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Yannick Jadot fustige Macron et ses "lobbies"

Dimanche 27 Mars 2022

Le record était jusqu'à présent celui de Daniel Cohn-Bendit aux Européennes de 2009 (2.500 personnes), au même endroit. A 15 jours du premier tour qui pourrait être marqué par un fort taux d'abstention, le candidat écologiste a rassemblé entre 3.500 et 4.000 personnes. Crédité d'environ 6% des intentions de votes, il a aussi appelé les jeunes à "faire irruption dans le scrutin" et à "nous bousculer par vos envies, vos colères". 

"En votant écologiste, vous libérerez notre République de l’ingérence des lobbies avec lesquels et pour lesquels Emmanuel Macron a gouverné pendant cinq ans", a déclaré le candidat écologiste, dans un discours de plus d'une heure.

"Dehors le lobby des pesticides qui détruit la biodiversité et contamine nos organismes!. Dehors le lobby de l’élevage industriel!. Dehors le lobby des EHPAD à but lucratif qui n’ont cessé de spéculer sur la perte d’autonomie de nos ainés et qui ont trouvé en Emmanuel Macron un VRP opiniâtre", a-t-il notamment martelé.

Attaque des lobbies

"Car enfin, à la fin, qui dirige dans ce pays ? Le peuple ou les lobbies?", a-t-il clamé, en demandant une nouvelle fois à Total de "quitter la Russie" et "cesser de financer les crimes de guerre de Poutine".

Le candidat qui a répété son soutien au peuple ukrainien, a dénoncé "le silence des tribuns (...) qui se réjouissaient que Poutine +rétablisse l’ordre en Syrie+", et "dont les contorsions actuelles dissimulent mal leur abandon des Ukrainiens".

"Plus que jamais la paix et le climat, c’est le même combat", a-t-il martelé.

Il a notamment proposé au lendemain de la présidentielle, que les Français soient consultés par référendum sur "une Union approfondie des Européens pour la sécurité climatique et énergétique, la souveraineté industrielle et alimentaire, (...)la défense et (...)la migration". 

Il a aussi proposé "une Fédération européenne aux pays européens qui n’ont pas rejoint l’Union et que l'expansionnisme de Vladimir Poutine agresse".

Critiquant "le mirage d’un vote 'utile' ou 'efficace' à gauche", en faveur du candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon, en meeting au même moment à Marseille, Yannick Jadot a affirmé : "On ne vote pas en oubliant les ambiguïtés face aux complotistes de la crise sanitaire, en oubliant le soutien à l’intervention russe en Syrie et les contorsions ambiguës sur l’Ukraine".
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