Dimanche 2 février, la ville de Djibo, dans la province du Soum, a été le théâtre d’une violente attaque. Des terroristes ont pris pour cible plusieurs positions de l’armée. Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim), a revendiqué ces attaques sans en donner le bilan. Pour l’instant, aucune communication officielle, ni de l’armée, ni du gouvernement. L’attaque a débuté très tôt le matin, aux environs de six heures, heure locale.
Selon les témoins joint par RFI, les terroristes sont arrivés du côté nord-est de la ville et les tirs à l’arme lourdes ont duré plus d’une heure. Plusieurs sources donnent le bilan d’une vingtaine de morts, des militaires et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), près d’une vingtaine de blessés, certains grièvement, et beaucoup de dégâts matériels...
Jeudi dernier, les jihadistes avaient déjà attaqué des positions militaires dans cette ville. Une attaque qui avait été repoussée, selon plusieurs sources locales.
La ville de Djibo, chef-lieu de la province du Soum, région du Sahel, est sous blocus du Jnim depuis près de trois ans. En septembre 2024, de nombreux habitants avaient fui la ville face à un ultimatum des jihadistes qui leur demandaient de vider des quartiers. [RFI]