LUCQUES, Italie (Reuters) - Rex Tillerson a demandé mardi à ses interlocuteurs européens à la réunion du G7 pourquoi les contribuables américains devraient se soucier du conflit en Ukraine, a rapporté le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.
Le président Donald Trump a dit à plusieurs reprises qu'il s'engagerait moins sur la scène internationale que ses prédécesseurs et ferait toujours passer en premier les intérêts des Etats-Unis, même s'il vient de faire une entorse à ce mantra en bombardant une base de l'armée syrienne.
Alors que le G7 s'est penché mardi sur la réponse à apporter au bombardement chimique attribué à l'armée de Bachar al Assad, et au soutien de la Russie au régime de Damas, Rex Tillerson s'est en revanche ouvertement interrogé sur l'importance du conflit en Ukraine, où des séparatistes soutenus par Moscou combattent depuis trois ans le gouvernement de Kiev.
Jean-Marc Ayrault a dit devant la presse avoir répondu au secrétaire d'Etat américain qu'il était dans l'intérêt des Etats-Unis de pouvoir s'appuyer sur une Europe "sûre et forte politiquement et économiquement".
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé une série de sanctions économiques à la Russie après l'annexion de la Crimée en mars 2014 et le soutien apporté par Moscou aux séparatistes de l'est de l'Ukraine.
Parmi les projets gelés en raison de ces sanctions figurent de gros investissements du groupe pétrolier américain Exxon Mobil, dirigé jusqu'à l'an dernier par Rex Tillerson.
Dans son communiqué final, le G7 regrette que l'accord de cessez-le-feu en Ukraine conclu à Minsk en 2015 n'ait pas été entièrement appliqué et accuse Moscou de ne pas s'engager suffisamment en faveur de la paix.
Le Groupe des sept y réitère son soutien aux mesures de rétorsion et aux sanctions visant la Russie tant que celle-ci, dit le communiqué, ne se conforme pas aux "règles" et aux "principes" de l'ordre international.
Le chef de la diplomatie allemande, Sigmar Gabriel, a dit à l'issue de la réunion espérer qu'un nouveau cessez-le-feu puisse entrer en vigueur dans l'est de l'Ukraine pendant la période de Pâques.
"Il faut convaincre les deux camps (...) qu'un cessez-le-feu est la condition préalable à une relance du processus politique", a-t-il déclaré.
Le président Donald Trump a dit à plusieurs reprises qu'il s'engagerait moins sur la scène internationale que ses prédécesseurs et ferait toujours passer en premier les intérêts des Etats-Unis, même s'il vient de faire une entorse à ce mantra en bombardant une base de l'armée syrienne.
Alors que le G7 s'est penché mardi sur la réponse à apporter au bombardement chimique attribué à l'armée de Bachar al Assad, et au soutien de la Russie au régime de Damas, Rex Tillerson s'est en revanche ouvertement interrogé sur l'importance du conflit en Ukraine, où des séparatistes soutenus par Moscou combattent depuis trois ans le gouvernement de Kiev.
Jean-Marc Ayrault a dit devant la presse avoir répondu au secrétaire d'Etat américain qu'il était dans l'intérêt des Etats-Unis de pouvoir s'appuyer sur une Europe "sûre et forte politiquement et économiquement".
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé une série de sanctions économiques à la Russie après l'annexion de la Crimée en mars 2014 et le soutien apporté par Moscou aux séparatistes de l'est de l'Ukraine.
Parmi les projets gelés en raison de ces sanctions figurent de gros investissements du groupe pétrolier américain Exxon Mobil, dirigé jusqu'à l'an dernier par Rex Tillerson.
Dans son communiqué final, le G7 regrette que l'accord de cessez-le-feu en Ukraine conclu à Minsk en 2015 n'ait pas été entièrement appliqué et accuse Moscou de ne pas s'engager suffisamment en faveur de la paix.
Le Groupe des sept y réitère son soutien aux mesures de rétorsion et aux sanctions visant la Russie tant que celle-ci, dit le communiqué, ne se conforme pas aux "règles" et aux "principes" de l'ordre international.
Le chef de la diplomatie allemande, Sigmar Gabriel, a dit à l'issue de la réunion espérer qu'un nouveau cessez-le-feu puisse entrer en vigueur dans l'est de l'Ukraine pendant la période de Pâques.
"Il faut convaincre les deux camps (...) qu'un cessez-le-feu est la condition préalable à une relance du processus politique", a-t-il déclaré.