Tandis que le sort réservé par les États-Unis à Julian Assange s’annonce de plus en plus sombre, la justice espagnole vient de passer une étape décisive dans une affaire qui pourrait potentiellement influer sur la procédure d’extradition visant le fondateur de WikiLeaks.
Mardi 21 janvier, le quotidien espagnol El País a rapporté l’audition par une juge d’instruction, sous le statut de « témoin protégé », de trois anciens salariés de la société UC Global qui auraient secrètement, à partir de la fin d’année 2017, espionné pour le compte des services américains les moindres faits et gestes de Julian Assange au sein de l’ambassade équatorienne de Londres, ainsi que ceux de ses proches et défenseurs.
Cette audition fait suite à une plainte déposée l’été dernier par WikiLeaks contre UC (Undercover) Global et son PDG, David Morales, que Mediapart a pu consulter. Dans celle-ci, les avocats racontaient avoir été alertés par d’anciens salariés de l’entreprise de ses activités illégales. Ceux-ci avaient fourni de nombreux mails internes les détaillant, photos ou encore vidéos, et se disaient prêts à les transmettre à la justice, ainsi qu’à témoigner, à la condition d’obtenir le statut de « témoin protégé ».
Aujourd’hui, la justice espagnole dispose de nombreux éléments permettant de retracer l’histoire des relations entre UC Global et les services américains ainsi que celle de « l’opération Hôtel », nom donné en interne au dispositif de surveillance déployé autour de Julian Assange à partir de décembre 2017, et digne d’un film d’espionnage. Mediapart a pu consulter une partie de ces documents.
(Lire la suite sur : https://www.mediapart.fr/journal/international/260120/operation-hotel-comment-assange-et-ses-proches-ont-ete-espionnes )
Mardi 21 janvier, le quotidien espagnol El País a rapporté l’audition par une juge d’instruction, sous le statut de « témoin protégé », de trois anciens salariés de la société UC Global qui auraient secrètement, à partir de la fin d’année 2017, espionné pour le compte des services américains les moindres faits et gestes de Julian Assange au sein de l’ambassade équatorienne de Londres, ainsi que ceux de ses proches et défenseurs.
Cette audition fait suite à une plainte déposée l’été dernier par WikiLeaks contre UC (Undercover) Global et son PDG, David Morales, que Mediapart a pu consulter. Dans celle-ci, les avocats racontaient avoir été alertés par d’anciens salariés de l’entreprise de ses activités illégales. Ceux-ci avaient fourni de nombreux mails internes les détaillant, photos ou encore vidéos, et se disaient prêts à les transmettre à la justice, ainsi qu’à témoigner, à la condition d’obtenir le statut de « témoin protégé ».
Aujourd’hui, la justice espagnole dispose de nombreux éléments permettant de retracer l’histoire des relations entre UC Global et les services américains ainsi que celle de « l’opération Hôtel », nom donné en interne au dispositif de surveillance déployé autour de Julian Assange à partir de décembre 2017, et digne d’un film d’espionnage. Mediapart a pu consulter une partie de ces documents.
(Lire la suite sur : https://www.mediapart.fr/journal/international/260120/operation-hotel-comment-assange-et-ses-proches-ont-ete-espionnes )