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Macron attendu à Créteil pour son premier déplacement de 2019

Mardi 8 Janvier 2019

PARIS (Reuters) - Très discret depuis ses voeux du Nouvel an, Emmanuel Macron est attendu mercredi à Créteil (Val-de-Marne) pour inaugurer la Maison du Handball, son premier déplacement officiel de 2019 dans un contexte social et sécuritaire encore tendu.

Le chef de l'Etat, qui sera accompagné de la ministre des Sports Roxana Maracineanu, y rencontrera les joueurs de l'équipe de France masculine avant leur départ pour les championnats du monde et échangera sur la préparation de la "génération 2024" en vue des prochains JO, selon l'Elysée.

Le dernier déplacement officiel d'Emmanuel Macron remonte au 14 décembre lorsque le chef de l'Etat, en provenance d'un sommet européen à Bruxelles, s'était rendu à Strasbourg, théâtre d'un attentat qui a fait cinq morts.

Dix jours plus tôt, le 4 décembre, il avait été hué et insulté par une poignée de "Gilets jaunes" lors d'un déplacement au Puy-en-Velay (Haute-Loire).

Depuis, le chef de l'Etat a effectué deux visites surprises - l'une non inscrite à son agenda le 20 décembre dans un centre accueillant des enfants victimes de maltraitance à Soissons (Aisne), l'autre le 3 janvier - sans la presse - avec son épouse Brigitte au service pédiatrie de l'hôpital Gustave Roussy.

La semaine prochaine, Emmanuel Macron devrait se rendre dans l'Eure pour donner le coup d'envoi du "grand débat national" qui doit permettre de répondre au mouvement des "Gilets jaunes", dont les manifestations depuis le 17 novembre sont émaillées de violences, parfois d'une ampleur inédite.

Un autre déplacement est également prévu le 17 janvier à Toulouse pour ses voeux aux Armées.

Malmené dans les sondages, Emmanuel Macron mise sur le grand débat pour éteindre l'incendie allumé à l'automne notamment par la hausse de la taxe carbone - abandonnée depuis - et reprendre la main avant les élections européennes du 26 mai.

Après avoir annoncé le 10 décembre une série de mesures en faveur du pouvoir d'achat chiffrées à 10 milliards d'euros, le chef de l'Etat a durci le ton lors de ses voeux le 31 décembre, pourfendant les "porte-voix d'une foule haineuse".

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