
En Ouganda, bien que la Cour suprême ait déclaré cette perspective inconstitutionnelle, le président Yoweri Museveni estime que toute personne armée et malintentionnée devrait pouvoir être jugée devant un tribunal militaire.
Ce week-end, le chef de l'Etat a déclaré qu'il refusait d’abandonner cet « instrument de stabilité », envisageant des ajustements à la loi - voire à la Constitution - afin de permettre le maintien du système qui était en vigueur jusqu'à présent.
La veille, la Cour suprême ougandaise avait jugé, elle, que « toutes les procédures en cours impliquant des civils devant les tribunaux militaires [devaient cesser] immédiatement et [qu'elles devaient être] transférées aux juridictions ordinaires », décision à laquelle l'armée s'oppose également ouvertement...
L’opposant au pouvoir, qui comparaît actuellement devant le tribunal militaire de Kampala pour trahison, risque la peine de mort. Vendredi dernier, juste après la décision rendue par la Cour suprême, l’un de ses avocats, Me Frederic Musisi, s’était dit satisfait du jugement, ajoutant : « Tout ce qu'on attend maintenant, c'est la libération de Kizza Besigye ». [RFI]