




La capitale libyenne connaissait jeudi une trêve fragile après trois jours de violents combats dans des quartiers densément peuplés entre de puissants groupes armés que le gouvernement de Tripoli tente de démanteler et des forces loyalistes. Jeudi, les établissements scolaires et l'Université de Tripoli restaient fermés tout comme Mitiga, le seul aéroport desservant la capitale. De nombreux commerces gardaient les rideaux baissés hormis de rares épiceries éloignées des artères principales, selon les journalistes de l'AFP.
Les affrontements qui ont touché le coeur de Tripoli ont éclaté lundi soir après l'annonce de la mort brutale du chef du groupe armé SSA (Autorité de soutien à la stabilité), Abdelghani "Gheniwa" el-Kikli, dont la puissance était devenue, selon les analystes, une menace pour le chef du gouvernement de Tripoli, Abdelhamid Dbeibah.
Des combats se sont poursuivis jusqu'à mardi entre les forces du SSA et des groupes fidèles à M. Dbeibah, faisant au moins six morts, selon un bilan officiel. Malgré l'arrêt de ces affrontements, les partisans du SSA ont averti dans un communiqué avant l'aube jeudi que la mort de leur chef "ne fait qu'ancrer (leur) détermination à poursuivre sans relâche les personnes impliquées où qu'elles se trouvent". [AFP]
ENQUETES & REPORTAGES - 11/01/2025 |