Le REN-LAC, le Réseau national de lutte contre la corruption, tient cette semaine sa 15ème édition des journées de refus de la corruption. Cette année, cette organisation de la société civile burkinabè a choisi d'évoquer la corruption dans le secteur minier. Des concessions minières jusqu'aux contrôles douaniers, la corruption serait à tous les niveaux du secteur, selon le REN-LAC.
L’industrie minière est une source de revenus conséquente pour l'État burkinabè, mais qui pourrait rapporter plus, si la corruption ne venait pas nuire au secteur, rajoute l’organisation de la société civile. Ce que l'organisation déplore le plus, c'est l'évasion fiscale : « Le Burkina est totalement victime du diktat des sociétés minières qui déclarent comme elles veulent », explique Sagado Nakanabo, le secrétaire exécutif du REN-LAC.
Ce dernier appuie ses réflexions sur un rapport parlementaire sur les fonds miniers publié en mai. Le texte montre notamment qu'à peine plus de la moitié des fonds miniers pour le développement local ont été collectés entre 2017 et 2019. (RFI)
L’industrie minière est une source de revenus conséquente pour l'État burkinabè, mais qui pourrait rapporter plus, si la corruption ne venait pas nuire au secteur, rajoute l’organisation de la société civile. Ce que l'organisation déplore le plus, c'est l'évasion fiscale : « Le Burkina est totalement victime du diktat des sociétés minières qui déclarent comme elles veulent », explique Sagado Nakanabo, le secrétaire exécutif du REN-LAC.
Ce dernier appuie ses réflexions sur un rapport parlementaire sur les fonds miniers publié en mai. Le texte montre notamment qu'à peine plus de la moitié des fonds miniers pour le développement local ont été collectés entre 2017 et 2019. (RFI)







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