Les quotidiens dakarois se focalisent sur le compromis obtenu finalement jeudi sur l’enterrement à Kaolack (centre) de Sidy Lamine Niasse, président-directeur général du groupe Walfadjri, décédé mardi dernier à l’âge de 68 ans.
"Sidy Lamine Niasse sera finalement inhumé à Kaolack et non au cimetière musulman de Yoff, comme le voulaient ses enfants. Ceux-ci ont finalement revu leur position défendue depuis lors, d’inhumer leur père à Dakar, dans le but de respecter sa volonté", informe Enquête.
Le journal explique qu’"ils ont lâché du lest, à la suite d’une médiation initiée par des personnes de bonne volonté".
Dans le sillage du quotidien Enquête, Tribune précise que ce compromis a été "trouvé suite à l’intervention du Khalife général de Léona Niassène, qui a pris langue avec Cheikh Niasse, fils de Sidy Lamine Niasse".
"Comment le Khalife a désamorcé la crise", titre le journal, saluant une issue heureuse qui vient ainsi mettre fin à un "bras de fer de trois jours entre les fils du défunts et sa grande famille".
"Comment le Khalife a désamorcé la crise", titre le journal, saluant une issue heureuse qui vient ainsi mettre fin à un "bras de fer de trois jours entre les fils du défunts et sa grande famille".
L’Observateur précise qu’il sera inhumé dans l’après-midi aux côtés de son père. "Sidy, un sacré cœur à Léona", titre le journal qui revient sur "une folle journée de négociations menée par Oustaz Hady Niass".
"C’est donc l’épilogue d’un épisode plein de rebondissements, mais aussi la fin de mission d’un homme de Dieu doublé d’un intellectuel", soupire L’As. Le Quotidien évoque pour sa part "la fin d’un feuilleton", ainsi que celle d’un "psychodrame familial".
Vox Populi indique que la dépouille de Sidy Lamine Niasse "passera devant les locaux du Groupe Walfadjri, à Khar Yalla, avant d’être acheminé à Koalack". Selon le journal, le PDG de Walfadji "va désormais reposer à Léona Niassène […], dans le mausolée familial".
Libération signale que la morgue de l’hôpital Principal, où se trouve sa dépouille, a été jeudi le théâtre d’un "triste spectacle, quand chacune des deux parties a voulu procéder à la levée du corps".
D’après ce quotidien, "il a fallu l’intervention ferme de la Gendarmerie et du préfet de Dakar pour éviter le pire, puisque les deux camps étaient prêts à en découdre".
D’après ce quotidien, "il a fallu l’intervention ferme de la Gendarmerie et du préfet de Dakar pour éviter le pire, puisque les deux camps étaient prêts à en découdre".