Affirmant répondre à l’appel, le maréchal Haftar a annoncé mercredi "la cessation des opérations militaires". Les combats n'ont toutefois pas cessé au sud de Tripoli et des explosions continuaient d'être entendues depuis le centre de la capitale après cette annonce, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Le GNA, reconnu par l'ONU, a ajouté dans son communiqué qu'il poursuivrait sa "légitime défense", en s'attaquant "à toute menace où qu'elle soit et en mettant fin aux groupes hors-la-loi", en allusion aux forces rivales. Selon le GNA, tout cessez-le-feu a besoin de "garanties et de mécanismes internationaux" pour surveiller son application et documenter les éventuelles violations.
Le maréchal, qui tient sa légitimité d'un Parlement élu basé aussi dans l'est, avait annoncé lundi avoir obtenu le "mandat du peuple" pour gouverner la Libye, sans donner plus de détails. Cette annonce avait été qualifiée de "farce" par le GNA. Même Moscou, considéré comme un allié d'Haftar, a dit ne pas approuver cette déclaration. (AFP)