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Marine Le Pen déchue de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais

Vendredi 18 Avril 2025

Marine Le Pen
Marine Le Pen

À la suite d'un arrêté préfectoral du Pas-de-Calais, où elle est également élue députée, Marine Le Pen vient officiellement de perdre son mandat de conseillère départementale, vendredi 18 avril. Elle reste néanmoins députée.

 

Un nouveau revers pour la cheffe de file du Rassemblement national. Après sa condamnation à l'inéligibilité pendant cinq ans avec effet provisoire, dont elle a fait appel, Marine Le Pen vient de se voir retirer son mandat de conseillère départementale, annonce la préfecture du Pas-de-Calais ce vendredi 18 avril, département où elle est élue. Cette décision a été actée par un arrêté préfectoral tout juste officialisé, et lui permet cependant de conserver son mandat de députée calaisienne, souligne notamment Le Figaro.

 

Son mandat de députée menacé en cas de dissolution

 

Mais si elle ne quitte pas les bancs de l'Assemblée nationale, Marine Le Pen ne pourrait en revanche pas se présenter aux législatives en cas de nouvelle dissolution. Comme le précisent également nos confrères, la parlementaire peut encore déposer un recours contre cet arrêté devant la justice administrative, ce qui en suspendrait les effets. Le tribunal administratif de Lille (Nord) affirme toutefois que cela n'a pas été fait à cette heure, vendredi 18 avril.

 

Rappelée à l'ordre par la famille de Martin Luther King Jr

 

Condamnée en première instance le 31 mars par le tribunal correctionnel de Paris pour détournement de fonds publics, à quatre ans d'emprisonnement, dont deux ferme, et une inéligibilité de cinq ans avec application provisoire, Marine Le Pen a obtenu d'être jugée en appel avant l'été 2026, ce qui lui permettrait, si elle remportait son second procès ou parvenait à faire lever son inéligibilité, de se présenter dans les temps pour l'élection présidentielle de 2027.

 

La cheffe des députés RN à l'Assemblée n'a eu de cesse de dénoncer une cabale politique à son encontre, comparant son combat à celui de Martin Luther King pour la défense des droits civiques. Une citation faite lors d'un appel vidéo avec le leader du parti d'extrême droite italien, La Lega, Matteo Salvini, qui a fortement déplu à la famille du pasteur américain assassiné en 1968, fustigeant auprès de BFMTV de "fausses équivalences" et une "distorsion inappropriée de l'histoire". [6Medias]

 
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