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Questions d’actualité au PM sur la gestion des fonds Covid : le conseil constitutionnel juge irrecevable la requête d'Aminata Touré et Guy Marius Sagna

Samedi 21 Janvier 2023

Le premier ministre Amadou Bâ ne viendra pas à l’Assemblée nationale pour répondre à des préoccupations relatives au Rapport de la cour des comptes sur la gestion décriée des fonds Covid. Cette venue avait été demandée par les députés Aminata Touré et Guy Marius à travers des questions d’actualité remises au président de l’Assemblée nationale.
 
A l’appui de leur démarche, les deux parlementaires avaient invoqué l’article 92 de la Loi organique n°2020-20 du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, modifié. Celui-ci stipule : « les députés peuvent poser aux membres du Gouvernement, qui sont tenus d’y répondre, des questions d’actualité au Gouvernement (…) Pendant la session ordinaire unique (…) un jour, au moins, par semaine est réservé aux questions d’actualité. »
 
Apparemment, le chef du gouvernement ne souhaitait pas donner suite à la requête des deux parlementaires. Ce qui avait poussé le président de l’Assemblée nationale à saisir l’arbitrage du conseil constitutionnel.
 
Dans une notification de décision en date du 18 janvier, les juges du politique décident que « la requête introduite par les députés Aminata Touré et irrecevable. » Notamment parce que d’une part, « la question d’actualité posée par les requérants, visant le rapport de la Cour des comptes dans son intégralité ne satisfait pas à l’exigence légale de rédaction succincte et, d’autre part que l’examen du dossier, composé de le requête et d’une lettre adressée au Gouvernement, ne permet pas de vérifier que les différentes étapes de la procédure relative aux questions d’actualité ont été menées à leur terme. »
 
 
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1.Posté par Me François JURAIN le 22/01/2023 11:19
Le contraire eut été étonnant, lorsque l'on sait que le Conseil Constitutionnel ne brille pas par sa compétence et la connaissance suprême du droit, mais par son dévouement sans faille au roi Macky, chef de gang de la "cosa nostra"! Le tout, bien évidemment contre avantages exorbitants de tous ordres, et des émoluments exponentiels, à condition que le travail dudit conseil se résume en une seule chose: recopier les brouillons que lui transmet le patron. C'est ce même conseil, qui, au mois de septembre prochain, (peut être même avant) validera la candidature pour le troisième mandat de Macky SALL, alors que tous les juristes sérieux et non aféodés disent et prouvent le contraire. Mais de cela, le conseil constitutionnel n'en a cure, la seule chose qui préoccupe ledit conseil, c'est de conserver(et augmenter si possible) les avantages pécuniers qu'il tire de cette situation. En fait de conseil, il s'agit là d'un groupement de vieux magistrats, préoccupés par une seule chose, à savoir leur fortune personnelle, tout le monde le sait, tout le monde s'en est aperçu, et finalement, tout le monde s'en fiche, car ce conseil ne sert à rien. Personne serait capable d citer une seule décision rendue par le Conseil constitutionnel, qui soit contre les intérêts de leur vrai patron, le roi Macky. Donc, finalement cela arrange tout le monde: personne ne se préoccupe du conseil constitutionnel, et cela arrange bien ses membres, qui finalement sont royalement payés pour ne rien faire, ou faire des bêtises que personne ne leur reproche parce que tout le monde ne s'attendait pas à autre chose de leur part! Mais pour faire sérieux, il faut un conseil constitutionnel, alors il y en a un au SENEGAL: on dira qu'il sert pour la décoration.
En tout état de cause, si la demande de ces deux parlementaires était parfaitement légale et justifiée, j'imagine qu'eux mêmes savaient qu'elle serait vouée à l'échec: ls explications sur la gestion des fonds anti-covid aboutirait inexorablement à l'inculpation d'un ministre, incompétent, stupide, et arrogant, mais qui a au moins une constance: celle d'avoir échoué partout où il est passé. Cela mériterait amplement un limogeage, à l'instar de l'ex ministre de la santé pour moins que ca, mais c'est impossible: ce "ministre" lui affubler ce titre est injurieux pour les ministres, les vrais, et je m'en excuse est aussi le beau-frère du Parrain: donc, pas touche, car là, on serait obligé de rentrer dans les affaires de familles, et dans ce domaine, on sait où cela commence, mais on ne sait jamais où cela finit....
Et pendant ce temps là, doucement, se prépare une guerre civile au pays, provoquée par un candidat à une élection présidentielle qui refusera de comparaitre devant les juges du pays, face à un autre candidat, que la loi interdit de se représenter mais qui ne veut pas rendre son fauteuil, au motif qu'il a déjà énormément volé et pillé les richesses nationales, mais qu'il estime qu'il peut, dans ce domaine, faire mieux, beaucoup mieux!
Et pendant ce temps là, que va faire le peuple sénégalais? NUL N'EN SAIT RIEN, mais tout cela n'augure rien de bon, lorsque l'on constate que, depuis deux ans, Macky SALL surarmé la gendarmerie et les forces de police, en prévision de ce qui va se passer: et si il y en a un qui sait exactement ce qu'il va se passer, c'est bien ce Président de malheur et catastrophes en tous genre, puisque c'est le seul et véritable fauteur de trouble qui portera à lui seul, la responsabilité de tous les morts à venir, malheureusement.
Mais, l'arbitre, dans ce mortal combat sera le peuple: sa réaction reste la grande inconnue: Macky SALL mise sur son inertie et sa létargie...par sur qu'il est raison!
A SUIVRE...de très près! première étape du plan Macky: Ouverture du procés SONKO c/Adji SARR.
Me François JURAIN

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