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Législatives au Maroc : l'avenir des islamistes au pouvoir en jeu

Mardi 7 Septembre 2021

Saad Eddine el-Othmani, le chef du PJD et Premier ministre marocain
Saad Eddine el-Othmani, le chef du PJD et Premier ministre marocain
Les Marocains sont appelés aux urnes, mercredi 8 septembre, pour des élections législatives et locales qui détermineront le sort du parti islamiste PJD au pouvoir depuis une décennie, même si ce dernier ne détient pas de ministères stratégiques. Longtemps cantonné dans l'opposition, le Parti justice et développement (PJD, islamiste modéré) espère un troisième mandat à la tête du gouvernement. Il avait remporté un succès électoral historique après les protestations du "Mouvement du 20 février" – version marocaine du Printemps arabe de 2011 – qui réclamait la fin de "la corruption et du despotisme".
 
Le Maroc est le seul pays de la région où les islamistes sont restés au pouvoir après les révoltes populaires dans le monde arabe, mais les décisions et les orientations dans des secteurs clés continuent d'émaner d'initiatives du roi Mohammed VI. Pour la première fois, près de 18 millions de Marocains sont appelés à voter le même jour pour élire les 395 députés de la Chambre des représentants et plus de 31 000 élus communaux et régionaux.
 
Cette réforme vise à augmenter le taux de participation, qui avait plafonné à 43 % lors du scrutin législatif de 2016. C'est également la première fois depuis la tenue des premières élections au Maroc en 1960 que la répartition des sièges à la Chambre des représentants sera calculée sur la base du nombre des électeurs inscrits et non des votants. (France24 avec AFP)
 
 
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