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Netanyahu se console devant le Mur des Lamentations

Lundi 26 Décembre 2016

JERUSALEM (Reuters) - Benjamin Netanyahu s'en est à nouveau pris lundi à l'administration Obama, après sa "honteuse" décision de ne pas faire obstacle à la résolution de l'Onu réclamant l'arrêt de la colonisation.

Le Premier ministre israélien s'est rendu au Mur des Lamentations, premier lieu saint du judaïsme, qui se trouve à Jérusalem-Est, occupée depuis 1967 et annexée par Israël, dans le cadre d'une visite inopinée.
 
Le gouvernement considère la ville sainte comme la capitale indivisible de l'Etat hébreu, malgré les revendications palestiniennes, et l'idée et largement partagée par les Israéliens, y compris ceux qui contestent le développement des colonies juives de Cisjordanie.
 
Le statut de Jérusalem est l'un des principaux points du processus de paix israélo-palestinien désormais au point mort et les Etats-Unis considèrent qu'il doit être définit dans le cadre de ces discussions. Donald Trump, qui prendra ses quartiers le 20 janvier à la Maison blanche, a toutefois promis de revenir sur cette position en déplaçant l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, ce qui reviendrait à reconnaître la souveraineté israélienne.
 
"Je n'avais pas l'intention de venir ici ce soir, mais après la résolution, je me suis dit qu'il n'y avait pas de meilleur endroit que le Mur des lamentations pour allumer la deuxième bougie d'Hanoukka", a déclaré benjamin Netanyahu.

"Je demande aux pays qui nous ont souhaité un bon Hanoukka comment ils ont pu voter pour une résolution qui dit que ce lieu, où nous célébrons Hannoukka, est un territoire occupé", a-t-il poursuivi.
 
La veille, en Conseil des ministres, le chef du gouvernement avait accusé l'administration Obama d'avoir pris fait et cause pour les Palestiniens. Il a en outre convoqué l'ambassadeur des Etats-Unis pour lui demander des explications et a interdit à ses ministres de se rendre dans les pays qui ont voté pour la résolution ou de rencontrer leurs représentants, selon son entourage.
 
Ron Dermer, ambassadeur d'Israël à Washington, quant à lui accusé lundi le gouvernement américain d'être à l'origine du texte et de son adoption, ce que Washington dément.
 
 
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