Depuis plusieurs mois, le gouvernement malien accentue la pression sur Barrick Gold. Des cadres maliens de l’entreprise ont été arrêtés, un mandat d’arrêt a été émis contre son PDG, Mark Bristow, et les exportations d’or du complexe Loulo-Gounkoto sont bloquées.
Dans un communiqué publié en début de semaine, Barrick Gold ne cachait plus son inquiétude. L’entreprise affirme que les négociations sont « au point mort » et accuse le gouvernement malien de vouloir « forcer l’application du nouveau code minier aux opérations de Loulo-Gounkoto alors qu’il ne s’y applique pas ».
Face à cette situation, la société minière canadienne dit n’avoir plus d’autre choix que de s’en remettre au Cirdi, le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements. Cette nouvelle tentative d’arbitrage, pourrait toutefois prendre plusieurs années avant d’aboutir.
« La confiance est érodée », a déclaré Mark Bristow cette semaine, tout en assurant vouloir « rester ouvert à une discussion constructive ». Mais le mandat d’arrêt lancé à son encontre éloigne encore un peu plus l’espoir d’un règlement à l’amiable. Si le blocage persiste, Barrick Gold pourrait envisager de suspendre ses activités au Mali. [RFI]






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