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"Nous raserons Moscou de la carte" : un ministre belge avertit durement le Kremlin s'il s'en prend à l'OTAN

Vendredi 31 Octobre 2025

Des messages sur les réseaux sociaux écrits par le ministre belge de la Défense et le vice-président du Conseil de sécurité russe sur la capacité de destruction de leurs armes nucléaires enveniment les relations entre leurs deux pays respectifs depuis le 30 octobre.

 

Dans un contexte où la Belgique et plusieurs pays européens ont récemment signalé la présence de drones non identifiés au-dessus d’installations militaires et industrielles sensible s, Theo Francken, ministre belge de la Défense, a créé la polémique après avoir affirmé dans une interview au média Humo le 30 octobre que "nous aplatirons Moscou".

 

Cette phrase vient illustrer un hypothétique scénario où un missile russe viendrait frapper Bruxelles, désignée par le ministre belge comme "le cœur de l’OTAN, comme le souligne Le Figaro ".

 

Les déclarations du ministre belge de la Défense ont provoqué une réplique des plus directes de Moscou. Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, s'est montré plutôt virulent sur X à l'égard de Theo Francken. "Félicitations à tous les amis de la Russie (et surtout à l’imbécile de ministre belge de la Défense) pour le succès de Poséidon."

 

La menace du drone sous-marin Poséidon

 

Loin de vouloir désigner le dieu de la mer de la Grèce antique, "Le Poseidon” est un drone sous-marin télécommandé pouvant être équipé d'une ogive nucléaire. Il peut provoquer des raz-de-marée atteignant plus de 500 mètres de hauteur lors de sa détonation, générant ainsi un véritable "tsunami nucléaire", comme l'explique Bruxelles Today.

 

"Contrairement au Bourevestnik, le Poseidon peut être considéré comme une véritable arme de destruction massive", précise le tweet de Dmitri Medvedev. L'ancien président russe a de plus répondu à un internaute sous sa propre publication, suggérant de "tester" le missile sur "la Belgique" qui "disparaîtrait" en conséquence de la manœuvre, selon l'échange.

 

Le ministre belge de la Défense "ne retire pas un mot"

 

Theo Francken a choisi de répondre à cette interaction sur Instagram le 30 octobre. Le ministre belge de la Défense écrit que "le chef des brutes russes ne cesse de menacer et d’insulter. L’OTAN n’est pas en guerre avec la Russie et ne souhaite pas l’être, mais le principe de riposte de notre alliance est incontesté depuis 76 ans. C’est ce que j’ai voulu dire dans Humo, et je ne retire pas un mot". [6Medias]

 

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