les journalistes travaillant en Ethiopie sont soumis à de sévères restrictions dans le cadre de l’état d’urgence national décrété en novembre par le gouvernement, enlisé dans une guerre qui dure depuis treize mois avec les rebelles de la région du Tigré, dans le nord du pays. Deux autres journalistes locaux, identifiés par les médias d’Etat comme Thomas Engida et Addisu Mulneh, ont également été arrêtés. Des images des trois hommes, ainsi que leur carte d’identité, ont été diffusées par les médias d’Etat dans un reportage vidéo sur leur arrestation.
 
« Associated Press est extrêmement préoccupée par le fait qu’un de nos pigistes, Amir Aman Kiyaro, ait été détenu par le gouvernement éthiopien et accusé de promouvoir le terrorisme », a déclaré Julie Pace, vice-présidente et rédactrice en chef d’AP, dans un communiqué.
 
« Ces allégations sont sans fondement. Kiyaro est un journaliste indépendant qui a fait un travail important en Ethiopie sur toutes les parties du conflit. Nous appelons le gouvernement éthiopien à libérer Kiyaro immédiatement. » (Le Monde avec AFP)
 
 

L'ONU prolonge sa mission mais réduit ses effectifs à Abyei entre les deux Soudan  17/12/2021

Le Conseil de sécurité de l'ONU vient d'approuver à l'unanimité une résolution prolongeant de 5 mois sa mission de paix à Abyei, une région frontalière et pétrolière disputée entre le Soudan et le Soudan du Sud, en réduisant ses effectifs. La résolution, rédigée par les Etats-Unis, prévoit une extension jusqu'au 15 mai 2022 et une réduction du nombre de Casques bleus à 3.250 contre les quelque 4.000 autorisés jusqu'à présent dans la mission Fisnua dont le mandat expirait mercredi soir.
 
Le secrétaire général de l'ONU avait proposé dans un récent rapport deux réductions possibles, une à 3.250, l'autre à 2.900. Il y a un mois, les Etats-Unis n'avaient pas réussi à faire accepter à leurs partenaires un projet de résolution étendant de 6 mois la mission de l'ONU et avaient dû se contenter d'une prolongation technique d'un mois pour donner davantage de temps aux négociations.
 
Dans sa résolution, le Conseil de sécurité "prie instamment les deux gouvernements (du Soudan et du Soudan du Sud) de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir qu'Abyei soit effectivement démilitarisée, notamment par le biais de programmes de désarmement si nécessaire". (Belga)
 
 
 

Bénin: l'opposition mobilisée après la lourde condamnation de Reckya Madougou  13/12/2021

Les réactions s’enchaînent après la condamnation de l’opposante Reckya Madougou à 20 ans de prison. Il y a de la sidération chez les Béninois et de l'indignation au sein de l’opposition, toutes tendances confondues. Le parti Les Démocrates de l’opposante a évoqué cette condamnation au cours d’un conseil national extraordinaire, tenu samedi 11 décembre. Une réunion pour désapprouver et dénoncer une justice qui serait aux ordres et écraserait les adversaires du pouvoir.
 
… La déclaration finale du conseil national a dénoncé une justice expéditive. Pour Basile Ahossi, vice-président du parti, cela ressemble à une chasse aux Démocrates. Et pour illustrer son propos, il dresse cet historique : « Notre candidate a été recalée. Puis, en mars, elle a été kidnappée et jetée en prison. Nous nous attendions à ce que les élections passées, le pouvoir chercherait à apaiser la tension. Mais 20 ans de prison, c’est une vie qu’on est en train de détruire. » (RFI)
 
 
 

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