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En Centrafrique, une Minusca prolongée mais affaiblie  17/11/2021

En République centrafricaine, les crises se succèdent, la Minusca demeure. En dépit des pressions locales, internationales et de son impopularité pour n’avoir pas pu éteindre la guerre civile déclenchée en 2012, le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé pour un an, vendredi 12 novembre, le mandat de la mission des Nations unies en Centrafrique.
 
Quelques jours plus tôt, le 1er novembre, dix casques bleus égyptiens avaient été blessés par des tirs de la garde présidentielle à proximité de la résidence du chef de l’Etat, Faustin-Archange Touadéra. Le lendemain, la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo Témon, publiait un communiqué accusant le bus des casques bleus d’avoir tué une jeune fille et appelait à renégocier les accords de siège passés avec les Nations unies afin d’obtenir davantage de contrôle sur les allées et venues des personnels onusiens.
 
La Minusca est un bouc émissaire idéal, certes, mais sa mauvaise réputation n’est pas toujours usurpée. Dernier scandale en date, la justice portugaise a révélé le 8 novembre qu’elle soupçonnait plusieurs membres des forces spéciales portugaises – l’élite de la mission onusienne et son seul contingent à disposer des moyens d’une armée occidentale – de s’être livrés à un trafic de diamants pendant leur déploiement entre 2018 et 2019. (Le Monde)
 

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