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Taxe européenne sur les transactions financières: Vienne fustige le plan de Berlin

Mardi 21 Janvier 2020

Le ministre autrichien des Finances, Gernot Blümel, a fustigé mardi le projet de taxe européenne sur les transactions financières (TTF) présenté fin 2019 par Berlin, qui espérait ainsi une relance de ce sujet en souffrance depuis presque dix ans.
 
Le plan du ministre allemand des Finances, Olaf Scholz (photo), « n’est pas acceptable (...). Il punit (...) les petits épargnants et ceux de catégorie moyenne » et pas les spéculateurs boursiers, s’est emporté M. Blümel, avant une réunion des ministres européens des Finances à Bruxelles.
 
Il a exigé une « nouvelle proposition », menaçant sinon de claquer la porte des négociations.
 
Cela fait bientôt dix ans que les ministres européens des Finances tentent de s’entendre sur une taxe sur les transactions financières.
 
Après un premier échec en 2013 au niveau européen, un nombre plus restreint de pays avait décidé de prolonger les négociations dans l’espoir de parvenir à un accord au moins entre eux.
 
Dans le cadre de cette coopération dite « rapprochée », ils sont actuellement dix, dont la France et l’Allemagne. Et au moins neuf d’entre eux doivent participer aux négociations pour qu’elles se poursuivent. Par conséquent, si l’Autriche et un autre pays prenaient la porte, ce serait la mort du projet.
 
Le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, avait transmis son plan à ses neuf homologues le 10 décembre dernier. Il avait proposé de taxer à hauteur de 0,2% les achats d’actions d’entreprises dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d’euros.
 
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