Dans une interview, Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies a affirmé que la mission de l'Onu en RDC n'est pas capable de battre le M23. Des propos similaires ont valu l'expulsion du porte-parole de la Monusco, il y a quelques mois, et ont contribué à entretenir une réaction de rejet de la part de la population du Nord-Kivu avec des manifestations hostiles à la Monusco.
Pierre Boisselet, coordinateur du Baromètre sécuritaire du Kivu, estime que les propos d'Antonio Guterres sont très surprenants : “On voit qu'il passe le relais probablement à l'Union africaine ou peut-être à la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est, mais en tout cas il estime lui-même qu'il y a d'autres institutions, d'autres configurations et d'autres armées qui sont mieux équipées pour faire face à cette menace du M23.”
Pourtant, au sein de la Monusco se trouve, depuis plusieurs années, une brigade spéciale ayant la mission robuste d'intervenir militairement en cas d'attaque contre la population. C'est la même brigade qui avait chassé en 2013, aux côtés de l'armée congolaise, les rebelles du M23 qui avaient pris la ville de Goma. (DW)
Pierre Boisselet, coordinateur du Baromètre sécuritaire du Kivu, estime que les propos d'Antonio Guterres sont très surprenants : “On voit qu'il passe le relais probablement à l'Union africaine ou peut-être à la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est, mais en tout cas il estime lui-même qu'il y a d'autres institutions, d'autres configurations et d'autres armées qui sont mieux équipées pour faire face à cette menace du M23.”
Pourtant, au sein de la Monusco se trouve, depuis plusieurs années, une brigade spéciale ayant la mission robuste d'intervenir militairement en cas d'attaque contre la population. C'est la même brigade qui avait chassé en 2013, aux côtés de l'armée congolaise, les rebelles du M23 qui avaient pris la ville de Goma. (DW)