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Présidentielle américaine : Biden augmente son avance en Pennsylvanie

Vendredi 6 Novembre 2020

oe Biden mène maintenant par près de 9000 voix en Pennsylvanie. Quelque 96 % des voix seraient dépouillées dans cet État d’une importance majeure qui lui donnerait 20 grands électeurs et donc, la présidence américaine.


Le clan de Joe Biden a annoncé qu'il fera un discours vendredi, en soirée, depuis son fief de Wilmington, dans le Delaware.
 
Joe Biden n’a pas clamé victoire dans la présidentielle américaine mais la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a jugé vendredi « évident » qu’il allait « gagner la Maison-Blanche », le qualifiant même de « président élu ».
 
Ce sont les grandes villes de Pittsburgh et de Philadelphie, où les démocrates ont largement voté pour lui et par la poste, qui ont permis au candidat démocrate de combler l’écart qui le séparait de Donald Trump et de prendre la tête vers 9 h vendredi matin. En Géorgie, c'est aussi la grande ville, Atlanta, qui a donné des ailes au candidat démocrate.
 
Biden mène maintenant en Géorgie par 1586 voix, en Pennsylvanie par 8867 voix, au Nevada par 22 076 voix et en Arizona par 43 779 voix.
 
Dans ces quatre états, plus de 90 % des votes sont dépouillés. La fin du décompte est particulièrement proche en Géorgie où 99 % des votes ont été dépouillés. Fait à noter, le secrétaire d'État de la Géorgie, Brad Raffensperger, a annoncé qu'il y aura un recomptage étant donné que l'écart entre les deux candidats présidentiels est de moins de 0,5 %.
 
Seize grands électeurs sont en jeu en Géorgie, 20 en Pennsylvanie, 6 au Nevada et 11 en Arizona.
 
Après avoir été devancé en Géorgie, Donald Trump y est allé d'un nouveau message sur Twitter vendredi, mettant de nouveau en doute l'intégrité du processus électoral
 
 Le sénateur républicain Mitt Romney a critiqué vendredi M. Trump qui répète, sans preuve, que l’élection présidentielle a été marquée par des fraudes, en estimant que les propos du président sapaient les institutions et attisaient les tensions.
 
« Le président est dans son droit quand il demande un recomptage » des votes et « quand il appelle à une enquête sur des irrégularités présumées là où il y a des preuves », mais « il a tort de dire que l’élection a été truquée, corrompue et volée », a dit M. Romney, dont les relations avec le président sont houleuses, dans un message sur Twitter.
 
« Dire cela nuit à la cause de la liberté ici et à travers le monde, affaiblit les institutions qui sont au cœur de la République et enflamme de manière imprudente des passions destructrices et dangereuses », a ajouté celui qui fut par le passé candidat à la présidence des États-Unis.
 
Signe que Joe Biden semble de plus en plus proche de la victoire à la présidentielle, les services secrets, chargés de la protection des hautes personnalités, va renforcer dès vendredi ses effectifs d’agents autour du démocrate dans son fief du Delaware, a rapporté le Washington Post.
 
Avance pour Biden en Géorgie
 
Le dépouillement en Géorgie, qu’aucun démocrate n’a remportée depuis 1992, a basculé en faveur de Joe Biden tôt vendredi matin.
 
Le compteur pour arriver au nombre magique de 270 grands électeurs – la majorité du collège électoral – ouvrant les portes de la Maison-Blanche restait encore bloqué : 253 ou 264 voix pour Joe Biden, selon que les médias lui aient ou non attribué l’Arizona, et 214 pour Donald Trump.  
 
Les États-Unis attendent donc toujours avec certitude, depuis mardi soir, de connaître le nom de celui qui prêtera serment le 20 janvier.
 
À l’inverse de la Pennsylvanie et de la Géorgie, Donald Trump bénéficie directement, en Arizona, de la prolongation du dépouillement.
 
Il était en train de rattraper Joe Biden, risquant de faire perdre au démocrate les 11 grands électeurs que l’agence Associated Press et Fox News lui avaient attribués dès la nuit électorale, sur la base de résultats partiels et de modèles statistiques, une méthode habituellement sûre.
 
Si tous les yeux sont rivés sur la présidence en ce dernier grand droit, une bonne nouvelle est aussi tombée pour les démocrates au Sénat. L'ex-astronaute Mark Kelly a remporté sa course contre Martha McSally en Arizona, ce qui fait de lui le 48e démocrate contre 47 sénateurs républicains pour l'instant. Mark Kelly est l'époux de la républicaine Gabby Giffords, qui milite en faveur du contrôle des armes depuis qu'elle a été atteinte à la tête en 2011. (La Presse)
 
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