| 05/11/2025 | 579 vues
Côte d’Ivoire, Burkina, Cameroun : le rail a-t-il encore un avenir en Afrique subsaharienne ? 03/09/2021
Malgré ses nombreux avantages, le fret ferroviaire peine à se développer. En cause, de lourds investissements, mais aussi une maintenance souvent défaillante du côté des exploitants. Le français Bolloré Railways, qui gère les réseaux Sitarail et Camrail n’entend pas pour autant renoncer. Plus rapide, plus régulier et moins cher que le camion… sauf dans les cas de pics d’activité, auxquels il a du mal à faire face, le fret ferroviaire a – sur le papier – tout pour permettre à l’Afrique subsaharienne de désenclaver son hinterland.
« Le prix du transport d’un conteneur par rail de Douala vers Ngaoundéré ou d’Abidjan vers Ouagadougou est inférieur de 15 % à 20 % à celui de la route », assure Éric Melet, qui dirige Bolloré Railways. L’opérateur a été constitué sous ce nom il y a six ans, gérant deux des principaux réseaux subsahariens francophones : Camrail au Cameroun, et Sitarail en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.
Cependant, le rail africain, quand il n’est pas adossé à un projet minier, peine à se développer. Beaucoup de réseaux mixtes ont périclité ces dernières décennies, comme Dakar-Bamako depuis 2018, ainsi que le réseau ghanéen. Ou encore le Congo-Océan, de Pointe-Noire à Brazzaville – qui, après plusieurs tentatives de redémarrage, est interrompu depuis mars 2021. (Jeune Afrique)
« Le prix du transport d’un conteneur par rail de Douala vers Ngaoundéré ou d’Abidjan vers Ouagadougou est inférieur de 15 % à 20 % à celui de la route », assure Éric Melet, qui dirige Bolloré Railways. L’opérateur a été constitué sous ce nom il y a six ans, gérant deux des principaux réseaux subsahariens francophones : Camrail au Cameroun, et Sitarail en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.
Cependant, le rail africain, quand il n’est pas adossé à un projet minier, peine à se développer. Beaucoup de réseaux mixtes ont périclité ces dernières décennies, comme Dakar-Bamako depuis 2018, ainsi que le réseau ghanéen. Ou encore le Congo-Océan, de Pointe-Noire à Brazzaville – qui, après plusieurs tentatives de redémarrage, est interrompu depuis mars 2021. (Jeune Afrique)
Architecture : la mosquée massive rénovée une fois par an 03/09/2021
Les habitants de Djenné, au Mali, travaillent ensemble pour réparer et reconstruire la Grande Mosquée, la plus grande structure en briques crues du monde. Située dans l'arrière-pays aride du désert brûlant du Sahara, dans le sud du Mali, la Grande Mosquée de Djenné est une structure fascinante qui frappe immédiatement l'imagination.
Haute de près de 20 mètres et construite sur une plate-forme de 91 mètres de long, c'est le plus grand bâtiment en briques crues du monde et le plus bel exemple d'architecture soudano-sahélienne, un style régional caractérisé par des enduits en pisé et des échafaudages en bois. Cette mosquée gargantuesque est sans aucun doute la pièce maîtresse de la vie de la ville de Djenné, protégée par l'Unesco. (BBC)
Haute de près de 20 mètres et construite sur une plate-forme de 91 mètres de long, c'est le plus grand bâtiment en briques crues du monde et le plus bel exemple d'architecture soudano-sahélienne, un style régional caractérisé par des enduits en pisé et des échafaudages en bois. Cette mosquée gargantuesque est sans aucun doute la pièce maîtresse de la vie de la ville de Djenné, protégée par l'Unesco. (BBC)
Tanzanie: l'auteur de l'attaque de Dar es Salaam était un "terroriste" 03/09/2021
L'homme armé abattu le 25 août alors qu'il attaquait le quartier des ambassades de la capitale économique de la Tanzanie, Dar es Salaam, était un "terroriste" islamiste, radicalisé sur les réseaux sociaux, a annoncé jeudi un responsable de la police. Les investigations policières ont révélé que l'assaillant, identifié sous le nom de Hamza Mohamed, était un "terroriste", "une personne qui avait une vie secrète avec tous les indicateurs de terrorisme", a déclaré à la presse le directeur des enquêtes criminelles Camillus Wambura.
"Il a passé une grande partie de son temps à apprendre sur internet les types d'incidents terroristes comme ceux menés par Al-Shabab (groupe jihadiste somalien) et ISIS (groupe Etat islamique), comme le font de nombreux terroristes", a détaillé M. Wambura. Trois policiers et un agent de sécurité privée avaient été tués, et six personnes blessées. L'attaque s'était déroulée le 25 août à la mi-journée sur Ali Hassan Mwinyi Road, grande avenue du centre de la ville sur laquelle se trouvent plusieurs ambassades et représentations étrangères.
Après des échanges de tirs avec les forces de sécurité, l'assaillant avait été abattu alors qu'il se trouvait devant l'entrée de l'ambassade de France. (AFP)
"Il a passé une grande partie de son temps à apprendre sur internet les types d'incidents terroristes comme ceux menés par Al-Shabab (groupe jihadiste somalien) et ISIS (groupe Etat islamique), comme le font de nombreux terroristes", a détaillé M. Wambura. Trois policiers et un agent de sécurité privée avaient été tués, et six personnes blessées. L'attaque s'était déroulée le 25 août à la mi-journée sur Ali Hassan Mwinyi Road, grande avenue du centre de la ville sur laquelle se trouvent plusieurs ambassades et représentations étrangères.
Après des échanges de tirs avec les forces de sécurité, l'assaillant avait été abattu alors qu'il se trouvait devant l'entrée de l'ambassade de France. (AFP)
Réunion du G5 Sahel: une nouvelle approche pour sécuriser la région 02/09/2021
Les cinq ministres de la Défense du G5 Sahel se sont reunis du 31 aout au 1er septembre à Niamey. Avec la reconfiguration de la force Barkhane et les attaques incessantes des jihadistes dans la zone des trois frontières, les États décident de revoir leurs stratégies sécuritaires. La rencontre de Niamey a permis aux ministres de la Défense du G5 Sahel, ainsi que leur chef d’État-major, de redéfinir un nouveau concept stratégique de lutte antiterroriste afin de l’adapter au contexte sécuritaire actuel.
Selon le ministre nigérien de la Défense, la situation sécuritaire est préoccupante dans le fuseau centre, autrement dit dans les zones des trois frontières et du Liptako Gourma. Dans ces zones, les groupes terroristes du JNIM et de l’EIGS attaquent de manière indiscriminée les populations civiles et les forces de défense et de sécurité.
Pour le ministre délégué à la présidence tchadienne, la zone des trois frontières constitue un espace imprévisible à cause des soubresauts terroristes observés ces derniers temps. Ces terroristes, a-t-il ajouté, sont en liaison avec ceux de la Libye qui les soutient dans tous les domaines pour la déstabilisation du Sahel. (RFI)
Selon le ministre nigérien de la Défense, la situation sécuritaire est préoccupante dans le fuseau centre, autrement dit dans les zones des trois frontières et du Liptako Gourma. Dans ces zones, les groupes terroristes du JNIM et de l’EIGS attaquent de manière indiscriminée les populations civiles et les forces de défense et de sécurité.
Pour le ministre délégué à la présidence tchadienne, la zone des trois frontières constitue un espace imprévisible à cause des soubresauts terroristes observés ces derniers temps. Ces terroristes, a-t-il ajouté, sont en liaison avec ceux de la Libye qui les soutient dans tous les domaines pour la déstabilisation du Sahel. (RFI)
Nigeria : plus de 70 élèves enlevés par des hommes armés dans un lycée 02/09/2021
Les assaillants ont envahi dans la matinée le lycée situé dans les environs de Maradun, dans l'État de Zamfara, et ont enlevé 73 élèves, a déclaré le porte-parole de la police de l'État dans un communiqué. "L'enlèvement a eu lieu après l'invasion de l'école par un grand nombre de bandits armés", a déclaré le porte-parole Mohammed Shehu, précisant que la police travaillait avec l'armée pour tenter de libérer les élèves.
Les États du nord et du centre du pays sont depuis longtemps en proie à de graves troubles sécuritaires, avec des groupes criminels qui mènent des attaques, pillages et enlèvements de masse dans les zones rurales reculées. Mais les incidents ont redoublé ces derniers mois, suscitant de vives critiques contre les autorités incapables de ramener l'ordre.
Depuis le début de l'année, ces groupes ont multiplié les rapts dans les écoles et autres établissements scolaires dans toute la région, pour réclamer des rançons aux proches des victimes. Près de 1 000 étudiants ont ainsi été enlevés en quelques mois. (France24 avec AFP)
Les États du nord et du centre du pays sont depuis longtemps en proie à de graves troubles sécuritaires, avec des groupes criminels qui mènent des attaques, pillages et enlèvements de masse dans les zones rurales reculées. Mais les incidents ont redoublé ces derniers mois, suscitant de vives critiques contre les autorités incapables de ramener l'ordre.
Depuis le début de l'année, ces groupes ont multiplié les rapts dans les écoles et autres établissements scolaires dans toute la région, pour réclamer des rançons aux proches des victimes. Près de 1 000 étudiants ont ainsi été enlevés en quelques mois. (France24 avec AFP)
Onze enfants enlevés par de présumés ADF en Ituri 01/09/2021
Onze enfants, dont cinq filles, âgés de 9 à 17 ans, ont été enlevés par de présumés rebelles ADF (Forces démocratiques alliées) dimanche soir dans un village d'Ituri, dans le nord-est de la RDC, a-t-on appris mardi de source locale.
Les rebelles ont mené une incursion dans le groupement Bundingili, sur le territoire de la commune de Zunguluka (au sud de Bunia, chef-lieu de la province), où ils ont pris en otages "tous les civils qui étaient là, les hommes, les femmes et les enfants", a indiqué par téléphone à l'AFP Dieudonné Malangayi, président intérimaire et secrétaire de la société civile de la "chefferie" de Walese Vonkutu.
Selon lui, il y avait dans le village au moins dix familles de déplacés, qui se cachaient là pour le travail des champs. Arrivés en brousse, à plus de 3 km, les rebelles "ont libéré les hommes, les femmes et quelques petits enfants" mais ont retenu 11 enfants de 9 à 17 ans, dont cinq filles, dont "nous ne connaissons pas le sort", a ajouté le responsable. (AFP)
Les rebelles ont mené une incursion dans le groupement Bundingili, sur le territoire de la commune de Zunguluka (au sud de Bunia, chef-lieu de la province), où ils ont pris en otages "tous les civils qui étaient là, les hommes, les femmes et les enfants", a indiqué par téléphone à l'AFP Dieudonné Malangayi, président intérimaire et secrétaire de la société civile de la "chefferie" de Walese Vonkutu.
Selon lui, il y avait dans le village au moins dix familles de déplacés, qui se cachaient là pour le travail des champs. Arrivés en brousse, à plus de 3 km, les rebelles "ont libéré les hommes, les femmes et quelques petits enfants" mais ont retenu 11 enfants de 9 à 17 ans, dont cinq filles, dont "nous ne connaissons pas le sort", a ajouté le responsable. (AFP)
Nouvelle réunion sur la crise libyenne à Alger 31/08/2021
Sept pays voisins de la Libye ont débuté, hier, lundi 30 août, à Alger une réunion régulière de deux jours, au niveau des ministres des Affaires étrangères consacrée à la crise libyenne. Il s'agit de l'Égypte, de la Tunisie, du Soudan, du Niger, du Tchad en plus de la Libye et de l'Algérie, pays hôte. Assistera également à cette réunion, le ministre des Affaires étrangères congolais, Claude Gakosso, en tant que représentant du comité du haut niveau de l'Union africaine sur la Libye, ainsi que le commissaire de l'UE à la paix et la sécurité.
Le secrétaire général de la Ligue arabe prendra également part à cette réunion. L'objectif étant d'établir une feuille de route pour la tenue d'élections dans les délais prévus. L'Algérie accueille une nouvelle réunion des pays voisins de la Libye, après celle de janvier 2020. Depuis, la position de ces pays n'a pas changé. Ils devraient pouvoir contribuer aux efforts de paix et de stabilité menés sous l'égide de l'ONU en Libye et ceci, loin des ingérences étrangères et d'afflux continu des armes et de mercenaires. (RFI)
Le secrétaire général de la Ligue arabe prendra également part à cette réunion. L'objectif étant d'établir une feuille de route pour la tenue d'élections dans les délais prévus. L'Algérie accueille une nouvelle réunion des pays voisins de la Libye, après celle de janvier 2020. Depuis, la position de ces pays n'a pas changé. Ils devraient pouvoir contribuer aux efforts de paix et de stabilité menés sous l'égide de l'ONU en Libye et ceci, loin des ingérences étrangères et d'afflux continu des armes et de mercenaires. (RFI)
Au Soudan du Sud, les manifestations antigouvernementales empêchées 31/08/2021
Le 30 août, les Sud-Soudanais s’étaient donné rendez-vous dans la rue, pour réclamer la démission du président Salva Kiir et du vice-président Riek Machar. La coupure d’Internet et le déploiement de l’armée les en ont empêchés.
Des universitaires, avocats et jeunes femmes, réunis au sein de la Coalition du peuple pour l’action civile (PCCA), ont “appelé à une manifestation dans tout le pays le 30 août, pour exiger la démission du président Salva Kiir et du vice-président Riek Machar”, rapporte le média sud-soudanais Eye Radio. Mais au moment où ils devaient gagner les rues de la capitale, Juba, les manifestants ont été finalement contraints de s’abriter dans leurs foyers. La veille de l’événement, organisé en ligne, des suspensions de réseau Internet et téléphonique ont été enregistrées. (Courrier International)
Des universitaires, avocats et jeunes femmes, réunis au sein de la Coalition du peuple pour l’action civile (PCCA), ont “appelé à une manifestation dans tout le pays le 30 août, pour exiger la démission du président Salva Kiir et du vice-président Riek Machar”, rapporte le média sud-soudanais Eye Radio. Mais au moment où ils devaient gagner les rues de la capitale, Juba, les manifestants ont été finalement contraints de s’abriter dans leurs foyers. La veille de l’événement, organisé en ligne, des suspensions de réseau Internet et téléphonique ont été enregistrées. (Courrier International)
Facebook, arène politique préférée des Tunisiens 30/08/2021
Alors que Facebook est habituellement utilisé pour poster des nouvelles et des clichés de la vie quotidienne, les Tunisiens, eux, en ont fait une arène politique de premier plan. Citoyens et hommes politiques y débattent et s’y écharpent à longueur de journée. C’est d’ailleurs par un simple post Facebook que le président Kaïs Saïed a notifié la prolongation du gel de l’Assemblée à ses concitoyens. (RFI)
En Libye, une vie rythmée par les coupures incessantes d’électricité 30/08/2021
La crise énergétique favorise un fructueux business de générateurs, proposés entre 400 et plusieurs milliers d’euros selon leurs performances. … « C’est le black-out » : en Libye, des quartiers entiers sont quotidiennement plongés dans le noir, victimes des coupures intempestives de courant. Une situation qui perdure depuis dix ans et qui n’a pas été résolue par l’éclaircie politique en cours.
Les vitrines se succèdent, s’enchevêtrent, rivalisent de promotions pour attirer les chalands. Bibelots, prêt-à-porter, fausses grandes enseignes de restauration rapide… Le long de l’avenue commerçante de Gargaresh, à Tripoli, il y a autant de boutiques que de générateurs électriques installés sur la chaussée. Quand il y a coupure, c’est-à-dire plusieurs fois par jour pour un total d’au moins douze heures en été, un brouhaha ininterrompu s’empare de la ville, qui résonne du vrombissement des générateurs. La fumée âcre et grisâtre qui s’en dégage envahit les rues.
La nuit tombée, des quartiers entiers sont plongés dans le noir. L’électricité c’est un « besoin fondamental que l’Etat doit garantir », soupire Soufiane Zerkani, un pharmacien de 23 ans, visiblement excédé. (Le Monde avec AFP)
Les vitrines se succèdent, s’enchevêtrent, rivalisent de promotions pour attirer les chalands. Bibelots, prêt-à-porter, fausses grandes enseignes de restauration rapide… Le long de l’avenue commerçante de Gargaresh, à Tripoli, il y a autant de boutiques que de générateurs électriques installés sur la chaussée. Quand il y a coupure, c’est-à-dire plusieurs fois par jour pour un total d’au moins douze heures en été, un brouhaha ininterrompu s’empare de la ville, qui résonne du vrombissement des générateurs. La fumée âcre et grisâtre qui s’en dégage envahit les rues.
La nuit tombée, des quartiers entiers sont plongés dans le noir. L’électricité c’est un « besoin fondamental que l’Etat doit garantir », soupire Soufiane Zerkani, un pharmacien de 23 ans, visiblement excédé. (Le Monde avec AFP)
Plus de 150 personnes tuées la semaine dernière dans l'ouest de Ethiopie 30/08/2021
Plus de 150 personnes ont été tuées la semaine dernière dans l'Ouest de l'Ethiopie, a affirmé jeudi la Commission éthiopienne des droits humains (EHRC), se fondant sur des témoignages d'habitants qui imputent ces attaques à un groupe rebelle oromo.
Selon ces témoignages, "des hommes armés prétendument affiliés à l'OLF-Shane", appellation utilisée par les autorités pour désigner l'Armée de libération oromo (OLA), ont mené le 18 août des attaques "à caractère ethnique", détaille l'EHRC, organisme indépendant mais rattaché au gouvernement éthiopien, dans un communiqué.
Ces attaques, qui ont eu lieu au lendemain d'"un retrait des forces de sécurité" du secteur de Gida-Kirimu, ont ensuite déclenché des "représailles, tuant plus de 60 personnes", ajoute l'EHRC. De nombreux habitants ont fui vers la ville de Kirimu ainsi que dans la région voisine de l'Amhara. (AFP)
Selon ces témoignages, "des hommes armés prétendument affiliés à l'OLF-Shane", appellation utilisée par les autorités pour désigner l'Armée de libération oromo (OLA), ont mené le 18 août des attaques "à caractère ethnique", détaille l'EHRC, organisme indépendant mais rattaché au gouvernement éthiopien, dans un communiqué.
Ces attaques, qui ont eu lieu au lendemain d'"un retrait des forces de sécurité" du secteur de Gida-Kirimu, ont ensuite déclenché des "représailles, tuant plus de 60 personnes", ajoute l'EHRC. De nombreux habitants ont fui vers la ville de Kirimu ainsi que dans la région voisine de l'Amhara. (AFP)
Guinée: mandat d'arrêt contre le militant d'opposition Sékou Koundouno 30/08/2021
La justice guinéenne a émis un mandat d’arrêt international contre Sékou Koundouno, un membre actif de la société civile par ailleurs responsable de la planification et stratégie du FNDC, le front qui s’est opposé au troisième mandat d’Alpha Condé. Il est notamment poursuivi pour association de malfaiteurs, incendies volontaires, troubles à l’État par le massacre, la dévastation et le pillage, et de participation à un mouvement insurrectionnel.
Des évènements politiques douloureux se sont déroulés en Guinée au cours de l’année dernière, qui ont été, selon le porte-parole du gouvernement, à la base de tueries, de destructions de biens publics et privés ne pouvant, ajoute-t-il, rester impunies. (RFI)
Des évènements politiques douloureux se sont déroulés en Guinée au cours de l’année dernière, qui ont été, selon le porte-parole du gouvernement, à la base de tueries, de destructions de biens publics et privés ne pouvant, ajoute-t-il, rester impunies. (RFI)
Amisom: un accord trouvé pour la poursuite de la mission de l’Union africaine en Somalie 30/08/2021
La mission de l’Union africaine en Somalie est étendue. Le mandat de l’Amisom, en place depuis 2007, devait se terminer à la fin de l’année 2021. Mais l’UA et le gouvernement somalien ont signé un accord : la force, qui comprend plus de 19 000 soldats, va rester mais sous un format modifié. Tout partait mal pour l’Amisom.
Ces derniers mois, la relation entre l’Union africaine et les autorités somaliennes s’était fortement dégradée. Au printemps notamment, un rapport de l’Union africaine, très critique du gouvernement somalien, proposait 4 options pour la suite de sa mission. La Somalie les avait toutes rejetées.
Ces derniers mois, la relation entre l’Union africaine et les autorités somaliennes s’était fortement dégradée. Au printemps notamment, un rapport de l’Union africaine, très critique du gouvernement somalien, proposait 4 options pour la suite de sa mission. La Somalie les avait toutes rejetées.
Une délégation libyenne au Tchad pour évoquer la sécurisation des frontières 30/08/2021
Le vice-président du Conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Koné Moussa, et le président du Conseil militaire de Transition, Mahamat Idriss Déby, se sont rencontrés à huis-clos. Parmi les questions évoquées : la relance de programmes commerciaux et économiques entre les deux pays. Mais aussi, et peut-être avant tout, les questions sécuritaires. Au Tchad, c'est la première visite d'une délégation libyenne depuis la mort du président Idriss Déby.
À travers cette rencontre, Ndjamena a annoncé sa volonté de relancer l'accord quadripartite entre la Libye, le Soudan, le Niger et le Tchad. Signé en 2018, cet accord doit permettre la mise en place d'une force mixte pour la sécurisation des frontières. La frontière tchado-libyenne, poreuse, s’étend sur plus de 1 000 kilomètres où groupes armés et jihadistes circulent. (RFI)
À travers cette rencontre, Ndjamena a annoncé sa volonté de relancer l'accord quadripartite entre la Libye, le Soudan, le Niger et le Tchad. Signé en 2018, cet accord doit permettre la mise en place d'une force mixte pour la sécurisation des frontières. La frontière tchado-libyenne, poreuse, s’étend sur plus de 1 000 kilomètres où groupes armés et jihadistes circulent. (RFI)
RDC : l’ONU déplore une détérioration de la situation à Béni 24/08/2021
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a déploré, dans un bulletin d’information diffusé lundi 23 août, une « détérioration continue » de la situation à Beni, dans le Nord-Kivu, province de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) en proie à des attaques de groupes armés.
Le Nord-Kivu et la province voisine d’Ituri sont depuis début mai en état de siège, mesure exceptionnelle décrétée par les autorités pour tenter de mettre fin à une violence qui dure depuis plus de vingt-cinq ans. « Nous devons soutenir l’état de siège pour ramener la paix et la sécurité », a déclaré le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en déplacement lundi à Beni après avoir passé le week-end en Ituri.
« Soutenons les policiers, les forces armées », a-t-il lancé, en appelant les jeunes à se détourner des groupes armés qui cherchent à les enrôler. (Le Monde avec AFP)
Le Nord-Kivu et la province voisine d’Ituri sont depuis début mai en état de siège, mesure exceptionnelle décrétée par les autorités pour tenter de mettre fin à une violence qui dure depuis plus de vingt-cinq ans. « Nous devons soutenir l’état de siège pour ramener la paix et la sécurité », a déclaré le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en déplacement lundi à Beni après avoir passé le week-end en Ituri.
« Soutenons les policiers, les forces armées », a-t-il lancé, en appelant les jeunes à se détourner des groupes armés qui cherchent à les enrôler. (Le Monde avec AFP)
Sanctions américaines contre un général érythréen accusé d'exactions au Tigré 24/08/2021
Les États-Unis ont annoncé ce lundi 23 août des sanctions contre un haut responsable militaire érythréen, le général Filipos Woldeyohannes. Il est accusé par Washington d’exactions attribuées aux forces érythréennes dans le conflit au Tigré. Ces dernières sont intervenues dès le début du conflit dans cette province éthiopienne pour soutenir Addis-Abeba contre les rebelles du TPLF.
Pour Washington, le général Filipos Woldeyohannes, « chef d'état-major des forces armées érythréennes, est responsable de graves exactions commises par ses troupes dans le conflit au Tigré », indique dans un communiqué le Trésor américain qui affirme que l'armée érythréenne y est accusée de massacres, de pillages et d'agressions sexuelles. Des soldats ont violé, torturé et exécuté des civils. Tous les biens appartenant à ce général aux États-Unis «sont désormais bloqués» et les citoyens américains ont interdiction de faire des affaires avec lui.
Washington exhorte l’Érythrée à se retirer d'Éthiopie et appelle les parties au conflit à mettre fin aux violations des droits humains et négocier un cessez-le-feu. (RFI)
Pour Washington, le général Filipos Woldeyohannes, « chef d'état-major des forces armées érythréennes, est responsable de graves exactions commises par ses troupes dans le conflit au Tigré », indique dans un communiqué le Trésor américain qui affirme que l'armée érythréenne y est accusée de massacres, de pillages et d'agressions sexuelles. Des soldats ont violé, torturé et exécuté des civils. Tous les biens appartenant à ce général aux États-Unis «sont désormais bloqués» et les citoyens américains ont interdiction de faire des affaires avec lui.
Washington exhorte l’Érythrée à se retirer d'Éthiopie et appelle les parties au conflit à mettre fin aux violations des droits humains et négocier un cessez-le-feu. (RFI)
Covid-19 : la vaccination en Ouganda ralentie par le manque de doses 24/08/2021
Alors que l’Ouganda craint l’arrivée d’une nouvelle vague de contamination à la Covid-19, le processus de vaccination dans le pays est ralenti par la disponibilité des doses de vaccin contre le coronavirus. Le pays n’a reçu que 2 millions de doses du vaccin Astrazeneca et 300 000 doses du vaccin chinois Sinovac. Un nombre qui ne permet pas à l’Ouganda d’atteindre son objectif d’inoculer 22 millions de personnes.
Dans les files d’attente devant les centres de vaccination, certaines personnes présentes pour une deuxième dose sont parfois renvoyées chez elles au profit des patients éligibles. Alors qu’il annonçait les derniers chiffres, le ministre ougandais de la santé a déclaré que la disponibilité continuerait de décider du rythme du déploiement national. (AfricaNews)
Dans les files d’attente devant les centres de vaccination, certaines personnes présentes pour une deuxième dose sont parfois renvoyées chez elles au profit des patients éligibles. Alors qu’il annonçait les derniers chiffres, le ministre ougandais de la santé a déclaré que la disponibilité continuerait de décider du rythme du déploiement national. (AfricaNews)
Longtemps cible des intégristes, les soufis libyens sortent de l'ombre 23/08/2021
Les murs sont par endroit éventrés, le minaret criblé de balles et certains esprits toujours traumatisés, mais la vie reprend son cours dans la zaouïa al-Asmariya, le plus important sanctuaire soufi de Libye, partiellement détruit par des islamistes radicaux. Une poignée d'élèves assis en cercle retranscrivent sur des tablettes en bois les versets coraniques dictés par leur enseignant.
Dans une salle adjacente à la madrassa (école d'enseignement coranique), d'autres consultent quelques-uns des vieux manuscrits sur la théologie ou le droit musulman que compte la bibliothèque. Tous se lèvent quand retentit l'appel à la prière pour rejoindre la mosquée, située dans le même édifice religieux, en passant par une vaste cour entourée d'arcades de céramique moucheté.
Cette zaouïa -- nom arabe désignant un lieu soufi de prières, de rassemblements et d'enseignement religieux -- a été fondée au XVIe siècle par le théologien soufi Abdessalem al-Asmar. L'édifice abrite aussi une université, un internat et le mausolée de son fondateur.
… C'est aussi un haut-lieu du soufisme en Libye, un courant mystique et ésotérique de l'islam qui tranche avec le formalisme des salafistes, wahhabites et autres tenants d'un islam rigoriste qui considèrent le culte des saints comme une hérésie. (AFP)
Dans une salle adjacente à la madrassa (école d'enseignement coranique), d'autres consultent quelques-uns des vieux manuscrits sur la théologie ou le droit musulman que compte la bibliothèque. Tous se lèvent quand retentit l'appel à la prière pour rejoindre la mosquée, située dans le même édifice religieux, en passant par une vaste cour entourée d'arcades de céramique moucheté.
Cette zaouïa -- nom arabe désignant un lieu soufi de prières, de rassemblements et d'enseignement religieux -- a été fondée au XVIe siècle par le théologien soufi Abdessalem al-Asmar. L'édifice abrite aussi une université, un internat et le mausolée de son fondateur.
… C'est aussi un haut-lieu du soufisme en Libye, un courant mystique et ésotérique de l'islam qui tranche avec le formalisme des salafistes, wahhabites et autres tenants d'un islam rigoriste qui considèrent le culte des saints comme une hérésie. (AFP)
Drones et live-streams : comment la technologie change la préservation 23/08/2021
Drones, satellites et capteurs laser. On dirait la technologie d'un thriller d'espionnage riche en action. Ce ne sont pas des choses que l'on associe généralement à la protection des animaux. Selon un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF), la population d'animaux sauvages de la planète a chuté de 68 % depuis 1970, en raison de menaces telles que le braconnage et la perte d'habitat.
Mais à travers le monde, la conservation des animaux a évolué et les gardes forestiers et les groupes anti-braconnage ne sont plus les seuls à surveiller la faune et la flore de notre planète. L'exemple le plus récent et le plus frappant d'innovation technologique se trouve dans la réserve naturelle de Balule, en Afrique du Sud, qui fait partie de l'immense parc national Kruger. Des téléphones équipés d'appareils photo montés sur des étuis de protection ont diffusé des images d'animaux à travers le monde.
Des milliers de personnes, confortablement installées chez elles, sont devenues des gardes forestiers virtuels grâce à ce projet pilote de lutte contre le braconnage, Wildlife Watch, mené par Balule, Samsung et Africam. Les téléspectateurs ont pu signaler des activités suspectes, comme la coupure de clôtures ou des coups de feu, et alerter les gardes forestiers de la présence éventuelle de braconniers et d'animaux piégés à sauver. (BBC)
Mais à travers le monde, la conservation des animaux a évolué et les gardes forestiers et les groupes anti-braconnage ne sont plus les seuls à surveiller la faune et la flore de notre planète. L'exemple le plus récent et le plus frappant d'innovation technologique se trouve dans la réserve naturelle de Balule, en Afrique du Sud, qui fait partie de l'immense parc national Kruger. Des téléphones équipés d'appareils photo montés sur des étuis de protection ont diffusé des images d'animaux à travers le monde.
Des milliers de personnes, confortablement installées chez elles, sont devenues des gardes forestiers virtuels grâce à ce projet pilote de lutte contre le braconnage, Wildlife Watch, mené par Balule, Samsung et Africam. Les téléspectateurs ont pu signaler des activités suspectes, comme la coupure de clôtures ou des coups de feu, et alerter les gardes forestiers de la présence éventuelle de braconniers et d'animaux piégés à sauver. (BBC)
Suspension des activités d'entreprises minières chinoises dans l'Est de la RDC 23/08/2021
Les activités d'une demi-douzaine d'entreprises minières ont été suspendues par les autorités du Sud-Kivu, dans l'est de la RDC, soucieuses de "remettre de l'ordre" dans un territoire théâtre de tensions récurrentes entre populations locales et chercheurs d'or chinois.
Une source provinciale a annoncé ce samedi que la mesure, prise par le gouverneur de province, Théo Ngwabidje Kasi, concerne le territoire de Mwenga, à une centaine de km au sud-ouest de Bukavu, où opèrent de nombreux "creuseurs" artisanaux et sociétés minières. "L'autorité provinciale a écouté les cris de la population de Mwenga où se fait l'exploitation de minéraux sans respect du code et du règlement miniers", s'est félicité Me Christian Wanduma, avocat conseil de la collectivité ("chefferie") de Wamuzimu, particulièrement concernée. (AFP/VOA)
Une source provinciale a annoncé ce samedi que la mesure, prise par le gouverneur de province, Théo Ngwabidje Kasi, concerne le territoire de Mwenga, à une centaine de km au sud-ouest de Bukavu, où opèrent de nombreux "creuseurs" artisanaux et sociétés minières. "L'autorité provinciale a écouté les cris de la population de Mwenga où se fait l'exploitation de minéraux sans respect du code et du règlement miniers", s'est félicité Me Christian Wanduma, avocat conseil de la collectivité ("chefferie") de Wamuzimu, particulièrement concernée. (AFP/VOA)
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