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RDC : un collectif pour escorter l'armée face aux rebelles  15/02/2020

En RDC, des ressortissants de la province de l'ituri réunis au sein d'un collectif dénommé « Allez-y les FARDC » ont sollicité jeudi une autorisation de manifester pour exprimer leur soutien à l'armée qui combat les groupes armés depuis plus de 3 mois. Des membres dudit collectif se sont rendus jeudi dans la mi-journée au siège de la mairie de Bunia où ils ont déposé une lettre sollicitant l'autorisation d'organiser une marche pacifique le 22 février prochain.
 
Des marches similaires devraient être organisées le même jour dans plusieurs villes du pays, notamment à Kinshasa, la capitale. Objectif : soutenir les Forces armées de RDC (FARDC) face aux rebelles et groupes armés qui empoisonnent depuis des décennies la vie des populations dans l'est de la RDC.
 
En octobre dernier, le président Félix Tshisekedi lançait des opérations de « grande envergure » pour neutraliser ces groupes armés. Si les rebelles ont déjà essuyé de cinglants revers (neutralisation et reddition de chefs), ils en font payer le lourd tribut aux populations civiles.

Rester en exil ou rentrer ? Le dilemme des réfugiés burundais  14/02/2020

Le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, a choisi le général Evariste Ndayishimiye pour le représenter à l'élection présidentielle du 20 mai 2020. Favori pour succéder au président Pierre Nkurunziza, sa désignation est mal accueillie par les opposants exilés qui ont fui au Rwanda pour se mettre à l'abri des violences liées au troisième mandat de l'actuel chef de l'Etat.
 
Depuis 2015, plus de 70.000 Burundais se sont réfugiés au Rwanda. Cette année-là, Pierre Nkurunziza modifiait la Constitution pour se porter candidat à un troisième mandat, plongeant le pays dans une grave crise politique, émaillée de violences et d'arrestations. Pour l'écrivain burundais en exil, David Gakunzi, le départ de l'actuel président est donc une bonne nouvelle pour la paix dans la région.
 
Mais les défis auxquels le pays est confronté restent entiers : violence étatique, réforme des forces de sécurité, justice pour les victimes et retour des réfugiés dans de bonnes conditions. "La plupart des réfugiés restent sceptiques. Ils pensent qu'il ne s'agit que de changements de surface. Le visage du régime ne sera peut-être plus le même mais, comme on dit, les actions valent plus que les mots. Les réfugiés attendent d'abord des mesures concrètes avant de croire en un véritable changement", confie David Gakunzi. (DW)

L'Unicef sonne l'alarme à l'occasion de la journée internationale des enfants soldats  13/02/2020

Les programmes apportant un soutien vital aux enfants libérés de plusieurs groupes armés du Soudan du Sud pourraient être contraints de se terminer prématurément si les fonds nécessaires ne sont pas fournis, avertit l'Unicef à l'occasion de la journée internationale des enfants soldats. L'agence onusienne indique par ailleurs que plus de 170.000 violations graves contre les enfants ont été enregistrées lors de conflits, au cours de la dernière décennie.
 
Pas moins de 900 enfants sont déjà enregistrés dans le programme de réintégration d'enfants soldats au Soudan du Sud. Celui-ci, d'une durée de trois ans, prévoit un soutien psychosocial, des services d'éducation, l'accompagnement par un travailleur social dédié et d'autres soins pour aider les enfants à reconstruire leur vie. Son coût s'élève à environ 1800 euros par enfant.
 
L'Unicef, qui prévoit d'aider quelque 2100 enfants en 2020, estime avoir besoin de 3,9 millions d'euros afin de couvrir les nouvelles libérations ainsi que l'inscription aux programmes de réintégration et la poursuite de ces derniers pour les enfants récemment libérés. Depuis 2015, ce plan a permis d'aider 3677 jeunes qui étaient utilisés par les forces armées au Soudan du Sud. (Belga)

Le Kenya s'inquiète des effets de l'invasion de criquets sur son économie  13/02/2020

A lui seul, le criquet pèlerin, grosse sauterelle d'environ 2 grammes, est un animal bien inoffensif. Mais ce sont des centaines de milliards d'insectes qui envahissent actuellement la Corne de l'Afrique, regroupés en gigantesques essaims qui dévorent toute la végétation sur leur passage. Ainsi, au Kenya, des nuées allant jusqu'à 60 kilomètres de long sur 40 kilomètres de large ont été observées : elles peuvent « manger l'équivalent de la nourriture consommée par 80 millions de personnes en un seul jour », a alerté l'Organisation des Nations unies (ONU) pour l'alimentation et l'agriculture, la FAO, dans une note publiée le 29 janvier.
 
Dans la région, les pluies exceptionnelles des derniers mois, offrant de la nourriture en abondance, ont créé des conditions idéales pour la reproduction des insectes. Résultat : une telle invasion de criquets pèlerins, « nuisible migrateur le plus dangereux au monde », selon la FAO, n'avait pas été observée dans la Corne de l'Afrique depuis vingt-cinq ans. Au Kenya, où leur venue est moins fréquente qu'en Ethiopie ou en Somalie, on n'avait pas vu cela depuis plus de soixante-dix ans. Après avoir tardé à réagir, la première économie d'Afrique de l'Est commence à se faire sérieusement du souci. (Le Monde)

Amnesty dénonce la « répression » contre la liberté d'expression au Maroc  13/02/2020

Amnesty international a dénoncé, mardi 11 février, dans un communiqué une campagne de « répression » des autorités marocaines contre des voix critiques, avec une « vague d'arrestations et des poursuites arbitraires ». L'organisation non gouvernementale (ONG) de défense des droits humains a répertorié depuis novembre 2019 au moins dix personnes arrêtées et condamnées à des « peines sévères » pour avoir critiqué sur les réseaux sociaux le roi Mohammed VI, des institutions de l'Etat ou des fonctionnaires.
 
Quatre d'entre elles ont été condamnées pour « offense au roi », la monarchie étant considérée comme « l'une des trois "lignes rouges" de la liberté d'expression au Maroc », rappelle Amnesty. Selon la Constitution du royaume, la personne du monarque est « inviolable ». L'ONG rappelle ainsi les cas des youtubeurs « Moul Hanout » et « Moul Kaskita » condamnés à trois et quatre ans de prison pour avoir critiqué le roi ou des institutions de l'Etat. (Le Monde avec AFP)

CAMEROUN: Paul Biya exhorte la jeunesse des régions anglophones à déposer les armes  11/02/2020

Au lendemain des élections législatives et municipales, de dimanche, dont on attend les résultats, le président camerounais Paul Biya, a adressé hier soir son traditionnel message à la jeunesse, en prélude à la fête de la Jeunesse, célébrée chaque 11 février. Il a mis l'accent sur sa volonté d'accélérer le processus de décentralisation, et lancé un appel aux jeunes des régions anglophones à déposer les armes.
 
Paul Biya s'est d'abord félicité d'avoir promulgué récemment deux textes de loi importants sur le chemin de la décentralisation : l'un sur le bilinguisme, l'autre qui prévoit plus d'autonomie pour les collectivités territoriales, notamment celles des deux régions anglophones. « Il s'agit en réalité d'une véritable révolution pacifique qui répond aux aspirations de nos concitoyens à une meilleure participation à la gestion des affaires locales. À quoi s'ajoutent les dispositions d'un statut spécial pour les régions du nord-ouest et du sud-ouest, qui tient compte de leurs particularités sociales et culturelles. » (RFI)

Un «repaire de mercenaires»: à Tripoli, les Libyens voient leur destin leur échapper  06/02/2020

«Trop tard», «plus d'espoir»: alors que leur terre est devenue un «repaire de mercenaires», des habitants de Tripoli, épuisés par des mois de conflit, se désolent que leur destin leur échappe en raison des interférences étrangères. Et malgré l'annonce par l'ONU d'un accord de principe entre représentants militaires des deux camps rivaux libyens réunis à Genève de transformer la «trêve» dans les combats en un «cessez-le-feu durable», la population semble ne plus y croire. ...
 
La Libye, qui dispose des réserves de pétrole les plus abondantes d'Afrique, est plongée dans le chaos depuis la chute du régime Kadhafi après une révolte populaire et une intervention militaire menée par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. (La Croix)

Rwanda: dans le camp de Mutobo, les ex-CNRD se préparent à réintégrer la société  06/02/2020

L'ONU s'était inquiétée des conditions de détention au Congo des rebelles rwandais du CNRD avant leur transfert vers le Rwanda. Aujourd'hui, un groupe de 340 rebelles est pris en charge dans le centre de démobilisation de Mutobo, au nord-ouest du pays. Ils y resteront trois à cinq mois avant de réintégrer la société rwandaise. ...
 
Cet ancien rebelle est aujourd'hui aux mains du gouvernement qu'il a combattu pendant des années, comme les 340 autres démobilisés de Mutobo. Devant les autorités du centre, la plupart affichent cependant leur foi en l'avenir.

Marguerite Barankitse justifie son absence à son procès au Burundi  06/02/2020

Cette humanitaire burundaise et une dizaine de co-accusés en exil, sont jugés par la Cour suprême. ... Leur procès a démarré ce mardi (04.02.2020) devant la Cour suprême du Burundi. Douze acteurs de la société civile et opposants au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza sont poursuivis pour participation ou coopération au coup d'Etat manqué de mai 2015. Ils sont aussi accusés d'avoir assassiné des membres des forces de l'ordre et des civils et d'avoir détruit et dégradé plusieurs édifices.
 
Les accusés, tous des Burundais en exil, ont cosigné une lettre ouverte adressée au président de la Cour suprême lui demandant d'éviter une instrumentalisation de la justice. Au nombre des signataires figure l'humanitaire Marguerite Barankitse (encore appelée Maggie), fondatrice de l'ONG Maison Shalom. ...
 
Un collectif d'avocats du groupe d'intervention judiciaire SOS-Torture en Afrique a également publié une lettre ouverte destinée au procureur de la Cour suprême burundaise. Ce collectif, dont est membre l'avocat burundais Armel Niyongere, également poursuivi, propose à la cour, si celle-ci tient au procès, d'envoyer une commission rogatoire pour entendre les coaccusés dans leur lieu d'exil, vu le risque qu'ils encourent en répondant physiquement au procès intenté contre eux dans leur pays. (DW)

Coronavirus : la Guinée équatoriale fait un don de deux millions de dollars à la Chine  06/02/2020

Pour l'aider à faire face à l'épidémie de coronavirus qui sévit actuellement dans le pays, la Guinée équatoriale a résolu d'offrir deux millions de dollars au gouvernement chinois. La décision a été prise le 5 février par le président guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, notamment à l'issue du Conseil des ministres.
 
« L'ordre du jour de notre conseil comprend un seul point qui concerne le soutien et la solidarité avec le gouvernement chinois sur l'épidémie de coronavirus. Choqué par l'ampleur de la tragédie, nous avions décidé de mettre à la disposition de ce peuple frère la somme de deux millions de dollars pour lui permettre de faire face aux dépenses et autres actes connexes liés à cette situation humanitaire dramatique », souligne le gouvernement guinéen.

Maroc : une cellule planifiant des attaques démantelée, six arrestations  04/02/2020

Les autorités marocaines ont annoncé le démantèlement mardi d'une cellule affiliée au groupe jihadiste Etat islamique (EI) qui planifiait des attaques dans le royaume, et l'arrestation de ses six membres. Les suspects, âgés de 18 à 59 ans et "adeptes de la pensée extrémiste", ont été arrêtés par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ, antiterrorisme) dans les villes de Casablanca (ouest), Mohammedia (ouest) et Azilal (centre), souligne le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
 
Ils avaient "planifié des actes terroristes au sein du royaume dans la perspective de la proclamation d'une wilaya (province) affiliée à Daech", acronyme arabe de l'EI, selon le ministère. Epargné ces dernières années par les violences liées aux groupes jihadistes, le Maroc a cependant été le théâtre fin 2018 d'une attaque contre deux touristes scandinaves, décapitées au nom de l'EI dans les montages du Haut-Atlas (sud). Les auteurs ont été condamnés à la peine de mort, non appliquée au Maroc depuis 1993.

Le Soudan et Israël entament un rapprochement  04/02/2020

Le général Abdel Fattah al-Burhan, chef du Conseil souverain soudanais, a rencontré ce lundi 3 février le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à Entebbe, en Ouganda, à la résidence du président Museveni. C'est une page d'« histoire » qui est en train de s'écrire, affirme Benyamin Netanyahu sur son compte Twitter. Sa rencontre ce lundi avec le chef du Conseil souverain soudanais, Abdel Fattah al-Burhan, marque un rapprochement entre deux pays jusque-là ennemis.
 
Selon le bureau du Premier ministre israélien, les deux dirigeants se sont mis d'accord pour entamer « une coopération qui mènera à la normalisation des liens entre les deux pays ». Dans un premier temps, les avions israéliens devraient être autorisés à traverser l'espace aérien soudanais. Cela réduirait considérablement la durée des vols d'Israël vers l'Amérique latine. L'établissement de ces liens pourrait également permettre à Israël d'expulser des ressortissants soudanais auxquels il ne reconnaît pas le statut de réfugiés.

BENI: encore 21 civils tués par les ADF (société civile)  31/01/2020

Vingt et un civils ont été tués jeudi 30 janvier dans plusieurs attaques des ADF dans quelques villages et localités du territoire de Beni (Nord-Kivu), selon la société civile locale. Les ADF ont d'abord tué trois civils à Mulolya, village situé à plus ou moins 8 Km à l'ouest de la commune rurale d'Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.
 
Les victimes, précise la société civile, se rendaient le matin dans leurs champs quand ils ont été surpris par ces rebelles. Un autre groupe d'ADF a attaqué le village Mantumbi dans le secteur de Beni-Mbau. Le bilan fait état d'au moins onze civils tués par balles et à l'arme blanche. Non loin de là dans le village voisin de Aveyi, un civil a été aussi tué, précise la société civile.
 
Les ADF ont poursuivi leur œuvre meurtrière dans l'après-midi à Mamove en massacrant six civils, parmi lesquels trois femmes et un enfant. Ensuite, ils ont incendié trois maisons. La société civile dit avoir documenté 62 personnes tuées mercredi et jeudi 30 janvier dans différentes attaques des ADF dans le territoire de Beni. (Radio Okapi)

Nouvelle attaque de Boko Haram au lac Tchad  31/01/2020

Une patrouille de l'armée tchadienne a été attaquée dans la nuit du mercredi à jeudi sur une des îles du lac Tchad. Une deuxième attaque en trois jours qui démontre que les islamistes de Boko Haram sont à l'initiative des attaques contre les forces armées des pays engagés contre le mouvement terroriste. C'est à Choa, une des îles du Lac Tchad, que la patrouille de l'armée tchadienne a été attaquée par des éléments de Boko Haram au milieu de la nuit du mercredi à jeudi. Les soldats ripostent. Échange de tirs nourris.
 
Au bout d'un moment, les assaillants décident de se replier, laissant 21 corps sur le champ de bataille. Du côté des loyalistes, on compte trois morts et trois blessés. Cette attaque, qui est sans doute l'œuvre de l'aile de Boko Haram qui occupe les rives nord du Lac Tchad, est la deuxième en trois jours.
 
Ces dernières semaines, plusieurs observateurs ont noté que Boko Haram est à l'initiative parce que les troupes de la force multinationale conjointe qui regroupe les pays riverains du Lac Tchad ne peuvent agir en ce moment, le lac n'ayant pas encore entamé sa décrue. (RFI)

CAMEROUN : Maurice Kamto à Paris pour rencontrer la diaspora  31/01/2020

Lors d'une conférence de presse, à Paris, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a défendu son choix de boycotter les prochaines élections locales et rappelé son offre de « solder » la présidentielle de 2018 sous la forme d'un dialogue avec le pouvoir.
 
« Je dis merci à la presse internationale et à la diaspora. Votre mobilisation a fortement contribué à notre libération », a salué le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, lors d'une conférence de presse, tenue ce 30 janvier dans un hôtel parisien. Puis vint la pique : « Je dis merci à tous les Camerounais, sans distinction, même à ceux qui ont fait métier de m'insulter à longueur de journée », a-t-il ironisé.
 
Une pierre lancée dans le jardin du président Paul Biya, qui a récemment distingué « ceux qui ont sont Camerounais de ceux qui ne le sont plus ». (JA)

RCA: La menace des divisions d'un groupe armé à Bria  31/01/2020

A Bria, dans l'est de la Centrafrique, "on ne peut pas savoir qui est ami et qui est ennemi", dit un officier du plus grand groupe armé du pays, après les combats meurtriers qui ont opposé ce week-end des miliciens de différentes ethnies, y compris dans ses propres rangs. Cette nouvelle flambée de violences, qui a opposé des miliciens membres de l'ethnie rounga à ceux des ethnies kara et goula, a fait des dizaines de morts dans cette ville diamantifère au cœur des convoitises et des conflits d'un pays ravagé par trois guerres civiles en vingt ans.
 
Bria n'avait plus connu de tels affrontements depuis la signature d'un accord de paix entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés le 6 février. Mais cette fois, une partie des combattants des deux bords sont issus des mêmes rangs : ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC). Le plus grand groupe armé du pays rassemblait à sa création en 2014 plusieurs ethnies originaires du Nord-Est, qui s'affrontent désormais. (AFP)

NORD-KIVU: 14 civils tués et 6 autres blessés dans une nouvelle attaque des ADF à Manzingi  29/01/2020

Quatorze civils ont été tués et 6 autres blessés par balles et armes blanches ce mercredi 29 janvier dans une nouvelle attaque des ADF à Manzingi, un village du secteur de Beni-Mbau situé à plus ou moins 16 km l'ouest de la commune rurale d'Oicha chef-lieu du territoire de Beni. L'information est livrée par la société civile locale qui précise que l'attaque a eu lieu tôt ce matin entre 2h et 5h30 locale.
 
D'après la même source, les victimes ont été tuées dans leurs maisons par les assaillants qui passaient porte par porte. Les sources militaires et sécuritaires ne confirment pas encore le bilan de 14 civils tués à Manzingi mais reconnaissent toutefois une incursion des ADF dans ce village. (Radio Okapi)

LIBYE: trois enfants tués dans la chute d'une roquette au sud de Tripoli  29/01/2020

Trois enfants sont morts mardi et un autre a été blessé dans la chute d'une roquette près d'une école au sud de Tripoli, la capitale libyenne, malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis le 12 janvier, a indiqué à l'AFP le ministère de la Santé. Deux enfants âgées de 10 et 12 ans ont été tués sur le coup, tandis qu'un autre, 9 ans, a succombé à ses blessures peu après son arrivée à l'hôpital, selon le porte-parole du ministère, Amin al-Hachimi.
 
D'après des journalistes de l'AFP sur place, le projectile s'est abattu au milieu d'une rue jouxtant une école dans le quartier d'al-Hadhba al-Badri, à une dizaine de kilomètres au sud du centre-ville. Une deuxième roquette a frappé de plein fouet une maison proche, sans faire de victime, selon les mêmes sources. Les forces loyales au Gouvernement d'union (GNA) reconnu par l'ONU et basé à Tripoli ont accusé les troupes du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est libyen, d'être derrière l'attaque.
 
Les forces pro-Haftar mènent depuis avril dernier une offensive pour s'emparer de la capitale Tripoli. Selon l'ONU, les combats ont fait au moins 287 morts et 369 blessés parmi les civils. (AFP)

GABON: une femme tuée par une "balle perdue" lors d’incidents à Libreville  29/01/2020

Une femme a été tuée par "une balle perdue" lors des incidents qui ont secoué vendredi Libreville après des rumeurs d'enlèvements d'enfants, s'ajoutant aux deux personnes mortes lynchées par la foule, a déclaré mardi le procureur de Libreville. "Une femme qui se trouvait dans des attroupements dans le quartier du PK7 est décédée des suites d'une balle perdue, selon les premières informations transmises. Une enquête a été ouverte", a déclaré le procureur de Libreville André Patrick Roponat lors d'un point presse.
 
Entre jeudi soir et samedi matin, plusieurs quartiers populaires de Libreville se sont enflammés. Les habitants y avaient érigé des barricades et procédé à la fouille des véhicules à la recherche d'éventuels enfants kidnappés. Depuis la disparition d'un garçon de 3 ans, Rinaldi, le 12 janvier dans un village du nord du pays, des rumeurs de rapts d'enfants se sont propagées, notamment sur les réseaux sociaux. Une série de kidnappings formellement démentie par les autorités, qui ont souligné qu'aucune autre plainte pour enlèvement n'avait été déposée. (AFP)

BURUNDI: 100 jours de détention pour les quatre journalistes d'Iwacu  29/01/2020

Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana. Ces quatre journalistes qui travaillent pour le journal indépendant burundais Iwacu sont en prison depuis 100 jours. Arrêtés le 22 octobre dernier alors qu'ils étaient partis avec leur chauffeur pour couvrir une incursion de rebelles burundais venus de la République démocratique du Congo, ils sont accusés de "complicité d'atteinte à la sécurité intérieure de l'État".
 
Le 30 décembre, le parquet burundais a requis 15 ans de prison à leur encontre. Le jugement devrait être rendu à la fin du mois. Le chef du bureau Afrique de Reporter sans frontières, Arnaud Froger revient sur le cas des quatre journalistes et sur la situation de la liberté de la presse au Burundi. Elle se dégrade, selon lui, à moins de quatre mois de l'élection présidentielle. (DW)

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