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Procès civil à New York - Une femme arrêtée pour s’être approchée de Donald Trump

Mercredi 18 Octobre 2023

Une femme a été arrêtée mercredi pour s’être approchée de l’ancien président des États-Unis Donald Trump, sans l’atteindre toutefois, durant une audience de son procès civil à New York pour de vastes fraudes présumées dans la gestion de son empire immobilier, ont indiqué les services du tribunal.

 

Cette femme, identifiée ensuite comme une employée d’un autre tribunal, « a perturbé l’audience en se levant et en se dirigeant vers l’avant de la salle d’audience et en criant à M. Trump qu’elle voulait l’aider », a indiqué un porte-parole du tribunal, Lucian Chalfen, dans une déclaration après l’incident, survenu dans la matinée.

 

La femme, qui se trouvait alors derrière les places où sont assises les parties au procès, dont Donald Trump et ses avocats, a reçu l’ordre de reculer et de s’asseoir sur les bancs du public, a constaté un journaliste de l’AFP, et l’audience s’est poursuivie.  
 

Vêtue d’une jupe et d’un blazer, elle a été « arrêtée par des officiers de sécurité du tribunal avant de se trouver près de M. Trump, d’un avocat ou d’une autre partie. Aucune des parties n’a jamais été en danger », a souligné le porte-parole.

 

Escortée dans le calme à l’extérieur de la salle d’audience, puis du bâtiment, elle est poursuivie pour « outrage au tribunal ». Elle a également été placée en « congé administratif immédiat dans l’attente de l’enquête sur l’incident et il lui est interdit d’entrer dans des tribunaux de New York jusqu’à nouvel ordre », a ajouté M. Chalfen.

 

Depuis le début de ce procès civil, le 2 octobre, le 45e président des États-Unis (2017-2021) assiste régulièrement aux audiences, ce qui déclenche d’importantes mesures de sécurité, mais les débats sont publics.  

 

Dans ce procès civil, la procureure générale de l’État, Letitia James, accuse le républicain et deux de ses enfants, Eric et Donald Jr, d’avoir surévalué de plusieurs milliards de dollars ses golfs, résidences et gratte-ciel new-yorkais dans les années 2010 pour obtenir des prêts plus avantageux auprès des banques, ce qu’il dément. [AFP]

 

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