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Pour Sophie Binet, "la casserole, c'est celle de Macron"

Jeudi 20 Avril 2023

Sophie Binet, la nouvelle SG de la CGT
Sophie Binet, la nouvelle SG de la CGT
"La casserole" des protestations qui se poursuivent, "c'est la casserole d'Emmanuel Macron" a estimé jeudi Sophie Binet, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, en déplacement à Gardanne (Bouches-du-Rhône).
 
"La casserole, c'est la réforme des retraites, c'est la casserole d'Emmanuel Macron. Et si cette réforme n'est pas retirée, Emmanuel Macron aura une sacrée casserole, parce que cette casserole elle va l'empêcher de finir son quinquennat", a déclaré Mme Binet à la presse à l'occasion d'une visite sur le site de l'ex-centrale à charbon de Gardanne, en reconversion en centrale à biomasse.
 
Elle était interrogée sur les déclarations du président de la République mercredi, qui avait assuré que "c'est pas des casseroles qui feront avancer la France", lors d'un déplacement en Alsace pendant lequel il a été chahuté par des opposants à sa réforme des retraites.
 
"On ne peut pas gouverner un pays contre son peuple", a poursuivi la nouvelle numéro 1 de la CGT, estimant que la situation actuelle était "une impasse entre la quasi-totalité de la population et un homme enfermé dans son palais de l'Élysée".
 
"Quand on est dans une situation d'impasse comme celle-là, la solution de sagesse elle est simple et démocratique, on revient devant la population, on fait voter et on voit si les citoyennes et les citoyens veulent cette réforme ou pas", a-t-elle poursuivi, en référence à un référendum.
 
Interrogée sur l'annonce mercredi par M. Macron qu'il comptait "réinviter (les partenaires sociaux) courant mai", Mme Binet a souligné que la décision d'accepter ou non serait prise par l'intersyndicale.
 
"Nous avons une intersyndicale qui est solide, (...) elle est unie. On va décider ensemble des suites au 1er mai (NDLR: à l'occasion duquel les syndicats appellent à une mobilisation massive), sur la suite de la mobilisation et de nos rapports avec le gouvernement".
 
"Le pouvoir fait comme si on pouvait tourner la page tout simplement et passer à autre chose. Non, ça n'est pas possible. La preuve on l'a vue avec le déplacement d'Emmanuel Macron hier en Alsace", a-t-elle dit.
 
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