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Cameroun anglophone: une situation alarmante, selon une ONG

Vendredi 7 Février 2020

À trois jours des élections législatives et municipales au Cameroun, tous les yeux sont braqués sur les deux régions anglophones, confrontées selon Amnesty international à une « flambée de violence » à l'approche du scrutin. Amnesty International affirme qu'à la mi-janvier, l'armée a incendié une cinquantaine de maisons à Babubock et brûlé des villages dans les environs de Bangem.
 
Fabien Offner, responsable à l'ONG, rappelle que les autorités avaient affiché leur détermination à sécuriser le territoire à l'approche des élections municipales et législatives de dimanche. « Ces dernières semaines, en amont des élections, dit-il, il y a une militarisation assez importante de ces deux régions du nord-ouest et du sud-ouest. Elle a donné lieu à des affrontements entre l'armée et les séparatistes, entre groupes séparatistes également.
 
Ces opérations se sont soldées par des destructions de villages et des meurtres de civils sur la seule base de présence soupçonnée de groupes armés ou de simples soupçons de connivence. Dans les destructions dans le nord-ouest, il n'y a pas que les militaires qui étaient impliqués, il y a avait aussi apparemment des civils qui se sont armés en auto-défense contre des groupes séparatistes. On a pu constater, de notre côté, avec des images satellites, c'est que dans le sud-ouest, plusieurs villages ont aussi été détruits, et ceux-ci par les militaires. » (RFI)
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