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Sarkozy rattrapé, Wade aussi !

Mercredi 21 Mars 2018

L’histoire est infalsifiable, et c’est toujours mieux ainsi. La garde à vue de Nicolas Sarkozy, possiblement suivie d’une mise en examen (inculpation), est une première dans les annales pourtant mouvementées de la République Française. C’est un séisme de grande magnitude sur l’échelle de la corruption présumée à laquelle les politiciens véreux sont si souvent habitués.
 
La justice française dira si l’ancien chef d’Etat français a oui ou non capté à son profit (et celui de se proches lieutenants, Guéant et Hortefeux notamment) une partie des 50 ou 20 millions d’euros tirés de la hotte du défunt et généreux Guide libyen. Mais l’histoire retiendra également – et c’est bien dommage – que Me Abdoulaye Wade a pratiquement été un des supports politiques de la «légitimité» arrachée par Sarkozy et ses souteneurs anglo-américains pour organiser la liquidation physique de Mouammar Kadhafi. L’expédition de Benghazi est encore trop fraîche dans les mémoires pour ne pas nous interpeller.
 
On ne comprend pas quelle mouche a piqué le panafricaniste Abdoulaye Wade pour qu’il aide ainsi le "colon"Nicolas Sarkozy et consorts à défricher à leur avantage une aire d’expansion économique sur fond de destruction d’un Etat naguère stable, riche, indépendant.
 
Il racontera un jour peut-être les événements de Libye à sa manière. Mais nous avons toujours soupçonné qu’au coeur du deal avec Sarkozy, il y avait la «carte» Karim Wade. Le père voulait-il faire adouber le fils par le «Tonton» dans le fameux «projet de transmission monarchique du pouvoir» de l’un à l’autre en contrepartie d’une complicité active dans le règlement violent du cas Kadhafi ? Si oui, le fils prodigue aura été jusqu’au bout un boulet pour le père mal attentionné…
 
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