Au moins sept personnes ont été tuées et 20 autres blessées dans l'attaque d'une ville du Sud-Soudan, a déclaré l'organisation caritative Médecins sans frontières (MSF), alors que les craintes de voir le plus jeune pays du monde retomber dans une guerre civile totale ne cessent de croître.
MSF a déclaré dans un communiqué qu'elle « condamnait fermement le bombardement délibéré de son hôpital à Old Fangak » samedi et que l'attaque avait détruit le dernier hôpital et la dernière pharmacie en état de fonctionnement dans le nord du pays...
Mamman Mustapha, chef de mission de MSF au Sud-Soudan, a déclaré à Al Jazeera depuis la capitale Juba que son équipe sur le terrain avait signalé « deux hélicoptères de combat attaquant l'hôpital »...
D'autres attaques ont eu lieu quelques heures plus tard près d'un marché à Old Fangak, provoquant une panique généralisée et le déplacement de civils, selon plusieurs témoins. Les Nations Unies ont averti ces dernières semaines que le Sud-Soudan, en proie à l'instabilité depuis son indépendance du Soudan en 2011, est au bord d'une nouvelle guerre civile. (Al Jazeera et agences de presse)