Alors que les élections locales se poursuivent difficilement, la cheffe de la mission politique des Nations Unies en Libye appelle à un sursaut collectif pour mettre fin à près de quinze années de transition.
Depuis la chute de l’ex-dictateur libyen, Mouammar Kadhafi, en 2011, le pays s’enlise dans une crise multiforme. À tel point que, selon Hanna S. Tetteh, « l’inaction serait plus coûteuse que le changement ».… Les positions divergent quant à la marche à suivre, mais « tous s’accordent sur la nécessité d’organiser des élections », a-t-elle assuré, jeudi, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Libye.
Reste à trancher une question épineuse : faut-il d’abord adopter un cadre constitutionnel ou avancer sans attendre ? Au cœur du blocage politique se trouve une lutte de pouvoir alimentée par une fragmentation des institutions et une « compétition pour les ressources économiques », selon Mme Tetteh. [ONU Info]