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L’Afrique, dernier eldorado pour l’industrie du jeu video

Samedi 26 Février 2022

Ils reposent les manettes et se tapent dans la main pour signer la fin d’une bonne partie : l’Afrique, où le nombre de joueurs a plus que doublé ces dernières années, a des airs de dernier « eldorado » pour l’industrie lucrative du jeu vidéo. Plus grand marché du continent avec 40 % de sa population amatrice de jeux, l’Afrique du Sud réunit depuis mercredi 23 février au Cap quelque 2 500 adeptes, développeurs, studios et investisseurs pour la quatrième édition de l’Africa Games Week, grand-messe du secteur sur le continent à laquelle certains participent en ligne.
 
« L’avenir de toute cette industrie, et même plus, est en Afrique. On a un eldorado », estime auprès de l’AFP Teddy Kossoko, Centrafricain fondateur du studio Masseka Games basé en Europe mais qui crée des jeux racontant l’histoire africaine. Bridée par des infrastructures et un réseau parfois défaillants, ainsi qu’une fourniture en électricité pas toujours sûre, l’Afrique est traditionnellement loin derrière le reste du monde en la matière.
 
Et la plupart des jeux sur le marché proviennent des Etats-Unis, d’Europe et du Japon : le contenu africain est négligeable, regrette Alexander Poone, fondateur du studio sud-africain Dream Shards. Le secteur a pourtant connu une montée en flèche ces dernières années, le nombre de joueurs en Afrique subsaharienne passant de 77 millions en 2015 à 186 millions en 2021, selon une étude du cabinet spécialisé néerlandais Newzoo. (Le Monde avec AFP)
 
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