| 05/11/2025 | 573 vues
EDITORIAL
Après une décennie de détention à la Haye et moins de trois mois après son acquittement définitif de toutes charges de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, Laurent Gbagbo revient chez lui, ce jeudi 17 juin, en grandes pompes. A 15H45 GMT, l’avion qui le ramène de Bruxelles se posera sur le tarmac de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Une voiture officielle le déposera à l’entrée du pavillon présidentiel où, en présence de ses proches et des représentants du président Alassane Ouattara, il dira ses premiers mots en faveur du projet de «réconciliation nationale» pour lequel il a indiqué vouloir travailler de toutes ses forces, comme l’y a invité son ennemi intime.
La page prison tournée, l’ancien chef d’Etat peut derechef se consacrer donc à la politique, son ADN. Entre les murs de la détention à Scheveningen et l’escale prolongée de Bruxelles pour préparer son retour au pays natal, le «camarade Laurent» a sans doute commencé à mettre en place les scénarios qui constitueront une nouvelle séquence dans une carrière politique de très haute intensité. Entre les défis liés à la reprise en main d’un Front populaire ivoirien (FPI) éclaté en morceaux dont un aux mains de son ex-fidèle Pascal Affi-Nguessan, le solde des comptes restant à faire avec la (toujours ?) puissante Simone Ehivet, Laurent Gbagbo devra retrouver l’inspiration, l’influence, la place et l’autorité qui avaient fait de sa personne un cœur-réacteur de la vie politique ivoirienne. C’est ce potentiel renouvelé d’attraction sur de nombreux segments de la société ivoirienne qui lui permettra surtout de revenir au centre d’un jeu que ses concurrents Bédié et Ouattara ne se résignent pas encore à quitter et que des jeunes loups déjà pressés ou en embuscade se plairaient à contrôler pour affirmer l’émergence d’une nouvelle génération de cadres politiques biberonnés à la sauce post Houphouët. Y parviendra-t-il ? L’histoire à venir le dira à travers les contes qui en feront le contenu.
Ce qui semble certain, c’est que Laurent Gbagbo sera sous étroite surveillance des autorités politiques ivoiriennes, et en premier lieu d’Alassane Ouattara lui-même. Il est probable que sa condamnation judiciaire à vingt ans de prison dans un des volets de l’affaire des effractions d’agences de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Abidjan, Bouaké, Korhogo et Man ne sera pas exécutée par la justice ivoirienne. Par contre, cette même décision judiciaire pourrait être en permanence l’épée de Damoclès par lequel il sera tenu de ne pas franchir la ligne rouge qui pourrait rebasculer le pays dans un nouveau cycle de violences. Gbagbo n’y a aucun intérêt et n’y pense peut-être même pas !
L’attitude des héritiers politiques
Dans le vif de ses brûlantes retrouvailles avec son monde naturel de la politique, cet éternel activiste de 76 ans, fondateur du FPI dans la clandestinité en 1982, syndicaliste radical et historien sorbonnard, trouvera peut-être le temps de se reposer un peu. A Gagnoa, son fief politique et affectif du grand-ouest d’abord. Puis à Abidjan, centre bouillant du marigot ivoirien, avant de lâcher ses filets de part et d’autre de la Lagune Ebrié.
Selon « Jeune Afrique », les avantages liés à ses anciennes fonctions sont les suivantes : des indemnités mensuelles globales de 17 millions de FCFA, une équipe de sécurité de dix agents, un cabinet de cinq membres, une demi-douzaine d’employés de maison, trois voitures avec chauffeurs… Mais suivant la formule macronienne du «en même temps», Laurent Gbagbo ne manquerait pas de négocier le paiement de ses émoluments d’ancien président de la république, une petite fortune non versée dans ses comptes bancaires pendant la durée de sa détention à Scheveningen. Une issue heureuse à cette requête éventuelle dépendra sûrement de la posture qu’il choisira d’adopter à l’égard du président Alassane Ouattara, détenteur des bourses du Trésor ivoirien.
Ses héritiers politiques présomptifs le laisseront-ils dérouler un schéma de «réconciliation nationale» qui lui donnerait un statut de «patriarche» de la paix et de la stabilité et qui rassurerait Alassane Ouattara tout en neutralisant leurs ambitions légitimes ? Difficile d’y-voir-clair pour le moment !
La page prison tournée, l’ancien chef d’Etat peut derechef se consacrer donc à la politique, son ADN. Entre les murs de la détention à Scheveningen et l’escale prolongée de Bruxelles pour préparer son retour au pays natal, le «camarade Laurent» a sans doute commencé à mettre en place les scénarios qui constitueront une nouvelle séquence dans une carrière politique de très haute intensité. Entre les défis liés à la reprise en main d’un Front populaire ivoirien (FPI) éclaté en morceaux dont un aux mains de son ex-fidèle Pascal Affi-Nguessan, le solde des comptes restant à faire avec la (toujours ?) puissante Simone Ehivet, Laurent Gbagbo devra retrouver l’inspiration, l’influence, la place et l’autorité qui avaient fait de sa personne un cœur-réacteur de la vie politique ivoirienne. C’est ce potentiel renouvelé d’attraction sur de nombreux segments de la société ivoirienne qui lui permettra surtout de revenir au centre d’un jeu que ses concurrents Bédié et Ouattara ne se résignent pas encore à quitter et que des jeunes loups déjà pressés ou en embuscade se plairaient à contrôler pour affirmer l’émergence d’une nouvelle génération de cadres politiques biberonnés à la sauce post Houphouët. Y parviendra-t-il ? L’histoire à venir le dira à travers les contes qui en feront le contenu.
Ce qui semble certain, c’est que Laurent Gbagbo sera sous étroite surveillance des autorités politiques ivoiriennes, et en premier lieu d’Alassane Ouattara lui-même. Il est probable que sa condamnation judiciaire à vingt ans de prison dans un des volets de l’affaire des effractions d’agences de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Abidjan, Bouaké, Korhogo et Man ne sera pas exécutée par la justice ivoirienne. Par contre, cette même décision judiciaire pourrait être en permanence l’épée de Damoclès par lequel il sera tenu de ne pas franchir la ligne rouge qui pourrait rebasculer le pays dans un nouveau cycle de violences. Gbagbo n’y a aucun intérêt et n’y pense peut-être même pas !
L’attitude des héritiers politiques
Dans le vif de ses brûlantes retrouvailles avec son monde naturel de la politique, cet éternel activiste de 76 ans, fondateur du FPI dans la clandestinité en 1982, syndicaliste radical et historien sorbonnard, trouvera peut-être le temps de se reposer un peu. A Gagnoa, son fief politique et affectif du grand-ouest d’abord. Puis à Abidjan, centre bouillant du marigot ivoirien, avant de lâcher ses filets de part et d’autre de la Lagune Ebrié.
Selon « Jeune Afrique », les avantages liés à ses anciennes fonctions sont les suivantes : des indemnités mensuelles globales de 17 millions de FCFA, une équipe de sécurité de dix agents, un cabinet de cinq membres, une demi-douzaine d’employés de maison, trois voitures avec chauffeurs… Mais suivant la formule macronienne du «en même temps», Laurent Gbagbo ne manquerait pas de négocier le paiement de ses émoluments d’ancien président de la république, une petite fortune non versée dans ses comptes bancaires pendant la durée de sa détention à Scheveningen. Une issue heureuse à cette requête éventuelle dépendra sûrement de la posture qu’il choisira d’adopter à l’égard du président Alassane Ouattara, détenteur des bourses du Trésor ivoirien.
Ses héritiers politiques présomptifs le laisseront-ils dérouler un schéma de «réconciliation nationale» qui lui donnerait un statut de «patriarche» de la paix et de la stabilité et qui rassurerait Alassane Ouattara tout en neutralisant leurs ambitions légitimes ? Difficile d’y-voir-clair pour le moment !
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La mort violente survenue au commissariat central de police de Dakar du jeune Abdou Faye, complice présumé du repris de justice Baye Modou Fall surnommé «Boy Djinné», vient allonger la liste longue des personnes qui perdent la vie entre les mains des policiers sénégalais. Selon le rapport d’autopsie publié par le quotidien «Libération» (proche du pouvoir) et par le site Seneweb.com, Abdou Faye est décédé «suite à une anoxie cérébrale et une asphyxie mécanique provoquée par une pendaison.» Des éléments tirés du certificat de genre de mort établi par le chef du Service d’anatomie et de cytologie de l’Hôpital général Idrissa Pouye (ex Hôpital général de Grand-Yoff, Hoggy).
Cette thèse du suicide n’emporte pas encore la conviction des autres parties impliquées dans ce dossier. Le père du garçon défunt, Pape Aly Faye, l’a réfutée de manière catégorique lors d’une conférence de presse tenue jeudi au siège du mouvement «Frapp France Dégage». Visiblement surpris par la tournure des événements, il s’est étonné du laxisme à l’égard d’un gardé à vue considéré comme un complice d’un «as» de l’évasion. A ses yeux, cette affaire doit être «portée devant les tribunaux (afin d’être) tirée au clair», a-t-il indiqué sur le site Dakarmatin.com.
Pour Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International au Sénégal, « la responsabilité de la police est engagée.» D’où la nécessité de « faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles cette personne a pu se suicider » dans les locaux du commissariat central de Dakar, a-t-il souligné dans les colonnes du site Pressafrik.com.
Habitué de longue date aux environnements de travail des forces de sécurité, Gassama rappelle une règle principale liée à la détention de personnes. « Quelqu’un qui est gardé à vue est censé être à la vue de la police. Celle-ci doit non seulement le surveiller dans cette chambre de sûreté, mais elle doit aussi s’assurer qu’il n’y entre avec aucun élément qui puisse lui faire du mal, y compris de se suicider par pendaison.»
Selon Guy Marius Sagna du mouvement «Frapp», «l’Etat du Sénégal nous a habitués à maquiller des morts du fait de la violence de sa police ou de sa gendarmerie en suicide. (Elle) nous a habitués à imposer aux familles des victimes de violence policière ou de la gendarmerie ce que l’on appelle un déni de justice.»
La mort d’Abdou Faye remet au goût du jour (ou du contexte) les traitements que les forces de police et de gendarmerie infligent aux personnes en détention avant leurs procès.
L’absence de sanctions réelles contre les auteurs de ces «morts suspectes», les protections présumées que leur assurent les hiérarchies et l’absence de procès devant les tribunaux ont encouragé la poursuite de comportements inqualifiables entre commissariats de police et brigades de gendarmerie contre des citoyens ayant droit à la dignité et à la préservation de leur intégrité physique.
Dans son Rapport 2020, le Département d’Etat américain relève d‘ailleurs la commission de meurtres arbitraires ou illégaux avec au moins des cas documentés survenus à Fatick (mars 2020) et Diourbel (mai 2020) et attribués à des agents de police.
Dans des conditions normales d’exercice de la transparence, la famille d’Abdou Faye ainsi que des organisations de défense de droits humains doivent être associées de façon étroite à l’autopsie du corps du défunt. Il peut ne pas être trop tard pour le faire car c’est le seul moyen de mettre un terme aux suspicions légitimes entourant la mort de l’ex gardé à vue (et d’autres dans un passé récent). Cette ambition suppose que la police (ici) et la gendarmerie cessent d’être à la fois juges et parties quand leurs services sont en mises en cause dans la disparition brutale de personnes détenues. A cet effet, la piste d’une enquête sérieuse dans laquelle la police ne serait qu’une des parties s’avère indispensable pour la manifestation de la vérité. Sinon, comme le dit Alioune Tine, directeur du Think-Tank Afrikajom Center, des organisations de la société civile se verraient contraintes un jour ou un autre de recourir à des juridictions internationales. C’est à la toute-puissance de la police et de la gendarmerie au détriment des citoyens qui tombent entre leurs mains qu’il faut mettre un terme à travers un système de transparence inclusif. La démocratie aura toujours un coup.
Cette thèse du suicide n’emporte pas encore la conviction des autres parties impliquées dans ce dossier. Le père du garçon défunt, Pape Aly Faye, l’a réfutée de manière catégorique lors d’une conférence de presse tenue jeudi au siège du mouvement «Frapp France Dégage». Visiblement surpris par la tournure des événements, il s’est étonné du laxisme à l’égard d’un gardé à vue considéré comme un complice d’un «as» de l’évasion. A ses yeux, cette affaire doit être «portée devant les tribunaux (afin d’être) tirée au clair», a-t-il indiqué sur le site Dakarmatin.com.
Pour Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International au Sénégal, « la responsabilité de la police est engagée.» D’où la nécessité de « faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles cette personne a pu se suicider » dans les locaux du commissariat central de Dakar, a-t-il souligné dans les colonnes du site Pressafrik.com.
Habitué de longue date aux environnements de travail des forces de sécurité, Gassama rappelle une règle principale liée à la détention de personnes. « Quelqu’un qui est gardé à vue est censé être à la vue de la police. Celle-ci doit non seulement le surveiller dans cette chambre de sûreté, mais elle doit aussi s’assurer qu’il n’y entre avec aucun élément qui puisse lui faire du mal, y compris de se suicider par pendaison.»
Selon Guy Marius Sagna du mouvement «Frapp», «l’Etat du Sénégal nous a habitués à maquiller des morts du fait de la violence de sa police ou de sa gendarmerie en suicide. (Elle) nous a habitués à imposer aux familles des victimes de violence policière ou de la gendarmerie ce que l’on appelle un déni de justice.»
La mort d’Abdou Faye remet au goût du jour (ou du contexte) les traitements que les forces de police et de gendarmerie infligent aux personnes en détention avant leurs procès.
L’absence de sanctions réelles contre les auteurs de ces «morts suspectes», les protections présumées que leur assurent les hiérarchies et l’absence de procès devant les tribunaux ont encouragé la poursuite de comportements inqualifiables entre commissariats de police et brigades de gendarmerie contre des citoyens ayant droit à la dignité et à la préservation de leur intégrité physique.
Dans son Rapport 2020, le Département d’Etat américain relève d‘ailleurs la commission de meurtres arbitraires ou illégaux avec au moins des cas documentés survenus à Fatick (mars 2020) et Diourbel (mai 2020) et attribués à des agents de police.
Dans des conditions normales d’exercice de la transparence, la famille d’Abdou Faye ainsi que des organisations de défense de droits humains doivent être associées de façon étroite à l’autopsie du corps du défunt. Il peut ne pas être trop tard pour le faire car c’est le seul moyen de mettre un terme aux suspicions légitimes entourant la mort de l’ex gardé à vue (et d’autres dans un passé récent). Cette ambition suppose que la police (ici) et la gendarmerie cessent d’être à la fois juges et parties quand leurs services sont en mises en cause dans la disparition brutale de personnes détenues. A cet effet, la piste d’une enquête sérieuse dans laquelle la police ne serait qu’une des parties s’avère indispensable pour la manifestation de la vérité. Sinon, comme le dit Alioune Tine, directeur du Think-Tank Afrikajom Center, des organisations de la société civile se verraient contraintes un jour ou un autre de recourir à des juridictions internationales. C’est à la toute-puissance de la police et de la gendarmerie au détriment des citoyens qui tombent entre leurs mains qu’il faut mettre un terme à travers un système de transparence inclusif. La démocratie aura toujours un coup.
Ainsi donc, après moult atermoiements, le président sénégalais a décidé de se payer un nouvel avion de commandement dit neuf. En l’occurrence, il s’agit d’un Airbus A320neo. Selon plusieurs sources dont le magazine économique français «Challenges», le prix catalogue de ce type d’appareil est de 108 millions de dollars Us, soit environ 60 milliards de FCFA. En s’abritant derrière la supercherie classique du secret-défense, Oumar Guèye, le ministre porte-parole du gouvernement sénégalais, a refusé de dévoiler le prix d’achat de l’avion, au grand dam des contribuables sénégalais qui ont financé cette acquisition. Mais selon ses propos, la dernière tranche des 60 milliards FCFA dus à Airbus sera soldée en juillet prochain en même temps que la réception de l’avion. Le jeu de cache-cache prend fin : depuis plusieurs mois, la Pointe de Sarène avait disparu des radars et le président voyageait autrement… On se doutait que Macky Sall n’allait pas continuer à «squatter» des aéronefs privés, une image de SAF (Sans Avion Fixe) qui contrastait avec son nouveau «leadership»…
Le 18 mai dernier, le président Macky Sall était à Paris comme une des stars du « Sommet sur le financement des économies africaines » pour demander l’annulation de la dette des pays pauvres, notamment d’Afrique. Du reste, cette posture était devenue son principal «combat» depuis que le président Emmanuel Macron avait choisi de lui faire porter le costume de porte-étendard des Etats du continent pour rebattre les cartes d’une dette qui, feignent-ils de penser, serait le plus gros frein aux politiques de développement et d’émergence.
Le chef de l’Etat sénégalais est libre de se prendre au sérieux ou de tomber dans le jeu de rôles que la France de son « cher Emmanuel » entend lui faire jouer pour des desseins qui lui sont propres au plan international. La réalité est que cette acquisition d’un avion neuf pour ses déplacements, ceux de sa famille et ceux de ses collaborateurs est une insulte délibérée aux populations sénégalaises, aux millions d’entre eux qui souffrent au quotidien des conséquences nées des politiques de mal gouvernance publique. C’est un pied-de-nez arrogant à tous ces malades qui meurent à l’infini aux portes et à l’intérieur des hôpitaux et établissements de santé publics victimes des sous-investissements de l’Etat et de ses démembrements. C’est une agression préméditée contre ces dizaines de milliers de travailleurs refoulés dans la précarité vitale par l’échec et le sabotage des structures publiques ou parapublics qui ont été leurs employeurs.
Le cynisme au cœur, c’est ainsi et seulement que l’ont peut qualifier cette nouvelle incartade présidentielle. Une caprice de plus dans l’impressionnante liste de reniements que le président Sall s’échine chaque jour à épaissir, au mépris de ses engagements initiaux lors de sa longue traversée du désert sénégalais. Mais ne faisons pas la fine bouche : il y a bien longtemps que la surprise - en tant que phénomène - ne devrait plus être invoquée en ce qui concerne les actes que pose notre cher président de la république ! Il est comme il est. A moins de trois ans de sa retraite présidentielle, pourquoi se priverait-il d’un des avatars majestueux de la souveraineté d’Etat ? Le pire est à venir.
Le 18 mai dernier, le président Macky Sall était à Paris comme une des stars du « Sommet sur le financement des économies africaines » pour demander l’annulation de la dette des pays pauvres, notamment d’Afrique. Du reste, cette posture était devenue son principal «combat» depuis que le président Emmanuel Macron avait choisi de lui faire porter le costume de porte-étendard des Etats du continent pour rebattre les cartes d’une dette qui, feignent-ils de penser, serait le plus gros frein aux politiques de développement et d’émergence.
Le chef de l’Etat sénégalais est libre de se prendre au sérieux ou de tomber dans le jeu de rôles que la France de son « cher Emmanuel » entend lui faire jouer pour des desseins qui lui sont propres au plan international. La réalité est que cette acquisition d’un avion neuf pour ses déplacements, ceux de sa famille et ceux de ses collaborateurs est une insulte délibérée aux populations sénégalaises, aux millions d’entre eux qui souffrent au quotidien des conséquences nées des politiques de mal gouvernance publique. C’est un pied-de-nez arrogant à tous ces malades qui meurent à l’infini aux portes et à l’intérieur des hôpitaux et établissements de santé publics victimes des sous-investissements de l’Etat et de ses démembrements. C’est une agression préméditée contre ces dizaines de milliers de travailleurs refoulés dans la précarité vitale par l’échec et le sabotage des structures publiques ou parapublics qui ont été leurs employeurs.
Le cynisme au cœur, c’est ainsi et seulement que l’ont peut qualifier cette nouvelle incartade présidentielle. Une caprice de plus dans l’impressionnante liste de reniements que le président Sall s’échine chaque jour à épaissir, au mépris de ses engagements initiaux lors de sa longue traversée du désert sénégalais. Mais ne faisons pas la fine bouche : il y a bien longtemps que la surprise - en tant que phénomène - ne devrait plus être invoquée en ce qui concerne les actes que pose notre cher président de la république ! Il est comme il est. A moins de trois ans de sa retraite présidentielle, pourquoi se priverait-il d’un des avatars majestueux de la souveraineté d’Etat ? Le pire est à venir.
Pour échapper à son procès pour corruptions, fraudes et abus de confiance dans trois affaires différentes, le premier ministre intérimaire d’Israël Benjamin Netanyahu a déplacé le jeu politique dans une stratégie de survie personnelle dont l'ultime avatar est la guerre aveugle et meurtrière contre les mouvements de résistance palestiniens. Au prix de centaines de tués sous les bombes de Tsahal, son armée terroriste.
Benjamin Netanyahu au tribunal en avril dernier
Benjamin Netanyahu qui partirait en paix après quinze années cumulées au poste de premier ministre de 1996 à aujourd’hui, c’était trop beau pour être vrai ! L’insubmersible «Bibi» donne l’impression de devoir lier, malgré lui, le restant de sa vie à une fonction qu’il exerce en continu depuis 2009, année de sa seconde arrivée au pouvoir sous la bannière du Likoud. Contraint au rôle de chef de gouvernement intérimaire après les élections législatives de mars dernier, Netanyahu pourrait bien ne pas partir au vu de la situation explosive qui règne depuis une dizaine de jours dans les territoires palestiniens sous occupation israélienne et à laquelle il serait difficilement étranger.
Sous le coup de plusieurs inculpations judiciaires pour corruption, fraudes et abus de confiance dans trois dossiers différents, le chef du Likoud a fait face au tribunal en février dernier. Il a plaidé non coupable. Après les législatives de mars où son parti est arrivé en tête au nombre de sièges, il n’a pu former un gouvernement avec ses alliés «naturels» de la droite nationaliste et religieuse. Son successeur désigné, l’ancien journaliste Yaïr Lapid, tente de faire mieux que lui. Un pari loin d’être gagné au vu de la flambée de violence qui embrase la Palestine.
C’est dans l’attente de la formation éventuelle d’une nouvelle équipe gouvernementale qu’un tribunal a décidé de solder les dossiers d’expulsions de quatre familles palestiniennes du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est, un secteur palestinien annexé et occupé par Israël. C’est d’ici qu’est parti le feu aux poudres. Benyamin Netanyahu et ses réseaux d’ultra-droite ne pouvaient ignorer que la mise en œuvre d’une telle décision judiciaire contre des familles palestiniennes aurait des conséquences immédiates graves et incontrôlables : le soulèvement des Palestiniens de la vieille ville et, partant, le ralliement des populations d’autres localités. Il ne pouvait ignorer également que les organisations de la résistance palestinienne, qu’elles soient de la Bande de Gaza ou des autres foyers nationaux palestiniens, ne resteraient pas spectateurs de cette énième spoliation foncière programmée en plein mois de Ramadan.
Le feu aux poudres par la spoliation foncière
Benjamin Netanyahu a clairement attisé le feu de la guerre et de la violence en privilégiant une stratégie de survie personnelle dont l’objectif est de rebattre la carte des rapports de forces politiques en cette période d’incertitudes autour du prochain gouvernement israélien. Pour lui, cette volonté de rester premier ministre passe par l’organisation de nouvelles élections législatives à partir desquelles il espère mettre en place une majorité parlementaire stable et non soumise à d’autres courants de la galaxie droitière et religieuse.
Cette quête presque mystique du salut face aux humiliations judiciaires que la justice lui fait endurer (ainsi qu’à sa femme Sara) depuis environ trois ans explique en grande partie la violence extrême avec laquelle les armées d’Israël assurent les bombardements massifs sur la Bande de Gaza, sur les infrastructures civiles et militaires, sur les terres agricoles, sur les bâtiments d’habitations, sur les réseaux électriques et téléphoniques…sur tout ce qui bouge. La destruction de la Tour de presse Jala, lieux d’implantation d’une vingtaine de médias indépendants, par un missile de Tsahal constitue le symbole de cet aveuglement illuminatif qui fait fonctionner Netanyahu. « Bibi » cherche à tout prix à échapper à son procès pour corruptions.
C’est là sa motivation fondamentale. Le reste, les crimes de guerre, relève de l’accessoire.
Depuis plusieurs années, cet homme s’échine à cultiver les lignes de fracture dans la société israélienne en promouvant le séparatisme et le racisme mais aussi et surtout en rendant le jeu politique dépendant de courants religieux et sionistes aux discours totalement violents et surannés par rapport à la démocratie israélien.
Qu’il reste ou qu’il parte, Benjamin Netanyahu pourrait bien avoir laissé en héritage à Israël les germes d’une autodestruction pour laquelle il travaille avec inconscience depuis plusieurs décennies.
Sous le coup de plusieurs inculpations judiciaires pour corruption, fraudes et abus de confiance dans trois dossiers différents, le chef du Likoud a fait face au tribunal en février dernier. Il a plaidé non coupable. Après les législatives de mars où son parti est arrivé en tête au nombre de sièges, il n’a pu former un gouvernement avec ses alliés «naturels» de la droite nationaliste et religieuse. Son successeur désigné, l’ancien journaliste Yaïr Lapid, tente de faire mieux que lui. Un pari loin d’être gagné au vu de la flambée de violence qui embrase la Palestine.
C’est dans l’attente de la formation éventuelle d’une nouvelle équipe gouvernementale qu’un tribunal a décidé de solder les dossiers d’expulsions de quatre familles palestiniennes du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est, un secteur palestinien annexé et occupé par Israël. C’est d’ici qu’est parti le feu aux poudres. Benyamin Netanyahu et ses réseaux d’ultra-droite ne pouvaient ignorer que la mise en œuvre d’une telle décision judiciaire contre des familles palestiniennes aurait des conséquences immédiates graves et incontrôlables : le soulèvement des Palestiniens de la vieille ville et, partant, le ralliement des populations d’autres localités. Il ne pouvait ignorer également que les organisations de la résistance palestinienne, qu’elles soient de la Bande de Gaza ou des autres foyers nationaux palestiniens, ne resteraient pas spectateurs de cette énième spoliation foncière programmée en plein mois de Ramadan.
Le feu aux poudres par la spoliation foncière
Benjamin Netanyahu a clairement attisé le feu de la guerre et de la violence en privilégiant une stratégie de survie personnelle dont l’objectif est de rebattre la carte des rapports de forces politiques en cette période d’incertitudes autour du prochain gouvernement israélien. Pour lui, cette volonté de rester premier ministre passe par l’organisation de nouvelles élections législatives à partir desquelles il espère mettre en place une majorité parlementaire stable et non soumise à d’autres courants de la galaxie droitière et religieuse.
Cette quête presque mystique du salut face aux humiliations judiciaires que la justice lui fait endurer (ainsi qu’à sa femme Sara) depuis environ trois ans explique en grande partie la violence extrême avec laquelle les armées d’Israël assurent les bombardements massifs sur la Bande de Gaza, sur les infrastructures civiles et militaires, sur les terres agricoles, sur les bâtiments d’habitations, sur les réseaux électriques et téléphoniques…sur tout ce qui bouge. La destruction de la Tour de presse Jala, lieux d’implantation d’une vingtaine de médias indépendants, par un missile de Tsahal constitue le symbole de cet aveuglement illuminatif qui fait fonctionner Netanyahu. « Bibi » cherche à tout prix à échapper à son procès pour corruptions.
C’est là sa motivation fondamentale. Le reste, les crimes de guerre, relève de l’accessoire.
Depuis plusieurs années, cet homme s’échine à cultiver les lignes de fracture dans la société israélienne en promouvant le séparatisme et le racisme mais aussi et surtout en rendant le jeu politique dépendant de courants religieux et sionistes aux discours totalement violents et surannés par rapport à la démocratie israélien.
Qu’il reste ou qu’il parte, Benjamin Netanyahu pourrait bien avoir laissé en héritage à Israël les germes d’une autodestruction pour laquelle il travaille avec inconscience depuis plusieurs décennies.
Deux semaines après l’insurrection démocratique et populaire qui a ébranlé le pouvoir du président Macky Sall, entrecoupée sur les flancs par des scènes de pillages révélateurs d’une condition de pauvreté accablante pour l’initiateur du «Yoonu Yokuté» (le chemin de la prospérité), le silence perdure autour des auteurs du carnage public contre 14 jeunes sénégalais (10 selon les décomptes non mis à jour des autorités). Pas moins de 14 citoyens apparemment non porteurs d’armes sont tombés de manière incompréhensible lors des événements de mars. 14 citoyens dont on peut raisonnablement penser qu’ils manifestaient pacifiquement pour la restauration inconditionnelle de libertés démocratiques chèrement conquises en plusieurs décennies de luttes politiques et sociales, mais depuis dix ans mises sous séquestre par l’autoritarisme primesautier du chef de l’Etat.
Aujourd’hui, à la faveur du «cessez-le-feu» opportunément arraché aux protagonistes par le khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké, la tentation est grande pour le pouvoir de s’enfermer dans un confortable ponce-pilatisme afin de ne poser aucun acte visant à clarifier les circonstances dans lesquelles certains de ces jeunes ont été quasiment exécutés. La carte du pourrissement de l’affaire est bel et bien engagée. Les meetings politiques ont repris du tac au tac avec l’objectif de laver l’affront de mars et de redorer un blason bien dégradé. Certains média sont pris d’assaut – pour ne pas réquisitionnés – dans le but évident de réorienter ou de recadrer les certitudes nées des événements de mars 2021. Des mises en scènes oiseuses de machinations infantiles sont programmées et diffusées à grande échelle sur des réseaux sociaux poreux. La lumière nécessaire sur les massacres, elle, attendra. A jamais peut-être !
Or, le devoir politique et moral de tout Etat démocratique doté d’institutions crédibles est justement d’apporter à son opinion publique et notamment aux familles des victimes des réponses pertinentes insusceptibles d’être étouffées ou contrecarrées par l’autorité politique et ses relais sécuritaires et judiciaires. Cette mission de clarification d’un épisode désormais crucial dans la vie politique de notre pays se doit d’être une obsession vitale, autant pour le prestige de notre pays que pour l’honneur même du président de la République, premier magistrat du pays, protecteur des gens et des biens, recours des faibles et des puissants. Malheureusement pour le Sénégal, cet homme n’a jamais su se hisser à la place qui devait être la sienne dans l’antre prestigieux de ses fonctions suprêmes. Il a choisi d’être moins qu’ordinaire.
Responsable moral de la mort de ces 14 Sénégalais, le chef de l’Etat a l’impérieux devoir de se rattraper, non de la disparition tragique de ses compatriotes, mais de son appétence pour ces petits complots qui finissent logiquement en tragédies, de ses mutismes qui se transforment inéluctablement en coups tordus, de ses expressions (corporelles et vocales) simples et nerveuses qui se terminent inévitablement en agression contre la démocratie. Après seulement, il pourrait rejoindre le nid de silence qui lui sert de laboratoire. En attendant 2024.
Quinze jours après la secousse tellurique qui aurait pu emporter son régime, Macky Sall est clairement empêtré dans une posture de faiblesse qu’il n’a peut-être jamais envisagée. Son agenda politique, fortement bouleversé par une capacité de résistance populaire qu’il ne soupçonnait pas, devra s’adapter à un contexte nouveau imposé par un rapport de forces qui a basculé. C’est pourtant dans ces conditions tout à fait nouvelles, pour lui et pour ses opposants, qu’il devra apprendre à vivre avec le souvenir de 14 jeunes sénégalais présumés abattus par des mains inexpertes d’une chaîne de commandement dont il est le grand chef. Pour sa propre conscience mais aussi pour l’histoire, identifier les auteurs camouflés de ces tueries et en faire des exemples de redditions des comptes pour la postérité reste un challenge. En a-t-il seulement le courage et les moyens ?
Aujourd’hui, à la faveur du «cessez-le-feu» opportunément arraché aux protagonistes par le khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké, la tentation est grande pour le pouvoir de s’enfermer dans un confortable ponce-pilatisme afin de ne poser aucun acte visant à clarifier les circonstances dans lesquelles certains de ces jeunes ont été quasiment exécutés. La carte du pourrissement de l’affaire est bel et bien engagée. Les meetings politiques ont repris du tac au tac avec l’objectif de laver l’affront de mars et de redorer un blason bien dégradé. Certains média sont pris d’assaut – pour ne pas réquisitionnés – dans le but évident de réorienter ou de recadrer les certitudes nées des événements de mars 2021. Des mises en scènes oiseuses de machinations infantiles sont programmées et diffusées à grande échelle sur des réseaux sociaux poreux. La lumière nécessaire sur les massacres, elle, attendra. A jamais peut-être !
Or, le devoir politique et moral de tout Etat démocratique doté d’institutions crédibles est justement d’apporter à son opinion publique et notamment aux familles des victimes des réponses pertinentes insusceptibles d’être étouffées ou contrecarrées par l’autorité politique et ses relais sécuritaires et judiciaires. Cette mission de clarification d’un épisode désormais crucial dans la vie politique de notre pays se doit d’être une obsession vitale, autant pour le prestige de notre pays que pour l’honneur même du président de la République, premier magistrat du pays, protecteur des gens et des biens, recours des faibles et des puissants. Malheureusement pour le Sénégal, cet homme n’a jamais su se hisser à la place qui devait être la sienne dans l’antre prestigieux de ses fonctions suprêmes. Il a choisi d’être moins qu’ordinaire.
Responsable moral de la mort de ces 14 Sénégalais, le chef de l’Etat a l’impérieux devoir de se rattraper, non de la disparition tragique de ses compatriotes, mais de son appétence pour ces petits complots qui finissent logiquement en tragédies, de ses mutismes qui se transforment inéluctablement en coups tordus, de ses expressions (corporelles et vocales) simples et nerveuses qui se terminent inévitablement en agression contre la démocratie. Après seulement, il pourrait rejoindre le nid de silence qui lui sert de laboratoire. En attendant 2024.
Quinze jours après la secousse tellurique qui aurait pu emporter son régime, Macky Sall est clairement empêtré dans une posture de faiblesse qu’il n’a peut-être jamais envisagée. Son agenda politique, fortement bouleversé par une capacité de résistance populaire qu’il ne soupçonnait pas, devra s’adapter à un contexte nouveau imposé par un rapport de forces qui a basculé. C’est pourtant dans ces conditions tout à fait nouvelles, pour lui et pour ses opposants, qu’il devra apprendre à vivre avec le souvenir de 14 jeunes sénégalais présumés abattus par des mains inexpertes d’une chaîne de commandement dont il est le grand chef. Pour sa propre conscience mais aussi pour l’histoire, identifier les auteurs camouflés de ces tueries et en faire des exemples de redditions des comptes pour la postérité reste un challenge. En a-t-il seulement le courage et les moyens ?
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