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Attentats au Bénin : l'armée française annonce avoir tué 40 jihadistes au Burkina Faso  14/02/2022

Après trois attaques à la bombe artisanale, mardi et jeudi, qui avaient fait 9 morts dont un Français et 12 blessés dans le nord du Bénin, l'armée française a éliminé au Burkina Faso 40 jihadistes impliqués dans ces attentats, a annoncé samedi 12 février l'état-major dans un communiqué. La force Barkhane, "alertée par ses partenaires béninois et burkinabè", "a engagé des capacités aériennes de renseignement pour localiser ce groupe armé" responsable des attentats avant d'effectuer jeudi des frappes aériennes dans lesquelles ces jihadistes ont été tués, détaille le communiqué.
 
"Dans la matinée du 10 février, après avoir localisé et identifié une première colonne de terroristes se déplaçant à moto, en accord et en coordination permanente avec les autorités burkinabè, une première frappe aérienne a été effectuée par un drone Reaper alors que la colonne venait de pénétrer sur le territoire burkinabè", et "une dizaine de terroristes ont été neutralisés", selon l'état-major.
 
"L'engagement d'une patrouille de chasseurs Mirage 2000 a permis de procéder à trois nouvelles frappes visant des regroupements de terroristes à proximité du lieu de la première frappe", au cours desquelles "plus d'une trentaine de terroristes ont été neutralisés, un pick-up et plus d'une dizaine de motos ont été détruits", ajoute le communiqué. (France24 avec AFP)

Le Soudan arrête à nouveau un ancien dirigeant civil de la transition  14/02/2022

Au Soudan, une autre personnalité de la société civile vient d’être arrêtée : Mohammed al-Fekki a été interpellé par les forces de sécurité dimanche 13 février. Il avait été membre du Conseil souverain qui dirigeait le pays jusqu’au coup d’État du 25 octobre dernier, alors que deux autres anciens membres de l’institution ont subi le même sort cette semaine. Le pouvoir en place continue de s'en prendre aux personnes les plus influentes de la société civile.
 
Selon un cadre de son parti, l’Alliance unioniste, Mohammed al-Fekki aurait été interpellé par les forces de sécurité alors qu’il était en voiture, puis emmené vers une destination inconnue. Mohammed al-Fekki était le plus jeune membre du Conseil souverain, l’organe phare de la transition, jusqu’au coup de force de fin octobre, où il avait déjà été emprisonné plusieurs jours. Il appartenait aussi à la commission chargée de récupérer les biens spoliés par l’ancien dictateur Omar el-Béchir.
 
Deux autres représentants de ce même organisme ont été interpellés cette semaine : Wagdi Salih et Khalid Omar Youssef. L’institution avait mené de multiples enquêtes sur des affaires de corruption et malversations impliquant des membres de l’ancien régime. (RFI)
 

Les leaders de Wakit Tama reçus par le chef de la junte tchadienne  14/02/2022

L’équipe de Wakit Tama a abordé avec le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Deby, la question de la souveraineté et du caractère inclusif du dialogue national en vue, ainsi que la participation équilibrée et des thématiques à aborder au cours de cette rencontre. Pour Dr Sitack Yombatinan Beni, vice-président du parti les Transformateurs, les autorités de transition doivent consacrer de manière explicite la souveraineté et le caractère inclusif du dialogue à venir.
 
Il faudra aussi que les personnes désignées pour gérer la transition restent en poste jusqu’aux élections, a-t-il ajouté. "Le Conseil national de transition ne jouit d’aucune légitimité et donc par conséquent, il ne peut même pas adopter la Constitution et les textes subséquents", a-t-il affirmé. (VOA)

Sahel - La réorganisation du dispositif militaire français s’accélère  12/02/2022

Le chef d’état-major français a effectué, les 7 et 8 février, une visite en Côte d’Ivoire. Un déplacement hautement symbolique alors que les tensions entre Paris et Bamako pourraient entraîner le départ des soldats français présents au Mali depuis 2013. S’il n’est pas encore officiellement acté, le départ des forces françaises engagées au Mali semble inéluctable. Il pourrait être annoncé prochainement, peut-être même avant le sommet réunissant les dirigeants de l’Union européenne et de l’Union africaine (UA) qui se tiendra les 17 et 18 février.
 
Malgré la fin annoncée de l’opération Barkhane, sur fond de tensions diplomatiques, la France entend conserver une présence significative dans la bande sahélo-saharienne. Le Niger doit ainsi devenir le nouveau centre de gravité des opérations antiterroristes. La ministre des Armées, Florence Parly, était d’ailleurs à Niamey, centre des opérations aériennes de l’armée française de la région, début février. (Jeune Afrique)

Éthiopie: les combats continuent, les rebelles tigréens progressent en région Afar  12/02/2022

Tandis que la communauté diplomatique travaille à des pourparlers, le nord de l’Éthiopie connait toujours la guerre. Les Forces de défense tigréennes ont envahi une partie du territoire Afar depuis plus de deux semaines maintenant. Face à eux, de simples miliciens afars, légèrement armés et frustrés du manque de soutien de la part de l’armée fédérale éthiopienne.
 
Cette percée tigréenne en Afar pose question. Quelles sont les réelles intentions des rebelles tigréens, qui demandaient pourtant un cessez-le-feu fin décembre ? Tentent-ils, comme ils le prétendent, de chasser des combattants venus d’Érythrée ? Cherchent-ils à s’approcher de la route stratégique qui relie Addis-Abeba à Djibouti ? Ou plus probablement, sont-ils en train de consolider des positions défensives ?
 
Reste que ces combats ont trois conséquences directes. D’abord, le déplacement de centaines de milliers d’individus à travers l’Afar. La région avance le chiffre de 300 000. Les affrontements bloquent également l’acheminement de l’aide humanitaire et alimentaire vers le Tigré. Enfin, et plus généralement, elle remet en cause la confiance sur laquelle doit reposer l’éventuel processus de paix à venir. (RFI)
 

Covid-19 : l’Afrique en bonne voie pour maîtriser la pandémie en 2022  12/02/2022

Près de deux ans après l’apparition du premier cas de Covid-19 en Afrique (14 février 2020), le continent pourrait maîtriser la pandémie en 2022 si les tendances actuelles se poursuivent, a indiqué jeudi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), prônant toutefois la vigilance. Contre toute attente, y compris d’énormes inégalités dans l’accès à la vaccination, le continent a affronté la « tempête Covid-19 avec résilience et détermination, en s’appuyant sur « la longue histoire et l’expérience de l’Afrique en matière de contrôle des épidémies ».
 
« Au cours des deux dernières années, le continent africain a travaillé plus vite, mieux et plus intelligemment pour répondre à chaque nouvelle poussée de cas de Covid-19 », a déclaré lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Brazzaville, la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Mais le nouveau coronavirus a coûté cher, avec plus de 242.000 vies perdues, plus de 11 millions de cas confirmés et des « dommages considérables à l’économie des pays ». Au cours des deux dernières années, le continent a connu quatre vagues, chacune avec des pics plus élevés ou plus de nouveaux cas totaux que la précédente. (ONU Info)
 

Soudan: des milliers de manifestants dans la rue contre le pouvoir militaire  11/02/2022

Des milliers de manifestants se sont mobilisés jeudi à travers le Soudan contre le pouvoir militaire, après l'arrestation de figures du pouvoir civil lors du coup d'Etat d'octobre. … "Ne fais pas confiance à l'armée, elle te trahira", ont-ils scandé. "La rue, elle, ne le fera jamais". Les forces de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes sur ceux qui tentaient de s'approcher du palais présidentiel, où siège le chef de l'armée, le général Burhane.
 
En soirée, alors que les manifestants se dispersaient, les forces de l'ordre ont de nouveau tiré du gaz lacrymogène en leur direction, selon des témoins. "Les manifestations d'aujourd'hui préparent celles de lundi qui seront massives", a déclaré un militant, Roaa Bashir. … La communauté internationale s'est une fois encore insurgée du retour mercredi en détention du porte-parole du gouvernement limogé lors du coup d'Etat.
 
Khalid Omer Yousif a été interpellé par des officiers de police en pleine réunion des pro-civils au siège d'un parti d'opposition. Avec lui, Wagdi Saleh, un porte-parole des Forces de la liberté et du changement (FLC), principal bloc politique civil du pays, a également été arrêté. Les autorités ont détenu, plus ou moins brièvement, des centaines de politiciens, de journalistes, de militants, de manifestants ou même de simples passants dans leur répression qui ne faiblit pas, malgré les appels au dialogue. …
 
Ces "détentions arbitraires (...) sapent les efforts pour un règlement de crise", ont répété mercredi la chargée d'affaires américaine Lucy Tamlyn et l'ambassadrice de Norvège Therese Loken Gheziel. (RFI)

Bénin - Nouvelle attaque meurtrière dans le nord du pays, la piste jihadiste privilégiée  10/02/2022

L’assaut, qui a fait au moins six morts, dont cinq rangers et un soldat béninois, n’a pas été revendiquée. La piste terroriste est à craindre, dans un contexte de dégradation de la situation sécuritaire dans cette région frontalière avec le Niger et le Burkina Faso. Une équipe de rangers béninois a été prise en embuscade, mardi 8 février, alors qu’elle était en patrouille dans le parc national du W, qui se situe à proximité de la frontière avec le Burkina Faso et le Niger.
 
Le bilan provisoire fait état de six morts, dont cinq rangers et un soldat béninois, et d’une dizaine de blessés, a fait savoir African Parks, l’ONG à laquelle le gouvernement béninois a confié la gestion – et une partie de la sécurisation – du parc de la Pendjari et du parc du W, en mai 2017. « Nous travaillons en étroite collaboration avec le gouvernement pour intensifier la sécurité dans la région », a insisté l’organisation.
 
Le gouvernement n’a, pour l’heure, pas communiqué sur cette attaque. Cette dernière n’a pas été revendiquée, mais elle intervient alors que la crainte d’une propagation vers le sud du risque jihadiste qui sévit dans le Sahel se fait sans cesse plus prégnante. Entre le 30 novembre 2021 et le 6 janvier, le Bénin a essuyé pas moins de trois attaques jihadistes meurtrières ciblant l’armée dans cette région du nord du pays.
 
Depuis 2019, après le meurtre d’un guide béninois et l’enlèvement de deux touristes français – libérés quelques mois plus tard lors d’une opération militaire au Burkina Faso – la situation sécuritaire dans cette région frontalière s’est fortement dégradée. (Jeune Afrique)
 
 

Afrique du Sud : reprise du braconnage des rhinocéros, menacés d'extinction  09/02/2022

Le braconnage des rhinocéros a repris en Afrique du Sud, avec un total de 451 animaux tués recensés en 2021, même si ce chiffre reste 24% plus bas qu'en 2019, avant la pandémie, fait valoir mardi le ministère sud-africain de l'Environnement. Sur ce total, 327 animaux ont été tués dans des parcs nationaux et réserves gouvernementales, pour 124 dans des réserves animalières privées, précise le communiqué.
 
Le pays abrite près de 80% des rhinocéros de la planète. Ils sont chassés pour répondre à la forte demande de leurs cornes en Asie, où elles sont utilisées en médecine traditionnelle ou pour leurs prétendues vertus aphrodisiaques. L'an dernier, le braconnage a baissé dans les parcs nationaux et notamment l'immense et emblématique parc Kruger (nord-est), avec 209 animaux tués contre 247 l'année précédente, mais a fortement augmenté dans les réserves privées. (AFP)
 

A Madagascar, le bilan du cyclone Batsirai passe à au moins vingt-et-un morts  09/02/2022

Le cyclone tropical Batsirai a quitté Madagascar, lundi 7 février, en laissant dans son sillage des dizaines de milliers de sinistrés, vingt-et-un morts et le « grenier à riz » du centre du pays ravagé, faisant craindre à l’ONU une aggravation de la crise humanitaire qui touche le pays.
 
La grande île de l’océan Indien, qui compte près de 28 millions d’habitants, était déjà sous le choc d’une tempête tropicale, Ana, qui avait fait 55 morts fin janvier, et de sécheresses. Selon le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, vingt-et-une personnes ont été tuées. Près de 70 000 personnes ont dû quitter leurs foyers abîmés ou détruits par la pluie et les rafales de vent, qui ont atteint 165 km/h.
 
L’agence des Nations unies pour l’enfance (Unicef) craint notamment que de nombreuses victimes soient des mineurs, dans un pays, l’un des plus pauvres au monde, où ils représentent plus de la moitié de la population. Le cyclone, qui avait précédemment survolé l’île française de La Réunion, a frappé Madagascar dans la nuit de samedi à dimanche sur la côte orientale, dans une zone de 150 km de long, peu densément peuplée et agricole. A Mananjary, son épicentre, les riverains accablés contemplaient leur ville en lambeaux. (Le Monde avec AFP)
 

Nigeria-Maroc : un gazoduc à l’ambition royale, mais non sans défis  09/02/2022

Le projet gazolier reliant les deux pays surmontera-t-il un jour les obstacles logistiques, financiers et diplomatiques ? Rabat semble davantage investi qu’Abuja, qui paraît avoir d’autres priorités, notamment l’expansion de son complexe de gaz naturel liquéfié. Lorsque le roi Mohammed VI a rendu visite au président Muhammadu Buhari en décembre 2016, les deux hommes ont convenu d’un projet grandiose visant à acheminer le gaz nigérian vers le nord.
 
Les responsables marocains ont tenu à évoquer les perspectives de cette « autoroute » gazière reliant 11 pays, qui s’alimenteraient et s’approvisionneraient en gaz en cours de route. En dépit d’un scepticisme considérable, le projet de gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) a bien progressé.
 
La Banque islamique de développement (BIsD) a apporté son appui à deux nouveaux contrats autour de ce projet. L’institution, dont le siège est en Arabie saoudite, avait déjà engagé 15,5 millions de dollars pour des études de conception technique préliminaires, à la mi-2021. Selon certaines estimations initiales publiées dans les médias, le projet pourrait coûter 25 milliards de dollars. (Jeune Afrique)

De Kampala à Dubaï, les nouvelles routes de l’or africain  05/02/2022

Les cours de l’or n’ont jamais été aussi élevés depuis une décennie. En Afrique, cela se traduit par une (nouvelle) ruée vers le précieux métal. Qui en profite le plus ? Quelle est l’ampleur des trafics ? Décryptage en infographies. Valeur refuge par excellence, l’or a vu son cours flamber du fait de la pandémie de Covid-19. Après un pic à 66 000 dollars en août 2020, le kilo de métal jaune trônait encore à 58 000 dollars le 1er février dernier.
 
Cette envolée record, inédite depuis plus d’une décennie, a entraîné une ruée à l’échelle mondiale. L’Afrique est au cœur de ce mouvement. En 2017, le continent est devenu le principal pourvoyeur de métal jaune du monde. Mais, loin de constituer une manne pour les États dont le sol recèle le fameux métal, cette nouvelle quête a surtout bénéficié à la contrebande et au crime organisé, selon les derniers rapports d’Interpol.
 
Si cette ruée vers l’or africain a ouvert la voie au développement de mines industrielles exploitant les filons principaux actuellement identifiés, l’exploitation à petite échelle continue de dominer dans de nombreuses régions. Avec toutes les dérives que cela implique, en premier lieu pour les orpailleurs – parfois des enfants -, qui risquent leur vie à chaque descente au fond de la mine ou ruinent leur santé au contact du mercure ou du cyanure utilisés pour amalgamer les pépites.
 
Cette prédominance de l’informel a aussi de lourdes conséquences sécuritaires. Nombre de ces mines artisanales sont en effet contrôlées par des consortiums criminels ou des groupes armés, qui en font l’une des sources de financement des conflits en cours dans l’est de la RDC comme dans le Sahel. (Jeune Afrique)

Guinée-Bissau : le gouvernement compte les morts et recherche les protagonistes du putsch manqué  04/02/2022

Au moins onze personnes, dont quatre civils, ont été tuées lors de la tentative de coup d'État avortée contre le président Umaro Sissoco Embalo mardi en Guinée-Bissau, a indiqué mercredi 2 février le porte-parole du gouvernement. … L'état-major a mis sur pied une commission pour enquêter, a indiqué un responsable militaire.
 
L'armée de Guinée-Bissau a lancé mercredi une vaste opération, y compris au siège du gouvernement, selon ce responsable militaire, pour retrouver les commanditaires et les protagonistes de la tentative de coup d'État. Pendant ce temps, la vie a prudemment repris son cours dans la capitale Bissau, ont constaté des correspondants de l'AFP.
 
Les commerces et les banques ont rouvert, mais les militaires patrouillaient dans les environs du palais du gouvernement et en interdisaient l'accès, au lendemain de l'attaque du complexe par des hommes armés aux motivations toujours obscures. Le président Embalo, ancien général au pouvoir depuis 2020, avait lié mardi soir devant la presse le coup de force à l'action qu'il dit avoir engagée contre le trafic de drogue et la corruption.
 
Apparaissant serein, il a parlé d'"acte très bien préparé et organisé", mais aussi d'acte "isolé". Le dirigeant a estimé que ces violences avaient pour visée de "tuer le président de la République et tout le cabinet". (France24 avec AFP)
 
 
 

De Kampala à Dubaï, les nouvelles routes de l’or africain  04/02/2022

Les cours de l’or n’ont jamais été aussi élevés depuis une décennie. En Afrique, cela se traduit par une (nouvelle) ruée vers le précieux métal. Qui en profite le plus ? Quelle est l’ampleur des trafics ? Décryptage en infographies. Valeur refuge par excellence, l’or a vu son cours flamber du fait de la pandémie de Covid-19. Après un pic à 66 000 dollars en août 2020, le kilo de métal jaune trônait encore à 58 000 dollars le 1er février dernier.
 
Cette envolée record, inédite depuis plus d’une décennie, a entraîné une ruée à l’échelle mondiale. L’Afrique est au cœur de ce mouvement. En 2017, le continent est devenu le principal pourvoyeur de métal jaune du monde. Mais, loin de constituer une manne pour les États dont le sol recèle le fameux métal, cette nouvelle quête a surtout bénéficié à la contrebande et au crime organisé, selon les derniers rapports d’Interpol.
 
Si cette ruée vers l’or africain a ouvert la voie au développement de mines industrielles exploitant les filons principaux actuellement identifiés, l’exploitation à petite échelle continue de dominer dans de nombreuses régions. Avec toutes les dérives que cela implique, en premier lieu pour les orpailleurs – parfois des enfants -, qui risquent leur vie à chaque descente au fond de la mine ou ruinent leur santé au contact du mercure ou du cyanure utilisés pour amalgamer les pépites.
 
Cette prédominance de l’informel a aussi de lourdes conséquences sécuritaires. Nombre de ces mines artisanales sont en effet contrôlées par des consortiums criminels ou des groupes armés, qui en font l’une des sources de financement des conflits en cours dans l’est de la RDC comme dans le Sahel. (Jeune Afrique)

Cyclone Batsirai: 12 blessés à La Réunion, Madagascar se prépare  04/02/2022

Alerte verte cyclonique d’après la direction de la météorologie de Madagascar. Moins de 48 heures avant l’impact prévu, la menace du cyclone est encore vague et imprécise. Mais les populations doivent se tenir informées de l’évolution de la situation, renforcer les portes et les fenêtres, avoir un stock suffisant de bougies et de piles, et garder les médicaments et les papiers dans un endroit sec, précise-t-on encore.
 
Le gouvernement a annoncé mercredi les mesures à prendre : vendredi, les cours ont été suspendus dans tout Madagascar et les fonctionnaires ne travaillent pas. Pour le secteur privé, ce sera à l’appréciation de l’employeur. Les personnes vivant dans des habitations à risque – éboulements, zones basses -, doivent se préparer à quitter leur domicile.
 
Le cyclone tropical intense Batsirai va traverser Madagascar d’est en ouest, de samedi à dimanche. Il est prévu d’atteindre la ville de Farafangana, sur la côte Est, avec des rafales de 175 km/h pour ressortir vers le Menabe en passant par la capitale. D’après Sonia Ray, chef de la communication au sein du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 540 000 personnes pourraient se retrouver sinistrées et 160 000 personnes déplacées après le passage du cyclone tropical. (RFI)

Conflit en Libye : l’ONU prolonge de seulement trois mois sa mission politique dans le pays  02/02/2022

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi une résolution prolongeant de seulement trois mois sa mission politique en Libye, rédigée par le Royaume-Uni après plusieurs jours de bras de fer entre les Etats-Unis et la Russie, qui a obtenu gain de cause sur plusieurs points. Le texte ultra-court, adopté à l’unanimité, prévoit une poursuite de la mission jusqu’au 30 avril. Une précédente version du texte ayant circulé la semaine dernière prévoyait une extension de la mission Manul jusqu’au 15 septembre.
 
Après des années de conflits armés et de divisions régionales entre l’Est et l’Ouest du pays, un gouvernement intérimaire a été mis sur pied il y a un an, sous l’égide de l’ONU, pour mener la transition d’ici une double élection présidentielle et parlementaire initialement prévue le 24 décembre, mais reportée sine die. Le texte voté lundi ne comporte aucune mention relative à l’espoir de voir se tenir bientôt ces élections. (Belga)
 

Libye: ouverture des candidatures au poste de Premier ministre  02/02/2022

Le parlement libyen, réuni lundi 31 janvier, à Tobrouk, dans l'est du pays, a annoncé l'ouverture des candidatures au poste de Premier ministre, pour remplacer Abdelhamid Dbeibah à la tête du gouvernement intérimaire. Le mandat de Dbeibah s'est théoriquement achevé le 25 décembre dernier et le Parlement avait déjà précisé les conditions pour postuler au poste de Premier ministre. Il s'agit surtout de signer un engagement à ne pas se présenter à la prochaine présidentielle.
 
Cette démarche divise les députés et est susceptible d'exacerber les luttes de pouvoir. Les candidats retenus seront auditionnés le 7 février. Un nouveau Premier ministre sera alors nommé rapidement. Selon nos informations, huit candidats ont déjà déposé leurs dossiers auprès du président du Parlement. Parmi eux, figurent des responsables de l'ouest libyen et, à leur tête, l'ancien ministre de l'Intérieur, Fathi Bachagha. (RFI)

Mozambique : la menace djihadiste, obstacle dans la course au gaz naturel  02/02/2022

Plongés depuis près d’un an dans l’attente incertaine d’un retour au calme après une attaque djihadiste d’envergure, les géants mondiaux de l’énergie dans la course aux riches réserves en gaz naturel du Mozambique tentent de relancer des projets pesant des milliards. Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a rencontré lundi 31 janvier le président mozambicain, Filipe Nyusi, à Maputo.
 
Les deux hommes ont refait le même constat que depuis des mois : le contexte sécuritaire ne permet pas de relancer le projet de 16,5 milliards d’euros sur l’océan Indien. Chez le géant français, le sujet est décrit comme « sensible », la communication est étroitement contrôlée. Une source sécuritaire a toutefois confirmé à l’AFP de récents mouvements sur le site encore inachevé d’Afungi, où la maintenance a repris.
La découverte en 2010 des plus grandes réserves de gaz naturel d’Afrique subsaharienne avait fait miroiter au Mozambique une place parmi les dix premiers exportateurs mondiaux. (Le Monde avec AFP)
 
 

Madagascar: nouvelle condamnation d'un militant influent  01/02/2022

Ce lundi 31 janvier 2022, l’un des plus célèbres militants actifs sur les réseaux sociaux a été condamné à six mois de prison avec sursis, 6,9 millions d’ariary d’amende (environ 1 550 euros) et cinq ans de mise à l’épreuve pour diffamation, outrage à l’État et diffusion de fausses nouvelles. Le commentateur de l’actualité politique, et opposant, se retrouve au cœur d’un tourbillon médiatique où ministre, député et ex-présidents n’hésitent pas à prendre la parole pour l’accabler ou le soutenir. (RFI)

Libération de 12 personnes arrêtées après une tuerie en Casamance  31/01/2022

Douze personnes détenues depuis quatre ans dans le cadre d'une enquête sur le massacre de 14 hommes en Casamance, dans le sud du Sénégal, ont été "blanchies et libérées" et 13 autres renvoyées devant une chambre criminelle, a-t-on appris lundi auprès de leur avocat. Les 12 personnes qui étaient depuis janvier 2018 en détention à la prison de Ziguinchor, principale ville de Casamance, ont été libérées vendredi, a affirmé à l'AFP Me Ciré Clédor Ly.
 
Treize autres détenus dont un journaliste, Réné Capain Bassène, et un membre de l'aile politique de la rébellion casamançaise, Omar Ampoi Bodian, "ont été renvoyés devant la chambre criminelle" du tribunal de grande instance de Ziguinchor pour un procès dont la date n'a pas encore été fixée, a indiqué Me Ly. (VOA)

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