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Les échos de campagne à 30 jours du premier tour

Vendredi 11 Mars 2022

Choses vues, entendues, petites phrases et rebondissements: les échos de la campagne présidentielle vendredi, à 30 jours du premier tour.
 
MELENCHON ET SES HOLOGRAMMES
 
Le retour des hologrammes de Jean-Luc Mélenchon, comme en 2017. Le candidat insoumis tiendra un meeting à Lille le mardi 5 avril, à cinq jours du premier tour de la présidentielle, retransmis en hologramme dans une dizaine de villes, a confirmé son entourage, après une indiscrétion de RMC. 
Jean-Luc Mélenchon avait déjà tenu un meeting "olfactif et immersif" à Nantes le 16 janvier.
 
MACRON ET LES CONNERIES
 
Dans le 2e volet de ses vidéos YouTube aux allures de série télé, "Le candidat", Emmanuel Macron affiche sa prudence pour son entrée en campagne. 
 
"Les erreurs, on les fait quand on pense qu'il n'y a plus de risques, qu'il n'y a plus d'erreurs à commettre. Je parle d'expérience. C'est là où j'ai fait mes pires conneries du quinquennat. 
 
Les vraies erreurs, on les fait quand on pense que les choses sont faciles, automatiques", souligne le président face caméra, à l'arrière d'une voiture.
 
"Et je pense que pour cette campagne (...), cette +entrée en mêlée+ si je puis dire, c'est ça qu'il faut avoir en tête (...).
 
Le grand risque, c'est que les gens pensent que ce soit fait (la réélection). Les Françaises et les Français, mais même les soutiens, c'est ce que je vais leur dire, s'ils pensent que c'est fait, c'est qu'on a perdu", insiste le président candidat.
 
THERAPIE DE GROUPE  
 
Après le débat à couteaux tirés entre Eric Zemmour et Valérie Pécresse jeudi soir sur TF1 et LCI, des partisans du candidat d'extrême droite se sont retrouvés en ligne pour un "space", un espace de discussion sur le réseau social Twitter. 
 
Certains ont fait part de leur déception quant à la prestation de leur champion, comme le raconte L'Express. Des cadres de Reconquête! ont vite rejoint la discussion pour tenter de les rasséréner. 
"C'était un débat pour parler non pas à tous les Français mais à tous les électeurs de droite. Nous avons choisi cette stratégie à dessein. Et, ce soir, nous sommes très contents", a assuré Guillaume Peltier, ancien N.2 de LR.
 
BOXE
 
En campagne à Brive, Valérie Pécresse a inauguré une salle de boxe, avec dévoilement de plaque et de fresque au mur. 
 
Tout une image pour la candidate LR qui compte bien relancer sa campagne, au lendemain de son débat avec Zemmour qui a parfois pris des allures de pugilat. "La politique c'est comme un combat de boxe !" a-t-elle tweeté, emoji de gant de boxe à l'appui. La présidente de la région Île-de-France, elle-même amatrice de boxe, n'est toutefois pas montée sur le ring, symbole pourtant tout indiqué de la combativité qu'elle compte afficher face à ses autres rivaux Emmanuel Macron et Marine Le Pen qu'elle avait le matin invités au débat...
 
PAYS AUTORITAIRES
 
Marine Le Pen ne soutient pas la proposition d'Eric Zemmour de bloquer les prix des carburants. "C'est une méthode qui ne se voit que dans des pays un peu autoritaires", dit-elle accoudée au bar d'un café à Denain, dans le Nord, où elle est venue parler pouvoir d'achat. 
 
"Commençons d'abord par baisser les taxes" avec une baisse de la TVA sur le gaz, l'électricité et les carburants, et une suppression des hausses de la TICPE entre 2015 et 2018, ces dernières étant financées par... "une taxation exceptionnelle des pétroliers".
 
SENS DES URGENCES
 
"La planète brûle, et vous avez Emmanuel Macron qui dans sa première proposition de campagne, propose quoi: la suppression de redevance, le sens des urgences!": Anne Hidalgo a taclé vendredi le président de la République Emmanuel Macron sur Sud Radio. 
 
"Quand une de ses premiers propositions, c'est la suppression de la redevance, quelle puissance de feu, quelle vision pour l'avenir que de rentrer en campagne avec ce type de proposition", a ironisé la candidate socialiste, donnée à 2% dans les intentions de vote du premier tour.  
 
Elle s'est dite pour sa part "pour le maintien" de la redevance télé, la contribution à l'audiovisuel public d'un montant de 138 euros par an. (AFP)
 
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