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IMPACT - La revue de presse du 8 avril 2024

Lundi 8 Avril 2024

IMPACT - La revue de presse du 8 avril 2024

Le 1er gouvernement d’Ousmane Sonko formé depuis vendredi. En attendant que les passations de service entre ministres prennent fin, la presse s’intéresse à divers sujets avec la politique toujours en vedette. 

 

Cependant, le dossier de la mort suspecte du jeune Seydina Mohamed Diop a connu une évolution inédite. « Les 6 policiers en cause écroués », titre Libération. Ils ont accusés de l’avoir torturé sans ménagement en dehors des locaux de leur commissariat. Ils ont été déférés par la Division des investigations criminelles (DIC) devant le procureur du tribunal de Pikine-Guédiawaye avec des charges lourdes, signale le journal. « Ils ont été placés sous mandat de dépôt pour ‘’meurtre’’ après l’ouverture d’une information judiciaire. »

 

Plusieurs journaux reviennent sur le décès à 86 ans du Pr. Magatte Thiam du Parti de l’indépendance et du travail (PIT). « Un baobab tombe », titre EnQuete

 

« Professeur émérite, grand mathématicien, Magatte Thiam a achevé son parcours de combattant. De président de la FEANF (Fédération des étudiants d’Afrique Noire Francophone) à secrétaire général du PIT : une vie au service de l’humain. »

 

Sud Quotidien alerte : « Macky ‘’enterre’’ les rapports de l’OFNAC ». A sa Une, le journal explique que l’adoption récente de deux lois modifiant les bases de la lutte contre la corruption « risquent d’éteindre 34 dossiers d’enquête » bouclés par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption et d’autres corps de contrôle et déjà sur la table du procureur de la République. 

 

« Le temps du politique : Diomaye et Sonko refusent de s’enflammer », affiche Vox Populi. « Je ne considère pas mon élection comme une victoire, mais comme une responsabilité », rappelle le nouveau président sénégalais. 

 

Ce dernier estime être « à la première phase de conquête des leviers de transformation qualitative de la vie des citoyens. » Pour sa part, le premier ministre indique que « ce qui transforme durablement un pays ne se fait pas en un jour. »

Les deux têtes de l’exécutif sénégalais étaient en conclave samedi à Dakar avec leurs alliés de la « Coalition Diomaye-Président ». Ce que WalfQuotidien traduit à sa Une ainsi : « Séance d’explications entre alliés ».

 

Dans une « Séance d’exorcisme entre acteurs du nouveau régime », écrit L’AS, le duo Diomaye-Sonko « fixe le cap » pour tenir compte de la situation du pays. En effet, rapporte Les Echos, Bassirou Diomaye Faye a averti ses alliés sur « l’état déplorable » dans lequel il a trouvé le Sénégal laissé derrière lui par son prédécesseur Macky Sall. « Nous allons traverser beaucoup d’épreuves », a-t-il souligné.

 

Pour y faire face, le premier ministre Ousmane Sonko « plaide pour BDF », informe L’Info. « Nous sommes dans un régime présidentiel. Nous devons lui témoigner ce respect à la hauteur de son statut de chef d’Etat. »

 

Le quotidien Yoor-Yoor Bi s’intéresse à quelques ministres du gouvernement « inconnus du public » et dont il dresse le profil. Il s’agit des « grands argentiers de l’Etat » Abdourahmane Sarr (Economie, Plan et Coopération) et Cheikh Diba (Finances et Budget). 

 

Il est question aussi des « moteurs du secteur primaire » Fatou Diouf (Pêches, Infrastructures maritimes et portuaires) et Mabouba Diagne (Agriculture, Souveraineté alimentaire et Elevage). 

 

Deux cadres Pastef de la Diaspora devront également faire leurs preuves, ajoute le journal : Amadou Cherif Diouf, secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur, et Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. 

 

Le Quotidien donne la parole au magistrat Demba Kandji, Médiateur de la République. Pour lui, « Le President (élu) doit continuer à présider le Conseil supérieur de la magistrature. » Une allusion à la promesse de Bassirou Diomaye Faye de ne plus diriger l’organe de gestion de la carrière des magistrats. Un choix basé sur les interférences et manipulations du régime de Macky Sall pour qui le CSM était devenu un instrument de sanction contre les juges et magistrats non dociles. [IMPACT.SN]

 

 

 

 

 

 

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