Jean-Luc Mélenchon a défendu mardi ses tweets polémiques contre une "police qui tue" après la mort de la passagère d'une voiture victime de tirs policiers lors d'un contrôle à Paris, promettant s'il était Premier ministre de "changer la doctrine d'usage de la force de police".
Interrogé sur France Inter pour savoir s'il maintenait ses prises de position, il a répondu: "évidemment. C'est mon devoir de le faire. Croyez-vous que j'écris comme ça, par distraction ?"
Il a expliqué que son premier tweet n'ayant "rencontré aucun écho", il a "monté le ton", et ainsi "j'obtiens ce que je veux: des milliers de gens entendent dire qu'il y a au moins une personne dans ce pays, un responsable politique, qui n'accepte pas l'évolution de l'usage de la force de la police telle qu'elle est aujourd'hui définie par le pouvoir politique qui commande", a-t-il expliqué.
"Je veux qu'on en parle", a-t-il insisté. "Nous en sommes à quatre morts en quatre mois pour des refus d'obtempérer", a-t-il dénoncé, demandant "de quoi accusait-on (la jeune fille morte samedi) au point de l'abattre".
Il a aussi rejeté les critiques qui ont fusé à droite et dans les rangs du gouvernement, émanant selon lui "de responsables politiques tous de droite ou d'extrême droite".
"Antiflic", "je ne l'ai jamais été", s'est-il défendu: "je suis contre un usage disproportionné de la violence".
"Si vous votez pour moi, je changerai la doctrine d'usage de la force de police dans notre pays, et je dis que ce n'est pas normal qu'on tue quelqu'un parce qu'il y a refus d'obtempérer" dans un pays où "la peine de mort n'existe pas".
En appelant aux "policiers républicains", il s'en est pris de nouveau au "comportement factieux" des membres d'"organisations politico-syndicales" policières qui "manifestent contre la justice", les prévenant qu'"ils seront mis à pied s'ils continuent" s'il était Premier ministre.
"Si je suis Premier ministre, de la cave au grenier nous réformerons la police", a-t-il ajouté, plaidant pour "une police de gardiens de la paix, une police de proximité, beaucoup de police judiciaire qui court derrière les trafiquants d'armes, d'êtres humains et de drogue, et entre les deux des forces pour protéger le droit de manifester".
Dans deux tweets samedi et dimanche, M. Mélenchon a dénoncé "une police (qui) tue", coupable d'appliquer "la peine de mort pour un refus d'obtempérer" et exerçant "un abus de pouvoir inacceptable". "Le préfet approuve ? Le ministre félicite ? La honte c'est quand ?", a-t-il ajouté, s'en prenant aussi au syndicat Alliance qui a pris la défense des fonctionnaires, qualifié de "groupe factieux". (AFP)
Interrogé sur France Inter pour savoir s'il maintenait ses prises de position, il a répondu: "évidemment. C'est mon devoir de le faire. Croyez-vous que j'écris comme ça, par distraction ?"
Il a expliqué que son premier tweet n'ayant "rencontré aucun écho", il a "monté le ton", et ainsi "j'obtiens ce que je veux: des milliers de gens entendent dire qu'il y a au moins une personne dans ce pays, un responsable politique, qui n'accepte pas l'évolution de l'usage de la force de la police telle qu'elle est aujourd'hui définie par le pouvoir politique qui commande", a-t-il expliqué.
"Je veux qu'on en parle", a-t-il insisté. "Nous en sommes à quatre morts en quatre mois pour des refus d'obtempérer", a-t-il dénoncé, demandant "de quoi accusait-on (la jeune fille morte samedi) au point de l'abattre".
Il a aussi rejeté les critiques qui ont fusé à droite et dans les rangs du gouvernement, émanant selon lui "de responsables politiques tous de droite ou d'extrême droite".
"Antiflic", "je ne l'ai jamais été", s'est-il défendu: "je suis contre un usage disproportionné de la violence".
"Si vous votez pour moi, je changerai la doctrine d'usage de la force de police dans notre pays, et je dis que ce n'est pas normal qu'on tue quelqu'un parce qu'il y a refus d'obtempérer" dans un pays où "la peine de mort n'existe pas".
En appelant aux "policiers républicains", il s'en est pris de nouveau au "comportement factieux" des membres d'"organisations politico-syndicales" policières qui "manifestent contre la justice", les prévenant qu'"ils seront mis à pied s'ils continuent" s'il était Premier ministre.
"Si je suis Premier ministre, de la cave au grenier nous réformerons la police", a-t-il ajouté, plaidant pour "une police de gardiens de la paix, une police de proximité, beaucoup de police judiciaire qui court derrière les trafiquants d'armes, d'êtres humains et de drogue, et entre les deux des forces pour protéger le droit de manifester".
Dans deux tweets samedi et dimanche, M. Mélenchon a dénoncé "une police (qui) tue", coupable d'appliquer "la peine de mort pour un refus d'obtempérer" et exerçant "un abus de pouvoir inacceptable". "Le préfet approuve ? Le ministre félicite ? La honte c'est quand ?", a-t-il ajouté, s'en prenant aussi au syndicat Alliance qui a pris la défense des fonctionnaires, qualifié de "groupe factieux". (AFP)