Connectez-vous

Soudan : plus de 15.000 moutons meurent noyés après le naufrage d'un navire  13/06/2022

Plus de 15.000 moutons sont morts noyés dimanche dans le port soudanais de Suakin en mer Rouge après le naufrage du navire les transportant, ont indiqué des responsables locaux. Selon Saleh Selim, responsable du département en charge du bétail de la chambre des exportateurs soudanais, les moutons avaient été chargés au port de Suakin, un carrefour commercial pour de nombreux pays africains situé à près de 800 km au nord-est de Khartoum.
 
Très tôt dimanche, le Badr 1, dont la destination était l'Arabie saoudite, a fait naufrage au port "alors qu'il transportait 15.800 moutons (...) bien au-delà de sa charge maximale", a affirmé un responsable local qui a requis l'anonymat. Un autre responsable du port a affirmé, également sous couvert de l'anonymat, que l'équipage était sain et sauf.
 
Le navire pouvait transporter jusqu'à 9000 animaux mais des modifications avaient été apportées pour augmenter cette charge maximale, a-t-il ajouté sans préciser lesquelles. Il a ajouté craindre "un impact environnemental après la mort par noyade de milliers d'animaux" ainsi qu'une perturbation des activités du port. (RTBF)
 

Au centre du Mali, une ville sous blocus jihadiste  12/06/2022

La ville de Boni dans le centre du Mali est sous blocus de jihadistes depuis fin mai et le trafic sur un axe routier majeur de la région est largement interrompu, disent l'ONU et plusieurs sources locales. "Depuis le 25 mai 2022, des groupes armés extrémistes empêchent la circulation des personnes et des biens dans cette zone, notamment sur la route nationale" (RN16), ainsi que le travail dans les champs, indique un communiqué de la mission de l'ONU au Mali.
 
La Minusma dit sa vive préoccupation devant les effets de ce qu'elle appelle un "siège", comme les difficultés d'approvisionnement en vivres et le départ des agents de santé et des villageois. Boni, chef-lieu de commune de quelques 29.000 habitants selon un recensement de 2009, est posé aux abords de la RN16 qui relie Mopti (centre) à Gao (nord).
 
Habituellement des dizaines de bus, camions et autres véhicules empruntent quotidiennement cette route stratégique pour la région, largement rurale et prise depuis 2015 dans un tourbillon de violences. La RN16 est l'une des routes les plus dangereuses du Mali. (VOA/AFP)

Mali: Violents combats pour le contrôle de Ménaka  12/06/2022

Des dizaines de milliers de personnes fuient les affrontements à Ménaka. Le groupe djihadiste EIGS cherche à contrôler cette région du nord-est du Mali. La situation humanitaire à Ménaka reste alarmante, selon de nouveaux témoignages provenant de cette région située dans le nord-est du Mali. Des centaines de civils auraient été tués et des milliers d'autres déplacés ces derniers mois en lien avec des combats contre le groupe djihadiste "Etat islamique dans le Grand Sahara" (EIGS).
 
Dans ces affrontements, les Forces armées maliennes (FAMa) ont rejoint des groupes armés majoritairement touaregs et signataires de l'Accord de paix d'Alger.
 
Fin mai déjà, lors d'une visite, le chef de la mission de l'Onu au Mali, El Ghassim Wane, jugeait la situation à Ménaka "extrêmement dramatique". Un constat que confirme Ibrahima Garigo. Le directeur de la Radio rurale de Ménaka, une station partenaire de la Deutsche Welle, se préoccupe notamment du sort des personnes déplacées. (DW)

Burkina Faso: la mine Riverstone Karma dans le Nord visée par une attaque  12/06/2022

Au Burkina Faso, la mine industrielle Riverstone Karma, située à Namissiguima, dans la région du Nord, a été visée par une attaque jeudi 9 juin au petit matin. Des hommes armés ont lancé un assaut contre la mine aux environs de 4h30 locales. Selon des sources sécuritaires, deux personnes, dont un civil et un soldat, ont été tués durant l’attaque, ainsi que plusieurs personnes blessées et des véhicules incendiés. Tout le personnel de la mine a été évacué.
 
Les assaillants, selon une source au sein de la mine, ont pu franchir toutes les barrières, malgré l’important dispositif de sécurité et le camp de base des employés a été visé par les tirs. « Une intervention aérienne des forces défense et sécurité a permis de détruire un véhicule à bord duquel dix terroristes tentaient de fuir », fait savoir une source sécuritaire. Plusieurs terroristes sur moto ont été également neutralisés, ajoute la même source. …
 
Face à la situation, les opérateurs miniers sont inquiets et interpellent le gouvernement de transition sur la sécurisation des sites d’exploitation minière. (RFI)

Tchad: après les affrontements de Kouri Bougoudi, Mahamat Idriss Deby annonce des mesures  12/06/2022

Au Tchad, le président du Conseil militaire de transition s’est exprimé jeudi soir sur les affrontements qui ont causé la mort d’une centaine de personnes dans la nuit du 23 au 24 mai sur le site aurifère de Kouri Bougoudi, dans l’extrême nord du pays à la frontière libyenne.
 
Dans un entretien diffusé sur les chaînes publiques, Mahamat Idriss Deby a déclaré que « ce qui s’est passé est à Kouri Bougoudi est plus grave qu’un « simple conflit intercommunautaire » avant d’ajouter que l’Etat Tchadien prendra ses responsabilités. Cette prise de parole était attendue car le président s'était rendu à Kouri Bougoudi il y a une semaine. (RFI)
 

RDC : l’ONG "Impunity Watch" appelle au vote d’une loi protégeant les témoins des crimes graves  12/06/2022

L'organisation de défense des droits humains "Impunity Watch" a appelé, mercredi 8 juin, le Parlement congolais à adopter une loi sur la protection des victimes et témoins des crimes des masses. Son chargé des programmes, Gentil Kasongo, a lancé cet appel à Kinshasa lors de la publication du rapport de recherche sur la participation des victimes et survivants des crimes graves aux processus informels de justice transitionnelle.
 
Le professeur Philippe Tunamsifu, de la faculté des droits à l'Université libre des pays des Grands lacs (ULPGL)/Goma, indique que les populations à la base expriment le besoin urgent de se réconcilier, en commençant par des mécanismes locaux.
 
« La population victime estime qu'il y a urgence à commencer à parler. On ne saura pas construire le pays, lorsqu'il y a des crimes qui ont été commis et qui restent impunis. La finalité d'avoir présenté cette recherche au niveau de Kinshasa, c'est pour sensibiliser le gouvernement d'appuyer les efforts des Barza intercommunautaire ». (Radio Okapi)
 
 

La RDC accuse le Rwanda d’avoir déployé 500 militaires sur son territoire  10/06/2022

L’armée congolaise accuse le Rwanda voisin d’avoir déployé quelque 500 militaires sur son territoire, dans la province du Nord-Kivu. La tension entre les deux pays voisins atteint un paroxysme, au moment de la visite royale belge en RDC. Le roi Philippe et le Premier ministre Alexander De Croo ont tous deux condamné ces violences et dit la disponibilité de la Belgique pour trouver une solution.
 
Dans un communiqué, l’armée congolaise accuse le Rwanda d’avoir déployé 500 militaires de ses Forces spéciales, dans la zone stratégique des collines de Tchanzu, dans le Nord-Kivu. Ces militaires auraient changé d’uniforme pour dissimuler leur présence sur le territoire congolais, selon le communiqué des Forces armées de la RDC. Il appelle la population "à la vigilance et à dénoncer la présence de toute personne porteuse d’arme habillée en tenue vert-noir". (RTBF)

CEDEAO : Mahamadou Issoufou nommé médiateur pour le Burkina Faso  09/06/2022

Mahamadou Issoufou nommé médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso. Après le 6e sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les membres de l'organisation ont désigné l'ancien président nigérien pour "faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes", a indiqué un communiqué.
 
La nomination de l'ancien chef d'Etat du Niger serait accueillie favorablement dans le pays, Mahamadou Issoufou connaissant très bien l'histoire politique du Burkina Faso, ainsi que la problématique du terrorisme. Il avait également fait acte de démocratie en refusant de s’aventurer pour un troisième mandat anticonstitutionnel, cédant le pouvoir à Mohamed Bazoum.
 
La CEDEAO et le gouvernement militaire s'opposent sur la durée de la transition du Burkina Faso, l'organisation n'étant pas favorable au délai de 36 mois annoncé par les autorités, et demande un calendrier plus acceptable. (AfricaNews)

Le roi des Belges en RDC pour une visite forte en symbole  08/06/2022

Le roi des Belges Philippe est arrivé mardi après-midi à Kinshasa pour sa première visite officielle en République démocratique du Congo (RDC), sur fond de travail de mémoire et de réconciliation entre la Belgique et son ancienne colonie. Le souverain, son épouse Mathilde et la délégation gouvernementale qui les accompagne ont été accueillis à l'aéroport international de N'Djili par le président de la RDC Félix Tshisekedi, son épouse et diverses institutions étatiques et politiques mobilisées pour l'occasion.
 
Cette visite royale, la première depuis celle en 2010 d'Albert II, père de Philippe, a été deux fois reportée, en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19 puis au début de cette année en raison de la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine. Elle revêt une forte portée symbolique, deux ans après que le roi, à l'occasion du 60e anniversaire de l'indépendance de l'ex-Congo belge, a exprimé dans une lettre à Félix Tshisekedi ses "plus profonds regrets" pour les "blessures" de la colonisation, une première historique.
 
Le souverain, qui règne depuis 2013, avait regretté les "actes de violence et de cruauté" commis à l'époque où son ancêtre Léopold II avait fait du Congo sa propriété personnelle (1885-1908), avant le demi-siècle de présence de l'Etat belge dans l'immense pays d'Afrique centrale. (Avec AFP)

Éthiopie: le projet de dialogue national inclusif ne part pas sur de bons rails  07/06/2022

Ce forum censé réunir toutes les forces politiques du pays ne s’est pas matérialisé depuis son annonce par le gouvernement d’Abiy Ahmed en décembre dernier. Dimanche, dix des principaux partis d’opposition ont refusé d’y participer dans les conditions actuelles. Ils accusent le Premier ministre Abiy Ahmed de vouloir confisquer un processus qu'ils jugent justement comme non-inclusif.
 
C’est un camouflet dont le Premier ministre Abiy Ahmed se serait bien passé, lui qui établit discrètement des contacts avec les rebelles tigréens du TPLF pour mettre un terme à la guerre dans le nord du pays. Dix des plus grands partis d’opposition ont tourné le dos à son projet de dialogue national. Parmi eux, on retrouve notamment les poids lourds politiques des régions Oromia, Afar et Somali.
 
Ensemble, ils dénoncent un environnement politique toxique. Dans leur viseur en particulier, l’attitude du Parti de la Prospérité du Premier ministre, qui a fait cavalier seul au moment de nommer les commissaires et les thèmes de ce dialogue national. Le projet est donc plus que jamais au point mort. (RFI)

Burkina Faso: la nomination de Mahamadou Issoufou comme médiateur accueillie favorablement  07/06/2022

Au Burkina Faso, la classe politique et la société civile s’expriment après la désignation de l’ancien président nigérien comme médiateur. Les différents acteurs espèrent qu’avec son intervention, une sortie de crise sera trouvée sur le délai de la transition et le retour à un ordre constitutionnel normal.
 
« Un ami » du Burkina Faso, « un démocrate confirmé », qui connait très bien l’histoire politique du pays des hommes intègres. C’est ainsi que Abdoul Karim Sango, le président du Parti pour la renaissance nationale salue le désignation de l’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou, comme médiateur de la Cédéao pour faciliter le dialogue entre l’organisation sous-régionale et les Burkinabè.
 
« C'est une personnalité qui connaît très bien l'histoire politique, ses acteurs politiques et la question du terrorisme pour l'avoir gérée, dit-il. Qui mieux que lui dans un contexte comme cela aurait pu véritablement aider le Burkina à sortir de l'impasse dans laquelle le pays se trouve en ce moment ? » (RFI)

RDC : prolongation de l’opération militaire conjointe avec l'Ouganda dans l'Est  03/06/2022

Lancée le 30 novembre 2021, l’opération militaire menée conjointement par les armées congolaise et ougandaise dans l’Est de la RDC a été prolongée. L'acte de prolongation a été signé mercredi 1er juin dans la ville ougandaise de Fort Portal dans le Sud-Ouest. Les deux forces militaires luttent contre les groupes armés installés en territoire congolais, particulièrement contre les ADF, mouvement rebelle d’origine ougandaise qui a fait d’après l’ONU plus de 1 300 civils tués l’année dernière.
 
Avec cette prolongation de l’opération conjointe, Kinshasa et Kampala disent vouloir en finir avec les ADF. Pour marquer leur bonne collaboration, les deux armées ont partagé une activité sportive dans les rues de Fort Portal. Les militaires congolais et ougandais suant côté-à-côte ont voulu montrer qu’ils sont unis contre les ADF, a dit à RFI une source militaire. Mercredi, l’heure n’était donc plus aux pourparlers. (RFI)

Ukraine : Sall parle avec Poutine au nom d’une Afrique « victime » du conflit  03/06/2022

Le président de l'Union africaine et du Sénégal Macky Sall a demandé, vendredi 3 mai, à Vladimir Poutine de "prendre conscience" que les pays africains sont "des victimes" du conflit en Ukraine, sur fond de crainte de crise alimentaire mondiale. "Je suis venu vous voir pour vous demander de prendre conscience que nos pays (...) sont des victimes de cette crise au plan économique", a-t-il déclaré au début de leur rencontre à Sotchi, dans le sud de la Russie.
 
L'ONU craint "un ouragan de famines", essentiellement dans des pays africains qui importaient plus de la moitié de leur blé d'Ukraine ou de Russie, d'autant que plus aucun navire ne peut sortir des ports d'Ukraine en raison du conflit. Macky Sall a rappelé à Vladimir Poutine que les États africains pâtissaient des conséquences de l'offensive russe contre l'Ukraine alors que "la majorité des pays africains a évité de condamner la Russie" lors de deux votes de l'ONU, et qu'avec "l'Asie, le Moyen-Orient ainsi que l'Amérique latine, une bonne partie de l'humanité" a préféré se tenir à l'écart du conflit. (France24 avec AFP)

Un coussin rembourré de... 36.000 dollars  02/06/2022

Une Californienne a eu l'heureuse surprise de découvrir 36.000 dollars enfouis dans les coussins d'un canapé donné gratuitement sur un site de petites annonces -- mais s'est empressée de rendre l'argent à ses propriétaires. 
 
Vicky Umodu cherchait à meubler son nouveau logement pour une somme modique et s'était félicitée de trouver ce canapé. "Je viens d'emménager et je n'ai rien dans la maison", a-t-elle expliqué à la chaîne locale ABC7 depuis son domicile de Colton, près de Los Angeles.
 
Mais une fois à son domicile, Mme Umodu a trouvé une bosse suspecte dans l'un des coussins: plusieurs enveloppes remplies d'argent liquide, chacune contenant des milliers de dollars.
 
"Je disais à mon fils +viens, viens!+ Je hurlais +c'est de l'argent! Je dois appeler le monsieur+", a-t-elle raconté.
 
D'une honnêteté exemplaire, Mme Umodu a donc contacté ceux qui lui avaient donné le canapé pour les avertir de sa trouvaille et leur rendre l'argent.
 
La famille, qui vidait la maison d'un proche récemment décédé, a répondu qu'elle ignorait tout de la présence et de l'origine de cet argent.
 
Mais pour remercier Mme Umodu, ils lui ont donné plus de 2.000 dollars, de quoi acheter le réfrigérateur neuf dont elle avait besoin. "Je n'espérais pas un centime", a-t-elle assuré.
 

Des dizaines de morts à Beni après des attaques répétées des ADF  02/06/2022

Du samedi 28 mai au lundi 30 mai, une cinquantaine de civils ont été tués lors d'attaques répétées attribuées aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) dans le territoire de Beni, dans l'est de la RDC. Un centre de santé, des maisons et des véhicules ont été brûlés.
 
Depuis dimanche, des corps enveloppés dans des sacs en plastique sont amenés sur des motos par de jeunes gens à la morgue d'Oicha, où les gens étaient rassemblés pour identifier les corps de leurs proches. Colère et désespoir ont gagné les esprits des populations, exaspérées par les tueries. Les assaillants ont exécuté les civils à l'arme blanche et au feu, selon Sylvie Malumalu, qui a perdu des membres de sa famille dans la tuerie.
 
"Les rebelles venaient de la province de l'Ituri, ils avaient manifestement pour seule mission de venir tuer au Nord-Kivu. Ils sont arrivés à Kasoko pour atteindre la position militaire de Beu et entrer dans le centre de la ville", révèle-t-elle. (VOA)

Le Sénégal va se doter d'une usine de dessalement d'eau de mer  02/06/2022

Le président Macky Sall a lancé mardi à Dakar les travaux de la première usine de dessalement d'eau de mer du Sénégal pour améliorer l'approvisionnement de la métropole confrontée à des pénuries, malgré les craintes des pêcheurs et de défenseurs de l'environnement. "Ce projet complexe et inédit marque une étape majeure dans la réalisation du plan Sénégal émergent (PSE)", vaste programme visant à mettre ce pays pauvre sur la voie de l'émergence à l'horizon 2035, a dit le chef de l'Etat.
 
Avec une capacité prévue de 100.000 m3/jour, l'usine participera à mettre fin aux coupures qui empoisonnent la vie de maints Dakarois. La mise en service de l'usine et le renouvellement en parallèle de 316 km d'un réseau de distribution en grande partie vétuste "impacteront positivement 16 communes, soit plus d'un million de personnes dans les zones situées en hauteur ou en bout de réseau", a déclaré M. Sall.
 
Les travaux doivent coûter 137 milliards de FCFA (210 millions d'euros), financés par l'Etat du Sénégal grâce à un prêt du Japon, et durer 30 mois. L'infrastructure diversifiera l'approvisionnement de Dakar, en grande partie tributaire du lac de Guiers, situé à plus de 250 km.

Le swahili : la langue passée du statut de "dialecte obscur" à celui de langue africaine la plus parlée au monde  02/06/2022

Il y a plusieurs siècles, elle était considérée comme une langue "obscure" ; aujourd'hui, elle est devenue la langue la plus parlée sur le continent, dont la croissance démographique est la plus rapide. Le swahili est une langue africaine qui a été fortement influencée au fil des ans par d'autres langues telles que l'arabe, l'anglais et le portugais.
 
Originaire de la côte est du continent, elle fait partie de la famille bantoue, une gamme de langues parlées par les peuples bantous de la moitié sud de l'Afrique. (BBC)
 

Israël se relance sur le continent africain  01/06/2022

Politique, sécurité, économie, l'heure est au réchauffement des relations entre les pays africains et Israël. En témoigne une conférence organisée le mardi 31 mai à l’ambassade d’Israël à Paris qui vise à promouvoir le renforcement de l’État hébreu en Afrique avec la participation du chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid en visioconférence. (TV5Monde)

Le Soudan lève l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire  30/05/2022

Le président du Conseil souverain de transition du Soudan, Abdel Fattah Al-Burhan, a décrété la levée de l'état d'urgence dans l'ensemble du pays.
 
Ce décret a été émis pour "préparer l'atmosphère pour un dialogue fructueux qui parvient à la stabilité pour la période de transition", a expliqué le Conseil dans un communiqué.
 
Le Soudan traverse une crise politique après que le commandant général des Forces armées soudanaises Abdel Fattah Al-Burhan a déclaré l'état d'urgence le 25 octobre 2021 et dissous le Conseil souverain ainsi que le gouvernement.
 
Depuis lors, la capitale soudanaise Khartoum et d'autres villes ont sans cesse été le théâtre de manifestations réclamant un retour au régime civil. (Xinhua)
 

Soudan: les manifestations continuent et des interrogations émergent face à l'impasse actuelle  28/05/2022

Sept mois après le coup d’État du général Abdel Fattah al-Burhan au Soudan, la rue continue de se mobiliser, malgré la répression. Des milliers de personnes ont défilé, jeudi 26 mai, dans les rues de plusieurs villes du pays. Certains estiment qu’il est nécessaire de faire des compromis avec la junte pour sortir de l’impasse. Mais dans la rue, cette position est fermement rejetée. Lacrymogènes, charges de police, tirs à balles réelles...
 
 Chaque semaine, c’est le même scénario qui se répète, sans qu’aucune solution ne se dessine, reconnaît Majda, une étudiante. « Nos demandes n’ont pas changé et malheureusement ça n’avance pas. Toutes les tentatives de dialogues ne pourront pas aboutir, car la rue refuse un pouvoir tenu par les militaires. Tant qu’ils ne se rendent pas pour être jugés comme n’importe quel criminel, il n’y aura pas de solution ».
 
Tarek vient des quartiers populaires du sud de Khartoum. Il rappelle la position des comités de résistance. « Nous voulons un pouvoir 100% civil. Pas de partenariat, pas de concession. Nous ne nous asseyons pas à une table de l’armée. Nous n’avons plus confiance en elle. Ce sont eux qui ont mis fin à la transition démocratique, affirme Tarek. Et maintenant, ils veulent négocier ? Si un accord est signé avec eux, nous lancerons une escalade révolutionnaire. » (RFI)

1 ... « 27 28 29 30 31 32 33 » ... 79












Inscription à la newsletter