À l’occasion de l’anniversaire de Donald Trump et des 250 ans de l’armée américaine, une parade militaire se tient à Washington le 14 juin. En parallèle, des milliers de manifestants défilent dans tout le pays sous la bannière du mouvement "No Kings".
Pour son 79ᵉ anniversaire, le président Donald Trump s’offre une parade militaire monumentale à Washington, la première du genre depuis 1991.
Le 14 juin coïncide également avec le 250ᵉ anniversaire de l’armée américaine. Près de 7 000 soldats, 150 véhicules blindés et une cinquantaine d’avions doivent défiler entre le "Lincoln Memorial et la Maison Blanche, ils défileront à partir de 18h30 (00h30, heure de Paris)", rapporte BFMTV. Un drapeau américain sera remis en main propre au président par des parachutistes. Le tout se déroule sous haute sécurité, avec un budget estimé à 45 millions de dollars, selon la chaîne d'information.
Une opposition massive dans les rues : le "No Kings Day"
En parallèle de la parade, des manifestations ont lieu dans près de 2 000 villes américaines, selon Ouest-France, dans ce que les organisateurs appellent le "No Kings Day". Une mobilisation portée par le collectif 50501 (50 États, 50 manifestations, en 1 journée), en réponse à ce qu’ils qualifient de "tendances dictatoriales" du président. Les slogans que l’on peut retrouver sur X sont explicites : "Pas de rois aux États-Unis", "Les présidents ne sont pas des monarques".
À Los Angeles, plus de 25 000 manifestants sont attendus. Un ballon géant représentant Trump en uniforme militaire russe doit y être déployé. À New York, une "parade revisitée" défile devant la Trump Tower, appelant à une "armée d’activisme créatif".
Un pays sous tension
Depuis plusieurs semaines, la tension monte aux États-Unis. Le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles, le durcissement des actions contre les migrants et les menaces de répression contre les manifestations ont ravivé les craintes d’un tournant autoritaire. Trump a promis de répondre "avec une très grande force" aux manifestations, tout en assurant être "favorable aux rassemblements pacifiques", relaye la chaîne française BFMTV.
De son côté, le gouverneur de Californie Gavin Newsom a appelé les citoyens à "ne pas s’incliner" et à "résister aux dérives du pouvoir", comparant la parade présidentielle aux pratiques de régimes autoritaires comme ceux de Poutine ou Kim Jong-un, a-t-il déclaré au micro du New York Post. [6Medias]
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