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"Gaza n'est pas un territoire vide" : Emmanuel Macron répond à Donald Trump et son projet polémique

Mercredi 12 Février 2025

Le président français Emmanuel Macron
Le président français Emmanuel Macron

Alors que le président américain, Donald Trump, ambitionne que les États-Unis prennent le contrôle de la bande de Gaza pour la vider de sa population, Emmanuel Macron a appelé, dans un entretien à CNN jeudi 6 février, à respecter "la volonté du peuple palestinien d'avoir un État".

 

C'est un nouveau sujet d'opposition entre Emmanuel Macron et Donald Trump. Dans une interview exclusive à CNN enregistrée jeudi 6 février à l’Élysée, le chef de l'État a taclé le président américain sur son projet de faire de Gaza la "Riviera du Moyen-Orient". Mercredi 5 février, Donald Trump a suggéré que les États-Unis prennent le contrôle de la bande de Gaza et déplacent "à long terme" les Palestiniens de Gaza vers l'Égypte et la Jordanie. 

 

"Gaza n'est pas un territoire vide, mais une terre où deux millions de personnes vivent et veulent vivre. On ne peut pas dire à deux millions de personnes : 'ok, maintenant devinez quoi ? Vous allez bouger'", a déclaré Emmanuel Macron dans un extrait publié par la chaîne américaine mardi 11 février.

 

"La bonne réponse n’est pas une opération immobilière, c’est une opération politique", a insisté le président français, appelant à respecter "la volonté du peuple palestinien d'avoir un État". 

 

Selon Emmanuel Macron, la nécessité "d’être efficace" pour reconstruire l’enclave "ne signifie pas automatiquement que vous devez manquer de respect à la population palestinienne ainsi qu’à la Jordanie et à l’Égypte", les deux pays évoqués par Donald Trump pour accueillir la population de Gaza et qui se sont montrés réticents à cette perspective.

 

"Nous devons sauver le plus grand nombre de personnes possible"

 

Alors que la France a suspendu ses exportations d’armes vers les Forces de défense israéliennes (FDI) depuis octobre 2024, Emmanuel Macron a également affiché son désaccord avec les opérations militaires menées par Tsahal. 

 

"J’ai toujours réitéré mon désaccord avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Je ne crois pas, une fois de plus, qu’une opération aussi massive visant parfois des civils soit la bonne réponse", a affirmé le chef de l'État. 

 

Avant d'insister : "La réponse adéquate est de sauver les civils. Nous sommes aujourd'hui dans une situation humanitaire, nous avons donc un cessez-le-feu, nous devons le préserver. Nous devons rétablir les opérations humanitaires et sauver le plus grand nombre de personnes possible." [6Medias]

 
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