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Sans emploi, sans argent, des migrants somaliens au Yémen préfèrent rentrer chez eux

Mardi 2 Décembre 2025

A Aden, grande ville portuaire du sud du Yémen, des milliers de Somaliens vivent dans des maisons de fortune privées d'eau courante et d'électricité, au coeur d'un "Petit Mogadiscio" rongé par la pauvreté, aux rues poussiéreuses et jonchées d'ordures. 

 

Malgré la guerre, la pauvreté et le chômage, le Yémen est devenu pour beaucoup d'entre eux une antichambre vers les riches monarchies du Golfe. Rêvant d'une vie meilleure, ils ont fui la Corne de l'Afrique, espérant gagner les Emirats arabes unis ou l'Arabie saoudite, frontalière du Yémen, pour y travailler dans la construction ou comme employés de maison, mais se retrouvent bloqués par le strict contrôle des frontières. Pendant la journée, les hommes quittent le bidonville, en quête de travail. ... 

 

Pour survivre, beaucoup enchaînent des petits boulots, notamment en lavant des voitures, tandis que d'autres fouillent les poubelles pour nourrir leur famille. ... 

 

Malgré ces conditions difficiles, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a enregistré l'arrivée de quelque 17.000 personnes au Yémen en provenance de Djibouti ou de Somalie en octobre, soit une hausse de 99% par rapport à septembre.

La Somalie reste ravagée par la guerre civile, tandis que les insurgés islamistes des shebab contrôlent encore de vastes pans du pays.
[AFP]

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