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La revue de presse du 25 mars 2019

Lundi 25 Mars 2019

L’actualité du football, avec les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) séniors et celles des Moins de 23 ans, est au coeur des quotidiens parvenus lundi à l’APS, lesquels demeurent également intéressés par la formation du prochain gouvernement.

"L’apothéose", s’extasie ainsi L’Observateur à sa Une, au sujet de la victoire (2-0) remportée samedi par le Sénégal sur Madagascar, en match comptant pour la dernière journée des éliminatoires de l’édition 2019 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) seniors.
 
Avec cette victoire sur Madagascar, la 5e sur 6 matchs, soit 16 points sur 18 possibles, l’équipe nationale du Sénégal "a terminé les éliminatoires à la CAN 2019 de la meilleure des manières", note le journal.
 
"Le parcours sans faute des Lions" est également mis en exergue par Le Soleil, dont la manchette est illustrée par une photo de l’attaquant Mbaye Hamady Niang tout à sa joie de buteur, une manière de souligner sa performance de buteur.
 
Pour Enquête et Libération également, l’attaquant de Rennes, auteur des deux buts du Sénégal, semble personnifier la victoire du Sénégal, la photo de l’attaquant de Rennes validant parfaitement cette idée à la Une des deux journaux. 
 
L’As, plus précis, affiche : "Mbaye Niang, nouveau Damel", en référence au titre de roi du Cayor, royaume correspondant à l’actuelle région de Thiès, qui a abrité ce march contre Madagascar.
 
"Grâce à un doublé de Mbaye Niang, le Sénégal a battu Madagascar (2-0), en match comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019. Les Lions terminent ainsi la campagne africaine sans le moindre revers".
 
Le journal Le Quotidien en atteste par sa manchette : "Les Lions indomptables !", au risque de faire penser à l’équipe nationale du Cameroun.

"Déjà qualifiée pour la CAN 2019", l’équipe nationale du Sénégal, en s’imposant aux dépens de Madagascar, reste invaincue et termine en tête du groupe A, relève le journal.

"Les Lions, leader du groupe A", signale sobrement Sud Quotidien, Walfquotidien insistant sur le fait que les Lions ont gagné "+avec la manière+".
 
Vox Populi, pour sa part, se projette sur la CAN proprement dite, sur la base de déclarations du sélectionneur national. "L’ossature du groupe qui doit aller à la CAN est là. D’ici-là, dit Aliou Cissé, j’espère que nos joueurs seront en forme et qu’il n’y aura pas de blessures".
 
Plusieurs quotidiens ne manquent pas de souligner par ailleurs l’élimination de l’équipe nationale des moins de 23 ans de la course à la CAN de la catégorie, après son match nul vierge contre la Guinée, match également joué à Thiès, sur le même stade que celui jouée par les Lions seniors contre les "Baréa" de Madagascar.
 
L’équipe nationale des moins de 23 ans, battue (1-2) en Guinée lors de la phase aller, "a échoué sur l’avant-dernière marche (..)" menant à la CAN de la catégorie prévue en novembre prochain, note Vox Populi.
 
"Battue mercredi dernier à Conakry (2-1), l’équipe coachée par Joseph Koto a été accrochée hier (0-0) au stade Lat Dior. Un résultat qui élimine la bande à Ibrahima Niane", écrit l’As.
 
"Les lionceaux échouent face à la Guinée" (Enquête) et "(...) gâchent la fête", indique L’Observateur, lequel estime que cette élimination "est le cheveu dans la soupe du foot sénégalais qualifié à la Can dans toutes les catégories, sauf chez les U23".
 
Pour le reste, plusieurs quotidiens traitent de la formation du nouveau gouvernement, suite logique de la présidentielle du 24 février dernier qui a vu le chef de l’Etat sortant rempiler pour 5 ans.
 
"Macky Sall +se barricade+", peut-on lire à la Une du quotidien Enquête, lequel annonce de "nombreux changements" dans le futur gouvernement. "Le chef de l’Etat est à Dakar" après des vacances de quelques jours. "Le prochain gouvernement va bientôt être connu, avec de nombreuses nouvelles têtes", écrit ce quotidien.
 
"Macky, à l’épreuve de la majorité", affiche de son côté Sud Quotidien. "Attendu avec fébrilité par la classe politique, la société civile, le monde de l’administration et des affaires comme par +gorgorlu+, le prochain gouvernement qui sera formé, risque de ne pas contraster avec la stratégie globale du +gagner ensemble, gouverner ensemble", avance le journal.
 
Sud Quotidien ajoute : "Et pour cause, quoiqu’il entame son deuxième et dernier mandat, le président sortant semble encore obligé de composer avec sa majorité +silencieuse+, compte tenu de l’approche des locales, et en prévision des législatives".
 
Le Quotidien s’intéresse plutôt à la gestion économique du président réélu. "7 ans 2 visages", titre le journal, selon lequel Macky Sall a de nouveau "5ans pour rectifier le tir". 
 
"Si sur le plan économique et social, Macky Sall peut se targuer d’un bon bilan, sa gouvernance a divisé les Sénégalais durant son septennat. Son second mandat pourrait lui permettre de rectifier le tir", analyse Le Quotidien. 
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1.Posté par Me François JURAIN le 26/03/2019 11:26
bilan, vous avez dis BILAN?
Sur le plan de la gouvernance, autant le dire tout de suite, le bilan est calamiteux.
Il suffit de comparer le discours du 03 avril 2012, véritable profession de foi, et engagement envers le peuple sénégalais, qui a porté au pouvoir Macky SALL en raison desdits engagements, et ce à hauteur de 64% des voix.
Il n'aura pas fallut attendre sept ans pour s'apercevoir que la bonne gouvernance vertueuse promise, la chasse à la corruption intransigeante déclenchée, le népotisme banni, tout cela n'était que des promesses pour se faire élire, et une fois en place, imposer au peuple un système des plus calamiteux: mise en place d'une machine à gagner les élections, à grand coup de cadeaux, d'achat de partis, de conscience (les vendus en ont ils une?), ect... l'opacité,sur les comptes publics, le placement des membres de sa famille et amis, à des postes stratégiques pour lesquels la compétence n'a certainement ps été le critère numero un retenu, la réduction à néant de tous les contre pouvoirs indispensables dans une démocratie digne de ce nom, tout cela a été réduit à néant: plus ou pas d'opposition méprisée à outrance, voir incarcérée pour les gêneurs, quasi suppression de la cour des comptes qui ne publie même plus de rapport, mise sous séquestre de l'ofnac, priée de s'occuper des affaires des autres mais surtout pas de celles concernant les gens de l'APR, et BBY, annexion de la justice pénale, conseil constitutionnel forgé et formé "à la botte", Assemblée nationale réduite à l'amicale des joueurs de boules, lois pernicieuses concernant le processus électoral biaisant et faussant toutes les élections, n'en jetez plus, la cour est pleine!
Sur ce plan de la "bonne" gouvernance, un zéro pointé devrait faire l'unanimité en toute objectivité.
et ne correspond pas , loin s'en faut, à ce qui avait été non seulement promis, mais constituant l'engagement indéfectible, un élément essentiel du contrat passé entre Macky SALL et son peuple.
Bilan économique: réalisation de nombreuses infrastructures, autoroute "Illa' TOUBA, dans l'espoir de récolter les voix de TOUBA, peine perdue. Bon on peut toujours se dire que cette autoroute servira une fois par an, mais comme bilan vertueux, il y a quand même mieux. création à grand frais d'une salle arena à DIANMINADIO: elle n'est pas pratique, ne sert à rien ni à personne, mais aura quand même couté plusieurs milliards...
Le TER - je suis pour et applaudi des deux mains, et que ceux qui n'ont jamais pris la ligne 15 des DDD pour aller à RUFISQUE se taisent: seul problème, son cout injustifié, y rajoutant que, si pour des raisons électoralistes, il a déjà été inauguré en grande pompe, il ne roule toujours pas, et nul ne sait quand il roulera! Quel sera le cout du ticket, et est ce que cela sera vraiment un outil social, destiné à soulager et améliorer le sort des centaines, voir des milliers de dakarois travaillant dans la région de DIAMNINADIO et inversement, où est ce que ce sera un outil réservé à quelques privilégies travaillant à DIAMNINADIO, ville nouvelle appelée à devenir -dans la tête de certains- le nouveau DAKAR. L'avenir nous le dira, mais en attendant, les milliards qu'il a fallut déjà décaisser, font des petits...Nouvel aéroport -inauguré et en fonction, celui là. Utile, à voir ce qu'il deviendra par la suite. Des progrès sur l’électrification du pays, des progrès sur la distribution de l'eau. Aucun progrès sur des instruments de mesure fiable et indépendant, ce qui permet à chacun de dire tout et n'importe quoi sur le chômage, la pauvreté, et l’exode des jeunes, qui vont mourir en méditerranée. Alors, on se gargarise avec un chiffre, le taux de croissance: problème, à qui profite t il, car le sénégalais lambda, lui, il n'en voit que très peu la couleur. Les deux seuls indices qui permettrait de délivrer un satisfecit au Président Macky SALL, c'est le premier: quel est le rang au niveau mondial, du pays, en ce qui concerne la pauvreté? la réponse, on la connait: i l y a sept ans, le sénégal figurait dans les vingt cinq pays les plus pauvres du monde; sept ans après, le sénégal figure toujours dans les vingt cinq pays les plus pauvres du monde. Le deuxième indice, malheureusement pas mesuré: combien de jeunes fuyaient le pays pour aller au risque de leur vie, chercher meilleure fortune ailleurs, et combien sont ils sept ans après?
Sur le plan social, ces sept années ont été marquées par de nombreuses grèves, toutes dues à des engagements signés par Macky SALL lui même, et non tenus: enseignants, personnel médical, étudiants, ect...la liste est longue, trop longue, et tous ces conflits ont une seule t même origine, la confiance que l'on peut faire à un chef d'état qui renie sa signature.
Sur le plan budgétaire, et concernant les finances du pays, il y a de quoi s'inquiéter: l'augmentation colossale de la dette, justifiée par des investissements hasardeux et a but essentiellement électoraliste, la création d'infrastructures, pas forcément inutiles, qi auraient pu même être pour certaines très utiles, si elles venaient en soutien d'un grand projet industriel qui a cruellement fait défaut pendant ces sept années, mais pour beaucoup pas indispensables, l'entretien à grand frais d'une "machine à gagner les élections" (pas moins de presque 90 ministres conseillers, titre non seulement honorifique, mais avec des salaires et indemnisations colossales et indécentes), d'un train de vie de l'état royal, ect...ont eu raison des finances publiques, et quoi qu'en disent les gouvernants: les caisses sont vides, tout simplement parce que les sorties (remboursement de la dette essentiellement) dépassent et de loin les rentrées fiscales et autres taxes: un budget, comme celui du sénégal, basé essentiellement sur des rentrées de taxes, est le reflet d'un pays qui va mal, car la preuve que ce pays n'a aucun projet industriel, ne fait aucun investissement dans des entreprises de transformation par exemple, qui permettrait de créer de la richesse, et résorber un chômage endémique. Ces sept années ont été exclusivement consacrées à l'obtention d'un deuxième mandat, et c'est bien dommage, car quelque part, ce sont sept années de perdues, dans un monde qui va vite, très vite, perdre sept ans peut s'avérer catastrophique (voir la france par exemple).
Ces cinq années qui vont venir vont commencer sous des nuages sérieux, qu'il sera difficile de dissiper: plus d'argent dans les caisses, cela veut dire salaires non payés, grèves à répétition, perturbation dans les universités, répression, ect... D'où l'appel au dialogue par le Président Macky SALL, lancé à l'opposition, qui elle n'est pas tombée de la dernière pluie, et n'a aucune envie de prendre une part de responsabilité dans une situation que Macky SALL a lui même créée: que chacun assume ses actes, semble lui répondre une opposition assez unie sur le sujet, et il est difficile de reprocher à ladite opposition un tel comportement! N'oublions jamais que c'est cette opposition que le "démocrate" Macky SALL s'était juré de réduire à néant! L'appeler à son secours aujourd'hui est soit du cynisme, soit de l'inconscience.
Alors, chacun tirera les leçons et le bilan de ces sept années passées. Les entreprises étrangères ne peuvent que se frotter les mains: elles n'auront jamais autant gagné. Les membres de l'APR et autre BBY également: beaucoup sont devenus millionnaires, voir plus, uniquement par le fait de "grenouiller" à l'APR ou à BBY. Quand au reste de la population sénégalaise, soit 43% si l'on s'en tient aux chiffres officiels, dont on est en droit de penser que ce chiffre est "surestimé", grâce au processus électoral quelque peu taillé sur mesure, leur avis sur le bilan de ces sept années écoulées est plus négatif que mitigé.
Alors, Wait and see, suivant la formule, mais ces cinq années risquent fort d'être agitées, sans compter l’inconnue politique qui s'invitera au programme: Macky SALL se retirera t il dans cinq ans? Restera t il sur le devant de la scène? Se fera t il remplacer par un homme sur, mais qu'il pourra contrôler en coulisse et continuer de tirer les ficelles (son petit frère semble tout désigné à ce rôle, lui que l'on a protégé à outrance, de ses errements et mauvaises fréquentations) ? Oui, l'avenir pour ces cinq prochaines années au SENEGAL risque d'être riche en émotions, tractations diverses, compromissions en série, et évènements que l'on espère ni violents, ni cruels pour l'ensemble de la population sénégalaise: l'espoir fait vivre, mais il n'écarte en rien le danger!
Me François JURAIN
Me François JURAIN

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