L’ancienne chef de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, a été relâchée après avoir été formellement informée des charges dans le cadre d’une enquête en cours sur une fraude présumée liée à des formations financées par l’UE pour de jeunes diplomates, a annoncé mercredi le Bureau européen du procureur (EPPO).
À la demande de l’EPPO à Bruxelles, Mogherini, ainsi qu’un cadre supérieur du Collège d’Europe à Bruges et un haut fonctionnaire de la Commission européenne, ont été interpellés mardi par la Police judiciaire fédérale belge.
Après interrogatoire, toutes les personnes ont été officiellement informées des accusations, qui concernent la fraude aux marchés publics, la corruption, le conflit d’intérêts et la violation du secret professionnel, indique un communiqué.
Elles ont été relâchées après leur détention, n’étant pas considérées comme présentant un risque de fuite.
L’EPPO a souligné que l’enquête se poursuit, qu’aucun détail supplémentaire ne peut être divulgué pour ne pas compromettre le déroulement de l’investigation, et que toutes les personnes impliquées sont présumées innocentes jusqu’à preuve du contraire devant les tribunaux belges compétents.
L’EPPO est un bureau de poursuite indépendant de l’UE chargé d’enquêter, de poursuivre et de juger les crimes affectant les intérêts financiers du bloc. [AA]
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