BERLIN/MOSCOU (Reuters) - Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a invité ses homologues français, russe et ukrainien le 11 juin à Berlin pour une réunion au "format Normandie", la première depuis plus d'un an, pour discuter du règlement du conflit dans l'est de l'Ukraine, a annoncé vendredi un porte-parole.
La question du déploiement d'une mission de maintien de la paix de l'Onu sera au programme des discussions.
La chancelière Angela Merkel a déclaré le mois dernier lors d'un entretien avec le président russe Vladimir Poutine à Sotchi qu'une réunion au "format Normandie" ne pourrait avoir lieu qu'une fois que des progrès seraient effectués sur la question de l'envoi de casques bleus.
Kiev et Moscou proposent ce déploiement pour régler le conflit séparatiste dans le Donbass, qui a fait plus de 10.000 morts depuis 2014 malgré des accords de cessez-le-feu signés depuis.
Mais les deux pays sont en désaccord sur le point de savoir si les troupes des Nations unies doivent être positionnées ou non à la frontière russo-ukrainienne, une zone contrôlée par la rébellion pro-russe.
En visite dans la ville portuaire de Marioupol, tenue par le gouvernement, dans l'est de l'Ukraine, Heiko Maas a dit ne pas avoir connaissance d'éventuelles discussions au sein de l'Union européenne sur la levée des sanctions imposées à la Russie après l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014. Cette question empoisonne les relations entre le Kremlin et l'UE.
La question du déploiement d'une mission de maintien de la paix de l'Onu sera au programme des discussions.
La chancelière Angela Merkel a déclaré le mois dernier lors d'un entretien avec le président russe Vladimir Poutine à Sotchi qu'une réunion au "format Normandie" ne pourrait avoir lieu qu'une fois que des progrès seraient effectués sur la question de l'envoi de casques bleus.
Kiev et Moscou proposent ce déploiement pour régler le conflit séparatiste dans le Donbass, qui a fait plus de 10.000 morts depuis 2014 malgré des accords de cessez-le-feu signés depuis.
Mais les deux pays sont en désaccord sur le point de savoir si les troupes des Nations unies doivent être positionnées ou non à la frontière russo-ukrainienne, une zone contrôlée par la rébellion pro-russe.
En visite dans la ville portuaire de Marioupol, tenue par le gouvernement, dans l'est de l'Ukraine, Heiko Maas a dit ne pas avoir connaissance d'éventuelles discussions au sein de l'Union européenne sur la levée des sanctions imposées à la Russie après l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014. Cette question empoisonne les relations entre le Kremlin et l'UE.






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