ISLAMABAD (Reuters) - Le médecin pakistanais impliqué dans la localisation de la cache d'Oussama ben Laden, tué en mai 2011 dans un raid des forces spéciales américaines à Abbottabad, ne sera ni libéré ni remis aux Etats-Unis, a déclaré le ministre de la Justice à des élus.
"(Shakil) Afridi a œuvré contre la loi et notre intérêt national, et le gouvernement pakistanais a déclaré à plusieurs reprises aux Etats-Unis qu'en vertu de nos lois, il avait commis un crime", a dit Zahid Hamid à des sénateurs, en réponse à une question sur son éventuelle libération.
Afridi, considéré comme un héros par les responsables américains, est accusé par son pays d'avoir mené une fausse campagne de vaccination contre la polio pour prélever des échantillons d'ADN qui ont accéléré la traque du chef d'Al Qaïda.
Arrêté peu après la mort de Ben Laden, il a été condamné en 2012 à 33 ans de prison pour appartenance au groupe islamiste Lashkar-e-Islam, une condamnation annulée en 2013. Mais il a été accusé la même année de la mort d'un de ses patients survenue huit ans plus tôt et attend d'être jugé.
Le ministère pakistanais des Affaires étrangères s'était irrité en mai dernier de propos du futur président-élu américain Donald Trump affirmant qu'il pourrait obtenir du Pakistan la libération d'Afridi "en deux minutes".
"(Shakil) Afridi a œuvré contre la loi et notre intérêt national, et le gouvernement pakistanais a déclaré à plusieurs reprises aux Etats-Unis qu'en vertu de nos lois, il avait commis un crime", a dit Zahid Hamid à des sénateurs, en réponse à une question sur son éventuelle libération.
Afridi, considéré comme un héros par les responsables américains, est accusé par son pays d'avoir mené une fausse campagne de vaccination contre la polio pour prélever des échantillons d'ADN qui ont accéléré la traque du chef d'Al Qaïda.
Arrêté peu après la mort de Ben Laden, il a été condamné en 2012 à 33 ans de prison pour appartenance au groupe islamiste Lashkar-e-Islam, une condamnation annulée en 2013. Mais il a été accusé la même année de la mort d'un de ses patients survenue huit ans plus tôt et attend d'être jugé.
Le ministère pakistanais des Affaires étrangères s'était irrité en mai dernier de propos du futur président-élu américain Donald Trump affirmant qu'il pourrait obtenir du Pakistan la libération d'Afridi "en deux minutes".