| 06/12/2025 | 274 vues
eSwatini (ex Swaziland) : 11.000 enfants touchés par la faim à cause du confinement 16/04/2020
Au total, 11.000 enfants vulnérables sont affectés par la faim en raison de la fermeture de 650 points de soupes populaires à eSwatini à cause du confinement lié au coronavirus, selon un responsable du bureau du vice-Premier ministre.
Les enfants qui bénéficiaient de cette restauration populaire dans 650 points de soins de quartier dans tout le pays avaient l'habitude d'y recevoir deux repas par jour fournis par le gouvernement grâce à l'aide de donateurs internationaux. Selon les statistiques du bureau du vice-Premier ministre, le confinement de 20 jours qui se termine jeudi prochain a laissé ces enfants, dont la plupart sont orphelins, sans endroit pour prendre le petit déjeuner et le dîner. (Journal du Mali)
Les enfants qui bénéficiaient de cette restauration populaire dans 650 points de soins de quartier dans tout le pays avaient l'habitude d'y recevoir deux repas par jour fournis par le gouvernement grâce à l'aide de donateurs internationaux. Selon les statistiques du bureau du vice-Premier ministre, le confinement de 20 jours qui se termine jeudi prochain a laissé ces enfants, dont la plupart sont orphelins, sans endroit pour prendre le petit déjeuner et le dîner. (Journal du Mali)
Boko Haram a tué des civils et des militaires au Cameroun ce week-end 07/04/2020
La secte islamiste Boko Haram a fait de nouvelles victimes le week-end dernier au Cameroun. Au moins neuf morts et de nombreux blessés dans un double attentat dans la région de l'extrême-nord, frontalière du Nigeria. Amchidé, localité située à un jet de pierre de la frontière avec le Nigeria dans le Mayo-Sava, a été la plus durement frappée. Sept civils tués dont deux adolescents et une quinzaine de blessés.
Selon des sources locales, le kamikaze s'est fait exploser dimanche autour de 20 heures. L'attaque s'est produite alors que les victimes « retournaient chez elles », traversant une zone où les autorités déconseillent les déplacements après 18 heures, en raison des risques d'attaques jihadistes. (RFI)
Selon des sources locales, le kamikaze s'est fait exploser dimanche autour de 20 heures. L'attaque s'est produite alors que les victimes « retournaient chez elles », traversant une zone où les autorités déconseillent les déplacements après 18 heures, en raison des risques d'attaques jihadistes. (RFI)
Face au Covid-19, les personnels soignants en Afrique sont inquiets 01/04/2020
Au Togo tout comme en Côte d'Ivoire, des soignants s'inquiètent du manque de moyens de protection. Des agents de santé ont contracté la maladie après avoir été en contact avec des patients du Covid-19. En Europe, plusieurs agents de santé ont déjà perdu la vie en tentant de venir en aide aux personnes touchées par le Covid-19.
Une situation que redoutent les personnels soignants dans les pays africains aux systèmes de santé jugés défaillants. Au Togo par exemple, trois médecins et une infirmière ont contracté la maladie après avoir été en contact avec des patients du Covid-19. (DW)
Une situation que redoutent les personnels soignants dans les pays africains aux systèmes de santé jugés défaillants. Au Togo par exemple, trois médecins et une infirmière ont contracté la maladie après avoir été en contact avec des patients du Covid-19. (DW)
Coronavirus en RDC : les hôpitaux publics confrontés au problème de carence en respirateurs 01/04/2020
Les hôpitaux publics de la RDC sont confrontés aux problèmes d'insuffisance des respirateurs et du manque du matériel de protection du personnel soignant. Ce qui ne permet pas une bonne prise en charge des malades présentant des formes graves de Coronavirus, ont déploré (quand ?) plusieurs médecins sous couvert d'anonymat. Ils avouent être traumatisés par la mort atroce que connaissent ces malades privés d'oxygène faute de respirateurs suffisants dans les hôpitaux où ils prestent.
« Nos malades meurent atrocement par asphyxie. C'est simplement inhumain, c'est comme quand tu vois quelqu'un se pendre ou se noyer, c'est atroce pour les témoins et traumatisant pour nous personnel soignant », témoigne un médecin. La plupart de médecins disent aussi craindre pour leur propre vie et abandonnent les malades à leur triste sort. (Radio Okapi)
« Nos malades meurent atrocement par asphyxie. C'est simplement inhumain, c'est comme quand tu vois quelqu'un se pendre ou se noyer, c'est atroce pour les témoins et traumatisant pour nous personnel soignant », témoigne un médecin. La plupart de médecins disent aussi craindre pour leur propre vie et abandonnent les malades à leur triste sort. (Radio Okapi)
En RCA, lutter contre la rougeole 01/04/2020
Alors que le monde entier est focalisé sur l'épidémie de coronavirus, la Centrafrique doit aussi faire face à une autre crise, celle de la rougeole. Une épidémie déclarée comme nationale, le 24 janvier 2020, par le ministre de la Santé. La riposte vaccinale a commencé. 10 des 35 districts ont été vaccinés. Et la prise en charge des nouvelles contagions se poursuit notamment dans la région de Bossangoa qui est l'une des plus touchées.
Coronavirus au Soudan : des jeunes volontaires mobilisés pour combattre l'épidémie 01/04/2020
Au Soudan, face au coronavirus, des étudiants en médecine et de jeunes salariés se mobilisent. Appartenant tous au même comité de quartier de Khartoum, ils ont appris à fabriquer du gel hydroalcoolique. Ils produisent 1000 flacons par jour qu'ils vont distribuer, gratuitement. Ils en profitent pour expliquer les gestes élémentaires de prévention sanitaire. (TV5Monde)
Les chefs traditionnels ivoiriens sensibilisent contre le COVID-19 01/04/2020
Depuis l'apparition du nouveau coronavirus en Côte d'Ivoire, les autorités multiplient des actions afin de freiner la propagation de la maladie. Pour accompagner le gouvernement, le village d'Azaguie-Ahoua, à 50 km au nord d'Abidjan, a décidé de sensibiliser sa population à travers des messages diffusés sur haut-parleurs à longueur de journée.
Une initiative qui permet de toucher un plus grand nombre en langue locale dans un village où les mesures d'hygiènes recommandées sont parfois difficiles à appliquer. (VOA)
Une initiative qui permet de toucher un plus grand nombre en langue locale dans un village où les mesures d'hygiènes recommandées sont parfois difficiles à appliquer. (VOA)
Présidentielle en vue, Peter Mutharika nomme un nouveau gouvernement au Malawi 23/03/2020
Le président du Malawi Peter Mutharika a nommé jeudi soir un nouveau gouvernement depuis Lilongwe, la capitale. Une annonce qui intervient seulement quelques jours après la formation d'une alliance politique en vue de la répétition très attendue de l'élection présidentielle, prévue pour mai.
L'alliance a été conclue entre le Parti démocratique progressiste (DPP - pouvoir) du président Mutharika et le Front démocratique uni (UDF - opposition), dirigé par Atupele Muluzi. Fils de l'ancien président Bakili Muluzi (au pouvoir de 1994 à 2004), Atupele Muluzi s'est vu attribuer le poste de ministre de l'énergie. (VOA)
L'alliance a été conclue entre le Parti démocratique progressiste (DPP - pouvoir) du président Mutharika et le Front démocratique uni (UDF - opposition), dirigé par Atupele Muluzi. Fils de l'ancien président Bakili Muluzi (au pouvoir de 1994 à 2004), Atupele Muluzi s'est vu attribuer le poste de ministre de l'énergie. (VOA)
Ce que le parc animalier de Nazinga nous dit de la situation du Burkina 23/03/2020
Le sort actuel de la célèbre réserve animalière symbolise les dégâts collatéraux causés par la menace terroriste et la crise sanitaire du Covid-19. Les temps sont durs pour les pays du Sahel et, notamment, pour le Burkina Faso. Le terrorisme avait déjà conduit à la désertion des touristes et voilà que le Covid-19 vient en remettre une couche. Parmi les victimes de cette situation, les parcs naturels, dont celui de Nazinga, réserve animalière de 100 000 hectares qui a la particularité d'abriter encore deux des « Big Four », à savoir le buffle et l'éléphant. (Le Point)
RDC : Au moins 36 civils tués à la machette à Beni 23/03/2020
Au moins 36 civils ont été tués à la machette dans des massacres, portant la signature du groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), qui ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi à Béni, à l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon des observateurs, les ADF se vengeraient après une offensive lancée à partir du 30 octobre dernier par les Forces armées congolais (FARDC) contre leurs bases dans la forêt et la jungle autour de Beni. L'armée s'était félicitée d'avoir conquis le QG de ce groupe et tué cinq de ses six chefs.
Les ADF ont ainsi repris leurs violences meurtrières sur les civils depuis novembre passé et sont accusées d'avoir déjà tué près de 300 personnes, selon des comptages effectués par des organisations locales de la société civile. Depuis octobre 2014, ils auraient massacré plus de 1.000 civils dans la même région de Beni. (Le Griot)
Selon des observateurs, les ADF se vengeraient après une offensive lancée à partir du 30 octobre dernier par les Forces armées congolais (FARDC) contre leurs bases dans la forêt et la jungle autour de Beni. L'armée s'était félicitée d'avoir conquis le QG de ce groupe et tué cinq de ses six chefs.
Les ADF ont ainsi repris leurs violences meurtrières sur les civils depuis novembre passé et sont accusées d'avoir déjà tué près de 300 personnes, selon des comptages effectués par des organisations locales de la société civile. Depuis octobre 2014, ils auraient massacré plus de 1.000 civils dans la même région de Beni. (Le Griot)
Éthiopie: vague d'arrestations de trafiquants de migrants 21/03/2020
Coups de filet en Éthiopie contre des chefs de réseaux de passeurs de migrants vers la Libye. La semaine dernière, c'est un célèbre trafiquant d'origine érythréenne qui a été arrêté avec des complices. Et cela fait suite à l'arrestation, le mois dernier, d'une autre tête de réseau, dans une vague d'arrestations de grande ampleur.
C'est l'une de ses victimes qui a alerté la police après l'avoir reconnu dans la rue. Car l'Érythréen Tewelde Goitom, surnommé « Walid », circulait librement en Éthiopie, continuant d'organiser le trafic qui a fait de lui un millionnaire. Bientôt, d'autres victimes se sont manifestées. « Walid » a été arrêté vendredi, avec son frère et quatre complices, alors qu'il buvait un café dans un lieu public.
« Walid » est un caïd à la sinistre réputation parmi les migrants de la Corne de l'Afrique. Il se plaisait à parader avec des armes de guerre et se vantait de violer toutes les femmes qui passaient par ses réseaux, raconte la journaliste érythréenne Meron Estefanos. (RFI)
C'est l'une de ses victimes qui a alerté la police après l'avoir reconnu dans la rue. Car l'Érythréen Tewelde Goitom, surnommé « Walid », circulait librement en Éthiopie, continuant d'organiser le trafic qui a fait de lui un millionnaire. Bientôt, d'autres victimes se sont manifestées. « Walid » a été arrêté vendredi, avec son frère et quatre complices, alors qu'il buvait un café dans un lieu public.
« Walid » est un caïd à la sinistre réputation parmi les migrants de la Corne de l'Afrique. Il se plaisait à parader avec des armes de guerre et se vantait de violer toutes les femmes qui passaient par ses réseaux, raconte la journaliste érythréenne Meron Estefanos. (RFI)
Coronavirus : incidents en Ethiopie, le PM appelle à la tolérance 21/03/2020
Le premier ministre éthiopien et Prix Nobel de la paix 2019, Abiy Ahmed, a appelé ses concitoyens à la tolérance, jeudi 19 mars, après que des incidents liés à la propagation du coronavirus et visant des étrangers ont été rapportés ces derniers jours. « Tandis que les efforts de sensibilisation au Covid-19 se poursuivent à l'échelle nationale, il est important de noter que le virus n'est ni lié à un pays ni à une nationalité, a déclaré M. Abiy dans un communiqué.
Tout le monde est égal devant le risque [...] Ne laissons pas la peur nous voler notre humanité. » Cette prise de parole du premier ministre intervient alors qu'un certain nombre d'incidents visant des étrangers ont été rapportés en Ethiopie, qui compte officiellement six cas de coronavirus (trois Japonais, un diplomate britannique et deux Ethiopiens).
Deuxième pays le plus peuplé d'Afrique avec quelque 100 millions d'habitants, l'Ethiopie a suspendu lundi pour quinze jours l'enseignement dans les universités, les grands rassemblements et les compétitions sportives pour tenter d'enrayer la propagation du virus. (Le Monde avec AFP)
Tout le monde est égal devant le risque [...] Ne laissons pas la peur nous voler notre humanité. » Cette prise de parole du premier ministre intervient alors qu'un certain nombre d'incidents visant des étrangers ont été rapportés en Ethiopie, qui compte officiellement six cas de coronavirus (trois Japonais, un diplomate britannique et deux Ethiopiens).
Deuxième pays le plus peuplé d'Afrique avec quelque 100 millions d'habitants, l'Ethiopie a suspendu lundi pour quinze jours l'enseignement dans les universités, les grands rassemblements et les compétitions sportives pour tenter d'enrayer la propagation du virus. (Le Monde avec AFP)
La justice égyptienne ordonne la remise en liberté de 15 dissidents politiques 21/03/2020
La justice égyptienne a ordonné jeudi la libération de 15 dissidents politiques, au moment où les familles de détenus craignent la contagion de leurs proches par le nouveau coronavirus en prison, a-t-on appris de sources judiciaires. Parmi les détenus concernés figure notamment Hassan Nafaa, professeur de sciences politiques à l'Université du Caire, arrêté en septembre pour avoir soutenu quelques rares manifestations antigouvernementales, à l'appel d'un homme d'affaires égyptien exilé en Espagne.
Selon les organisations de défense des droits humains, environ 4.000 personnes avaient été arrêtées le même mois dans le pays. Des centaines avaient ensuite été relâchées. Ancien directeur de campagne du président Abdel Fattah al-Sissi, Hazem Abdel-Azim, qui avait ensuite critiqué la politique du chef de l'Etat, figure également sur la liste des 15 personnes libérées sur ordre du parquet de la sécurité d'Etat.
Les autres détenus sont des responsables de partis d'opposition. Le parquet n'a toutefois pas précisé si leur remise en liberté était une réponse aux inquiétudes des familles de détenus concernant la pandémie de nouveau coronavirus. (AFP)
Selon les organisations de défense des droits humains, environ 4.000 personnes avaient été arrêtées le même mois dans le pays. Des centaines avaient ensuite été relâchées. Ancien directeur de campagne du président Abdel Fattah al-Sissi, Hazem Abdel-Azim, qui avait ensuite critiqué la politique du chef de l'Etat, figure également sur la liste des 15 personnes libérées sur ordre du parquet de la sécurité d'Etat.
Les autres détenus sont des responsables de partis d'opposition. Le parquet n'a toutefois pas précisé si leur remise en liberté était une réponse aux inquiétudes des familles de détenus concernant la pandémie de nouveau coronavirus. (AFP)
Cinq civils tués dans des bombardements en Libye 21/03/2020
Cinq femmes ont été tuées mercredi et cinq autres civils blessés dans des bombardements attribués aux forces du maréchal Khalifa Haftar contre la capitale libyenne et sa banlieue, a indiqué jeudi le Gouvernement d'union nationale (GNA). "Des roquettes et obus ont touché des maisons dans les quartiers de Ain Zara et Bab Ben Ghachir", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Amine Al-Hachemi.
Les bombardements ont tué cinq femmes, blessé cinq autres civils et provoqué des dégâts matériels, selon lui. Le GNA, basé à Tripoli et reconnu par l'ONU, a dénoncé des "bombardements à l'aveugle", les imputant aux forces du maréchal Haftar --homme fort de l'est du pays--, qui mènent depuis avril une offensive pour s'emparer de la capitale. Une trêve avait été décrétée le 12 janvier, mais des combats continuent d'opposer régulièrement les forces pro-Haftar et leurs rivales du GNA, qui s'accusent mutuellement de violations. (AFP)
Les bombardements ont tué cinq femmes, blessé cinq autres civils et provoqué des dégâts matériels, selon lui. Le GNA, basé à Tripoli et reconnu par l'ONU, a dénoncé des "bombardements à l'aveugle", les imputant aux forces du maréchal Haftar --homme fort de l'est du pays--, qui mènent depuis avril une offensive pour s'emparer de la capitale. Une trêve avait été décrétée le 12 janvier, mais des combats continuent d'opposer régulièrement les forces pro-Haftar et leurs rivales du GNA, qui s'accusent mutuellement de violations. (AFP)
RDC : 15 personnes tuées par des présumés miliciens de la CODECO à Djugu 16/03/2020
Quinze personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à ce lundi 16 mars par des présumés assaillants de la CODECO dans les villages Dhego, Banana et Tchubba dans le territoire de Djugu. Selon la société civile locale, ces rebelles ont incendié plusieurs maisons et pillé des biens de la population.
La première attaque a eu lieu vers 4 h locale dans la localité de Dhego dans le groupement qui porte le même nom en chefferie de Bahema Badjere. D'après la société civile locale, ces assaillants, armés de fusils et flèches empoisonnées ont tiré des coups de feu dans plusieurs directions lors de leur incursion.
Le président de cette structure citoyenne, Justin Loda, dit avoir retrouvé neuf corps dont une femme après l'attaque. La plupart des victimes ont été décapitées à la machette par ces miliciens qui ont également incendié plusieurs maisons. Non loin de là, à Banana dans la chefferie de Mambisa, les mêmes assaillants ont tué deux personnes et pillé plusieurs biens des habitants avant de se retirer, affirme la même source. (Radio Okapi)
La première attaque a eu lieu vers 4 h locale dans la localité de Dhego dans le groupement qui porte le même nom en chefferie de Bahema Badjere. D'après la société civile locale, ces assaillants, armés de fusils et flèches empoisonnées ont tiré des coups de feu dans plusieurs directions lors de leur incursion.
Le président de cette structure citoyenne, Justin Loda, dit avoir retrouvé neuf corps dont une femme après l'attaque. La plupart des victimes ont été décapitées à la machette par ces miliciens qui ont également incendié plusieurs maisons. Non loin de là, à Banana dans la chefferie de Mambisa, les mêmes assaillants ont tué deux personnes et pillé plusieurs biens des habitants avant de se retirer, affirme la même source. (Radio Okapi)
Angola : le changement climatique expose les femmes à la violence des hommes 12/03/2020
C'était la corvée qu'elle redoutait le plus. Chaque fois que sa mère lui ordonnait de chercher de l'eau pour arroser les récoltes familiales, là-haut dans les montagnes du sud de l'Angola, Tehandjila Quessale se raidissait imperceptiblement. Quitter l'école. Trois heures de marche. Se glisser dans la file d'attente au point d'eau. Et puis attendre pour remplir son seau, souvent jusqu'à la nuit. Une épreuve.
Et pour Tehandjila, 16 ans, le plus dur restait encore à faire. Regagner son hameau des alentours de Lubango, la capitale de la province de Huila. « J'avais peur des attaques de garçons », se souvient l'adolescente. Au moins deux filles qu'elle connaît ont été violées au retour du puits. Comme si la sécheresse qui fissure la terre et la faim qui serre les estomacs ne suffisaient pas, les femmes de la province de Huila vivent aussi dans la peur de l'agression.
Ces dernières semaines, les pluies torrentielles qui ont lessivé la campagne des alentours lui ont apporté un peu de répit. Tehandjila peut désormais trouver de l'eau à une source toute proche de la petite maison de pierres qu'elle partage avec sa mère et ses six frères et sœurs. Mais la pluie a aussi détruit la récolte de la famille et fait ressurgir le spectre de la famine. Elle menace aujourd'hui 45 millions de personnes dans toute l'Afrique australe, selon les dernières évaluations de l'ONU.
Et pour Tehandjila, 16 ans, le plus dur restait encore à faire. Regagner son hameau des alentours de Lubango, la capitale de la province de Huila. « J'avais peur des attaques de garçons », se souvient l'adolescente. Au moins deux filles qu'elle connaît ont été violées au retour du puits. Comme si la sécheresse qui fissure la terre et la faim qui serre les estomacs ne suffisaient pas, les femmes de la province de Huila vivent aussi dans la peur de l'agression.
Ces dernières semaines, les pluies torrentielles qui ont lessivé la campagne des alentours lui ont apporté un peu de répit. Tehandjila peut désormais trouver de l'eau à une source toute proche de la petite maison de pierres qu'elle partage avec sa mère et ses six frères et sœurs. Mais la pluie a aussi détruit la récolte de la famille et fait ressurgir le spectre de la famine. Elle menace aujourd'hui 45 millions de personnes dans toute l'Afrique australe, selon les dernières évaluations de l'ONU.
RDC: à Lubumbashi, les femmes mobilisées contre l'insécurité 12/03/2020
Près de 200 femmes de Lubumbashi se sont réunies mercredi 11 mars pour discuter de l'insécurité dans la ville. D'après les chiffres officiels, en moyenne chaque mois depuis le début de l'année, 150 femmes et filles ont subi un viol pendant un cambriolage. La rencontre, organisée par le Front commun pour le Congo local, avait pour intitulée : « Stop à l'insécurité dans le Haut-Katanga ».
Si l'insécurité préoccupe toutes les femmes de la province, c'est surtout ces chiffres sur les cas de viol qui choquent. « Pour l'année 2020, de janvier à février, la statistique est de 315 victimes des violences et viol », informe Kabera Mugijinma, représentant du ministère des Droits de la femme et de l'enfance à Lubumbashi. Ces victimes ont pour la plupart subi un viol lors de cambriolages.
Pour Francine Muyumba, sénatrice et membre du Front commun pour le Congo, il faudrait que les femmes aient moins peur de dénoncer leurs agresseurs. « Ce sont ces femmes qui ont ces bandits dans leurs maisons, et ces bandits, après avoir volé, tué, violé des petites filles, rentrent dans ces maisons et les femmes ne les dénoncent pas ». (RFI)
Si l'insécurité préoccupe toutes les femmes de la province, c'est surtout ces chiffres sur les cas de viol qui choquent. « Pour l'année 2020, de janvier à février, la statistique est de 315 victimes des violences et viol », informe Kabera Mugijinma, représentant du ministère des Droits de la femme et de l'enfance à Lubumbashi. Ces victimes ont pour la plupart subi un viol lors de cambriolages.
Pour Francine Muyumba, sénatrice et membre du Front commun pour le Congo, il faudrait que les femmes aient moins peur de dénoncer leurs agresseurs. « Ce sont ces femmes qui ont ces bandits dans leurs maisons, et ces bandits, après avoir volé, tué, violé des petites filles, rentrent dans ces maisons et les femmes ne les dénoncent pas ». (RFI)
Les Soudanais choqués par l'attentat manqué contre le Premier ministre 10/03/2020
C'est un trajet que le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok emprunte quotidiennement ou presque. Celui qui le mène depuis son domicile jusqu'à ses bureaux situés dans le centre-ville, en passant par le pont du quartier de Kobar, dans le nord-est de la capitale. C'est alors qu'il s'engageait sur ce pont que le convoi a été visé.
Très vite, le Premier ministre est évacué en lieu sûr. La déflagration n'a blessé qu'un policier. Dans les minutes qui ont suivi, des dizaines d'anonymes se sont retrouvés spontanément sur le lieu de l'attentat pour manifester leur soutien au Premier ministre, et dénoncer ceux qu'ils appellent « les ennemis de la Révolution ».
« C'est vraiment une nouvelle choquante pour nous, les Soudanais, parce que c'est la première fois que cela arrive ici, et si Dieu veut nous traverserons cette épreuve ensemble, déclare l'un d'eux. C'est Hamdok, le Premier ministre et il le restera ! Il y aura encore plus de gens pour le soutenir ! » L'attentat n'a pas été revendiqué et l'identité de ses commanditaires fait l'objet de toutes les spéculations. Une enquête a été ouverte.
Très vite, le Premier ministre est évacué en lieu sûr. La déflagration n'a blessé qu'un policier. Dans les minutes qui ont suivi, des dizaines d'anonymes se sont retrouvés spontanément sur le lieu de l'attentat pour manifester leur soutien au Premier ministre, et dénoncer ceux qu'ils appellent « les ennemis de la Révolution ».
« C'est vraiment une nouvelle choquante pour nous, les Soudanais, parce que c'est la première fois que cela arrive ici, et si Dieu veut nous traverserons cette épreuve ensemble, déclare l'un d'eux. C'est Hamdok, le Premier ministre et il le restera ! Il y aura encore plus de gens pour le soutenir ! » L'attentat n'a pas été revendiqué et l'identité de ses commanditaires fait l'objet de toutes les spéculations. Une enquête a été ouverte.
Les Nyéléni : Des femmes symboles de bravoure 09/03/2020
La nuit des Nyéleni est un événement né durant la crise de 2012. Porté par N'Diagne Mariam Koné, journaliste à l'époque à InfoMatin et Présidente de l'association des Journalistes pour la promotion des arts et de la culture (JOURNAC), Nyéleni magnifie la femme journaliste au Mali dans son travail ardu.
Le qualificatif Nyéleni puise sa source dans l'histoire d'une jeune femme battante, qui était une grande agricultrice et qui représente un symbole très fort de la souveraineté alimentaire. La première Nyéléni, fille et enfant unique de ses parents, ce qui relevait de la malédiction en Afrique alors, souffrit dans sa jeunesse de toutes les sortes de moqueries dont ses parents faisaient l'objet. E
lle a donc nourri la résolution secrète de laver cet affront des hommes en les battant sur leur propre terrain, c'est à dire l'agriculture et les travaux de la terre. Depuis, l'expression Nyéleni représente les femmes fortes, qui ont su s'affirmer dans des environnements qui ne leur étaient pas favorables au départ. (Journal du Mali)
Le qualificatif Nyéleni puise sa source dans l'histoire d'une jeune femme battante, qui était une grande agricultrice et qui représente un symbole très fort de la souveraineté alimentaire. La première Nyéléni, fille et enfant unique de ses parents, ce qui relevait de la malédiction en Afrique alors, souffrit dans sa jeunesse de toutes les sortes de moqueries dont ses parents faisaient l'objet. E
lle a donc nourri la résolution secrète de laver cet affront des hommes en les battant sur leur propre terrain, c'est à dire l'agriculture et les travaux de la terre. Depuis, l'expression Nyéleni représente les femmes fortes, qui ont su s'affirmer dans des environnements qui ne leur étaient pas favorables au départ. (Journal du Mali)
Madagascar : la polémique autour des cartes d'identité continue 09/03/2020
Le président de la Commission électorale nationale indépendante a demandé, jeudi, la destitution du vice-président de cette institution à la Haute Cour constitutionnelle. Mais loin d'apaiser les tensions, cette décision redonne du grain à moudre à l'opposition qui a persisté ce week-end dans sa demande d'annulation de toutes les élections organisées depuis 2018.
La requête de destitution du vice-président de la Céni pour « faute grave et violation de serment » déposée par le président de cette institution Hery Rakotomanana a suscité l'étonnement. Quelle faute grave Thierry Rakotonarivo a-t-il commis ? Est-ce une violation de serment de rapporter qu'un peu plus d'un million d'électeurs possèdent les mêmes numéros de carte d'identité ?
Ce dimanche, aucun des deux n'a donné suite à nos appels. Hery Rakotomanana avait pourtant pris la défense de son second mercredi indiquant que les numéros identiques de CIN ne remettent pas en cause les élections et que cette anomalie est connue depuis plusieurs années.
La requête de destitution du vice-président de la Céni pour « faute grave et violation de serment » déposée par le président de cette institution Hery Rakotomanana a suscité l'étonnement. Quelle faute grave Thierry Rakotonarivo a-t-il commis ? Est-ce une violation de serment de rapporter qu'un peu plus d'un million d'électeurs possèdent les mêmes numéros de carte d'identité ?
Ce dimanche, aucun des deux n'a donné suite à nos appels. Hery Rakotomanana avait pourtant pris la défense de son second mercredi indiquant que les numéros identiques de CIN ne remettent pas en cause les élections et que cette anomalie est connue depuis plusieurs années.
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