| 05/11/2025 | 573 vues
EDITORIAL
Cet autre rapport de l’Ofnac sur la gestion du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), dont nous publions des éléments essentiels grâce au très perspicace Mody Niang, n’a jamais pu être rendu public parce que Nafi Ngom Keïta a été empêchée de poursuivre sa mission pour les raisons que nous savons et pour d’autres que nous ignorons. Mais ce document est tout simplement explosif, ahurissant de par son contenu. Il y a des choses qui ne doivent pas être possibles dans un pays !
Nous ne reviendrons pas ici sur l’extrême mal gouvernance dont est accusé le Directeur général du Coud, Cheikh Oumar Hanne, à travers le premier rapport de l’office anti-corruption publié en 2016, avec les recommandations judiciaires adressées au Procureur de la République. Celui-ci, Serigne Bassirou Guèye, ne bouge pas car l’Exécutif ne veut pas qu’il bouge. Ses forces avaient été réservées et orientées contre Khalifa Ababacar Sall qu’il s‘est fait un plaisir de rudoyer avec une rigueur sans bornes ni gants.
Le dossier du COUD restera ainsi prisonnier des tiroirs de Dame Justice. Entre temps, le magistrat Ibrahima Hamidou Dème a violemment claqué les portes spongieuses de la justice en démissionnant de ses fonctions d’un corps prestigieux dans le principe mais devenu la risée publique.
Il est alors temps que le Président de la République, premier magistrat de ce pays, se détache de sa torpeur légendaire, ouvre les yeux sur une situation chaotique et rende service au Sénégal en faisant ce pour quoi il a été élu et ce à quoi il s’était engagé en ce qui concerne le fonctionnement de la justice. Il y va de son Honneur. Enfin…Oui, disons de son honneur !
Nous ne reviendrons pas ici sur l’extrême mal gouvernance dont est accusé le Directeur général du Coud, Cheikh Oumar Hanne, à travers le premier rapport de l’office anti-corruption publié en 2016, avec les recommandations judiciaires adressées au Procureur de la République. Celui-ci, Serigne Bassirou Guèye, ne bouge pas car l’Exécutif ne veut pas qu’il bouge. Ses forces avaient été réservées et orientées contre Khalifa Ababacar Sall qu’il s‘est fait un plaisir de rudoyer avec une rigueur sans bornes ni gants.
Le dossier du COUD restera ainsi prisonnier des tiroirs de Dame Justice. Entre temps, le magistrat Ibrahima Hamidou Dème a violemment claqué les portes spongieuses de la justice en démissionnant de ses fonctions d’un corps prestigieux dans le principe mais devenu la risée publique.
Il est alors temps que le Président de la République, premier magistrat de ce pays, se détache de sa torpeur légendaire, ouvre les yeux sur une situation chaotique et rende service au Sénégal en faisant ce pour quoi il a été élu et ce à quoi il s’était engagé en ce qui concerne le fonctionnement de la justice. Il y va de son Honneur. Enfin…Oui, disons de son honneur !
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Le système du parrainage retenu de manière unilatérale par le Président de la république et balancé à ses députés pour vote mécanique est une atteinte flagrante à l’équité et à la transparence dans la gestion du processus électoral sénégalais en vue de la présidentielle du 24 février 2019.
En soi, ce système a de gros avantages dans une démocratie comme la nôtre, aux prises avec des entrepreneurs politiciens qui voient dans l’engagement politique un moyen de tirer des dividendes économiques presque en dormant. Sa mise en œuvre ne peut être l’œuvre de politiciens et de fonctionnaires qui travaillent ensemble et en intelligence pour la réélection d’un concurrent auquel ils ont fait allégeance.
Or, pour être crédible, le système du parrainage a besoin fondamentalement d’être porté par des hommes et des entités crédibles, imbus de transparence et d’équité, partisans peut-être mais foncièrement honnêtes et justes. Malheureusement, la dictature politicienne en vigueur ne le permet pas.
De droit, il a été corsé pour les opposants potentiels. De 10 000 en 2012, il passe à 65 000 pour l’élection prochaine. 500% de hausse, il faut être exclusiviste et réfractaire à de vraies compétitions démocratiques pour infliger un tel recul à la démocratie sénégalaise.
Après avoir éloigné deux adversaires potentiels de la présidentielle, l’un au Qatar, l’autre à Rebeuss, le chef de l’Etat renforce ainsi sa mainmise personnelle et clanique sur notre démocratie de la pire des manières. Mais ça, ce n’est pas franchement une surprise, au contraire! Démocratie de merde oblige! Merci Trump, quand même! Merci également à Obama, au sujet des institutions fortes.
Pendant ce temps, le bulletin unique qui, de l’avis de tous les experts électoraux, serait un vrai acquis démocratique, est laissé en rade. Allez savoir pourquoi auprès de Macky Sall et de ses thuriféraires.
En soi, ce système a de gros avantages dans une démocratie comme la nôtre, aux prises avec des entrepreneurs politiciens qui voient dans l’engagement politique un moyen de tirer des dividendes économiques presque en dormant. Sa mise en œuvre ne peut être l’œuvre de politiciens et de fonctionnaires qui travaillent ensemble et en intelligence pour la réélection d’un concurrent auquel ils ont fait allégeance.
Or, pour être crédible, le système du parrainage a besoin fondamentalement d’être porté par des hommes et des entités crédibles, imbus de transparence et d’équité, partisans peut-être mais foncièrement honnêtes et justes. Malheureusement, la dictature politicienne en vigueur ne le permet pas.
De droit, il a été corsé pour les opposants potentiels. De 10 000 en 2012, il passe à 65 000 pour l’élection prochaine. 500% de hausse, il faut être exclusiviste et réfractaire à de vraies compétitions démocratiques pour infliger un tel recul à la démocratie sénégalaise.
Après avoir éloigné deux adversaires potentiels de la présidentielle, l’un au Qatar, l’autre à Rebeuss, le chef de l’Etat renforce ainsi sa mainmise personnelle et clanique sur notre démocratie de la pire des manières. Mais ça, ce n’est pas franchement une surprise, au contraire! Démocratie de merde oblige! Merci Trump, quand même! Merci également à Obama, au sujet des institutions fortes.
Pendant ce temps, le bulletin unique qui, de l’avis de tous les experts électoraux, serait un vrai acquis démocratique, est laissé en rade. Allez savoir pourquoi auprès de Macky Sall et de ses thuriféraires.
L’histoire est infalsifiable, et c’est toujours mieux ainsi. La garde à vue de Nicolas Sarkozy, possiblement suivie d’une mise en examen (inculpation), est une première dans les annales pourtant mouvementées de la République Française. C’est un séisme de grande magnitude sur l’échelle de la corruption présumée à laquelle les politiciens véreux sont si souvent habitués.
La justice française dira si l’ancien chef d’Etat français a oui ou non capté à son profit (et celui de se proches lieutenants, Guéant et Hortefeux notamment) une partie des 50 ou 20 millions d’euros tirés de la hotte du défunt et généreux Guide libyen. Mais l’histoire retiendra également – et c’est bien dommage – que Me Abdoulaye Wade a pratiquement été un des supports politiques de la «légitimité» arrachée par Sarkozy et ses souteneurs anglo-américains pour organiser la liquidation physique de Mouammar Kadhafi. L’expédition de Benghazi est encore trop fraîche dans les mémoires pour ne pas nous interpeller.
On ne comprend pas quelle mouche a piqué le panafricaniste Abdoulaye Wade pour qu’il aide ainsi le "colon"Nicolas Sarkozy et consorts à défricher à leur avantage une aire d’expansion économique sur fond de destruction d’un Etat naguère stable, riche, indépendant.
Il racontera un jour peut-être les événements de Libye à sa manière. Mais nous avons toujours soupçonné qu’au coeur du deal avec Sarkozy, il y avait la «carte» Karim Wade. Le père voulait-il faire adouber le fils par le «Tonton» dans le fameux «projet de transmission monarchique du pouvoir» de l’un à l’autre en contrepartie d’une complicité active dans le règlement violent du cas Kadhafi ? Si oui, le fils prodigue aura été jusqu’au bout un boulet pour le père mal attentionné…
La justice française dira si l’ancien chef d’Etat français a oui ou non capté à son profit (et celui de se proches lieutenants, Guéant et Hortefeux notamment) une partie des 50 ou 20 millions d’euros tirés de la hotte du défunt et généreux Guide libyen. Mais l’histoire retiendra également – et c’est bien dommage – que Me Abdoulaye Wade a pratiquement été un des supports politiques de la «légitimité» arrachée par Sarkozy et ses souteneurs anglo-américains pour organiser la liquidation physique de Mouammar Kadhafi. L’expédition de Benghazi est encore trop fraîche dans les mémoires pour ne pas nous interpeller.
On ne comprend pas quelle mouche a piqué le panafricaniste Abdoulaye Wade pour qu’il aide ainsi le "colon"Nicolas Sarkozy et consorts à défricher à leur avantage une aire d’expansion économique sur fond de destruction d’un Etat naguère stable, riche, indépendant.
Il racontera un jour peut-être les événements de Libye à sa manière. Mais nous avons toujours soupçonné qu’au coeur du deal avec Sarkozy, il y avait la «carte» Karim Wade. Le père voulait-il faire adouber le fils par le «Tonton» dans le fameux «projet de transmission monarchique du pouvoir» de l’un à l’autre en contrepartie d’une complicité active dans le règlement violent du cas Kadhafi ? Si oui, le fils prodigue aura été jusqu’au bout un boulet pour le père mal attentionné…
Paix sur les morts de l’hélicoptère de l’armée qui a crashé à Missirah, tuant six personnes sur les vingt compatriotes qui étaient à bord. Une mort est toujours douloureuse quelles que puissent être les circonstances, normales ou anormales. Le seul tort de ces gens fauchés par la…faucheuse est d’avoir été au moment endroit au mauvais moment quand l’accident se produisait. Le destin prend toujours son dû comme il veut quand il veut.
C’est pourquoi autant la désolation est de mise pour ces personnes tuées, pour leurs parents, leurs enfants, leurs proches et amis. Autant, on peut éprouver un grand soulagement pour celles qui ont survécu au crash, par miracle. Le destin n’avait pas encore besoin d’elles.
Mais après le drame de Missirah, il faudra bien se tourner vers la recherche de la vérité. Pourquoi cet accident a eu lieu ? L’Armée, toute puissante dans notre pays comme ailleurs du reste, répondra à sa manière, en interne. Cela suffira-t-il ? On attend de voir.
Ce qui est certain, c’est que l’opinion a besoin d’être édifiée sur les circonstances de l’appareil. L’hélico était-il aux normes de sécurité requises ? Pouvait-il voler avec zéro risque? La maintenance suivait-elle ? Les passagers civils devaient-ils s’y trouver ? Qui leur a donné l’autorisation de l’emprunter ? Ont-ils payé leur billet ou voyageaient-ils à titre gracieux ?
Oui, l’opinion attend des réponses vraies à ces questions légitimes…
C’est pourquoi autant la désolation est de mise pour ces personnes tuées, pour leurs parents, leurs enfants, leurs proches et amis. Autant, on peut éprouver un grand soulagement pour celles qui ont survécu au crash, par miracle. Le destin n’avait pas encore besoin d’elles.
Mais après le drame de Missirah, il faudra bien se tourner vers la recherche de la vérité. Pourquoi cet accident a eu lieu ? L’Armée, toute puissante dans notre pays comme ailleurs du reste, répondra à sa manière, en interne. Cela suffira-t-il ? On attend de voir.
Ce qui est certain, c’est que l’opinion a besoin d’être édifiée sur les circonstances de l’appareil. L’hélico était-il aux normes de sécurité requises ? Pouvait-il voler avec zéro risque? La maintenance suivait-elle ? Les passagers civils devaient-ils s’y trouver ? Qui leur a donné l’autorisation de l’emprunter ? Ont-ils payé leur billet ou voyageaient-ils à titre gracieux ?
Oui, l’opinion attend des réponses vraies à ces questions légitimes…
Un palais, même colonial, sur la corniche-Est de Dakar. Un autre un peu plus bas en face de l’hôpital Le Dantec. Un troisième dans le village de Popenguine. Mais il en faudrait un quatrième dans la ville nouvelle de Diamniadio, selon le président de la République.
Sur le tempo d’une économie émergente globalement au service d’intérêts étrangers et qui a besoin d’être recentrée sur le «moi» local, une idée comme celle annoncée par Macky Sall devrait être la dernière des mauvaises nouvelles à faire parvenir à l’opinion. Car il y a mille et une autre priorités à prendre en charge dans ce pays.
L’Etat est incapable de satisfaire les revendications sociales et salariales des syndicats, cause principale du désordre actuel dans l’enseignement élémentaire et moyen. Les abris provisoires deviennent durables. Au portail du Trésor, des centaines ou milliers de chefs d’entreprises ne savent plus à quel saint-sauveur se confier pour récupérer des créances…irrécupérables. Les syndicats de médecins grognent et désertent les salles de soins. La criminalité prend des proportions dramatiques…
Sous un tableau pareil, un nouveau palais de la république pour agrémenter les séjours d’un couple présidentiel, de leurs enfants, parents et proches, à coup de milliards de francs Cfa n’est pas seulement une mauvaise nouvelle, c’est une atteinte au principe de stabilité sociale dont nous avons besoin. C’est fondamentalement de l’insouciance caractérisée. Ouvrez les yeux, président!
Sur le tempo d’une économie émergente globalement au service d’intérêts étrangers et qui a besoin d’être recentrée sur le «moi» local, une idée comme celle annoncée par Macky Sall devrait être la dernière des mauvaises nouvelles à faire parvenir à l’opinion. Car il y a mille et une autre priorités à prendre en charge dans ce pays.
L’Etat est incapable de satisfaire les revendications sociales et salariales des syndicats, cause principale du désordre actuel dans l’enseignement élémentaire et moyen. Les abris provisoires deviennent durables. Au portail du Trésor, des centaines ou milliers de chefs d’entreprises ne savent plus à quel saint-sauveur se confier pour récupérer des créances…irrécupérables. Les syndicats de médecins grognent et désertent les salles de soins. La criminalité prend des proportions dramatiques…
Sous un tableau pareil, un nouveau palais de la république pour agrémenter les séjours d’un couple présidentiel, de leurs enfants, parents et proches, à coup de milliards de francs Cfa n’est pas seulement une mauvaise nouvelle, c’est une atteinte au principe de stabilité sociale dont nous avons besoin. C’est fondamentalement de l’insouciance caractérisée. Ouvrez les yeux, président!
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