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Impact de la guerre en Ukraine en France - Vers "un plan de soutien" pour aider les entreprises

Samedi 5 Mars 2022

Le gouvernement travaille "sous l'autorité du Premier ministre, à la demande du président de la République, à l'établissement d'un plan de soutien, de résilience économique et social" pour aider les entreprises à "passer le cap", a expliqué Olivier Dussopt, ministre chargé des Comptes publics, sur France Info ce samedi 5 mars.

La guerre en Ukraine et les lourdes sanctions contre la Russie ont des conséquences en France. Et selon Olivier Dussopt, ministre chargé des Comptes publics, des contres-sanctions sont même "une possibilité".
 
"Il y a toujours une possibilité de contre-sanctions qui peuvent porter sur des questions comme l'énergie, qui peuvent concerner les avoirs, les actifs qui sont propriétés de sociétés européennes ou françaises en Russie", a-t-il détaillé sur l'antenne de France Info ce samedi 5 mars.
 
Et pour aider les entreprises à "passer le cap", le gouvernement travaille "sous l'autorité du Premier ministre, à la demande du président de la République, à l'établissement d'un plan de soutien, de résilience économique et social". Ce plan permettra d'"accompagner les entreprises concernées par à la fois les conséquences des sanctions que nous avons prises et d'éventuelles contre-sanctions".

"A l'heure où nous parlons, quatre paquets de sanctions ont été décidés au sein de l'Union européenne, en coordination avec les sanctions prises par nos partenaires américains et britanniques. Ces quatre paquets sont des sanctions importantes - financières, gel d'avoirs...", a-t-il rappelé.

"Lorsqu'on prend des sanctions, il faut qu'elles soient applicables, et pour qu'elles le soient il faut qu'il y ait des règlements de sanction. Nous travaillons sur ces points-là", a ajouté le ministre chargé des Comptes publics.

"Si l'évolution de la situation nécessite d'aller plus loin en terme de sanction, d'élargir le champ des entités ou des personnes sanctionnées, c'est une décision qui relève de l'Union européenne, du Conseil des chefs d'Etat", a-t-il poursuivi.

"Le pire est à venir"

Jeudi, à la suite d'une conversation avec le président russe, Emmanuel Macron a estimé que "le pire est à venir" en Ukraine. Le président russe lui a fait part de "sa très grande détermination" à poursuivre son offensive, dont le but est "de prendre le contrôle" de tout le pays, selon l'Elysée.

Vladimir Poutine a affirmé à son homologue français que l'opération de l'armée russe se développait "selon le plan" prévu par Moscou et qu'elle allait "s'aggraver" si les Ukrainiens n'acceptaient pas ses conditions, a indiqué la présidence. "L'anticipation du président (Macron) est que le pire est à venir compte tenu de ce que lui a dit le président Poutine", selon l'Elysée.

"Les Ukrainiens se battent courageusement. Rien n'est acquis mais le rapport de force est très démesuré", a précisé l'Elysée, en soulignant "le pessimisme" d'Emmanuel Macron à l'issue de la discussion.

"Nous allons durcir les sanctions" contre la Russie, a par ailleurs réaffirmé la présidence, en estimant qu'il s'agissait "d'un outil très puissant comme on le voit dans l'effondrement du rouble". (AFP)
 
 
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