LONDRES (Reuters) - Donald Trump annonce dans un entretien à la presse qu'il proposera de lever les sanctions imposées à la Russie pour avoir annexé la Crimée en échange d'un accord de réduction des armes nucléaires avec le président russe Vladimir Poutine.
Dans cette interview au quotidien The Times, mise en ligne dimanche soir, le prochain président républicain des Etats-Unis, se montre très critique à l'égard de la politique étrangère menée par ses prédécesseurs.
Il décrit la guerre lancée contre l'Irak en mars 2003 par son prédécesseur républicain George W. Bush, comme étant peut-être la plus grave erreur de l'histoire des Etats-Unis.
Mais, à quatre jours de son investiture comme 45e président des Etats-Unis, Donald Trump laisse entrevoir la première initiative d'importance en matière de contrôle des armes nucléaires depuis la conclusion par Barack Obama en 2010 d'un "New START" (Strategic Arms Reduction Treaty) avec la Russie.
"Il y a des sanctions sur la Russie. Voyons si nous pouvons faire de bons accords avec la Russie", déclare le milliardaire new-yorkais au quotidien britannique.
"D'abord, je pense que les armes nucléaires doivent être (...) réduites de façon très importante. La Russie est très mal actuellement en raison des sanctions, mais je pense qu'il peut se passer quelque chose qui bénéficiera à beaucoup de gens."
Les Etats-Unis et la Russie sont les deux principales puissances nucléaires. Les Etats-Unis détiennent 1.367 têtes nucléaires sur des bombardiers et des missiles stratégiques déployés, tandis que la Russie en a 1.796, selon le dernier état de la question publié par le département d'Etat américain.
Les parlementaires russes ont accueilli avec prudence cette proposition de Donald Trump, Konstantin Kossatchev, président de la Commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération, estimant que la levée des sanction ne justifiait pas des concessions sur la sécurité.
Un autre sénateur, Oleg Morozov, cité par l'agence de presse Ria, a toutefois indiqué que Moscou était prêt à discuter de cette option à laquelle la Russie, selon lui, est favorable.
Pendant la campagne pour l'élection présidentielle du 8 novembre denier et après, Donald Trump a dit à plusieurs reprises vouloir améliorer les relations des Etats-Unis avec la Russie bien que certains lui reprochent de vouloir se faire trop vite un allié de Vladimir Poutine.
BLÂMÉ
L'affaire a récemment rebondi après des informations non confirmées selon lesquelles la Russie aurait collecté des données compromettantes sur le milliardaire new-yorkais.
Dans l'interview au Times, Trump critique l'intervention de la Russie dans la guerre civile en Syrie qui, avec l'aide fournie par l'Iran, a permis de faire basculer l'équilibre des forces en faveur du président syrien Bachar al Assad.
L'intervention de Vladimir Poutine en Syrie est "une très mauvaise chose" qui a débouché sur "une situation humanitaire terrible", déclare Donald Trump.
A propos de l'Otan, Donald Trump réaffirme sa position selon laquelle l'Alliance atlantique est obsolète, tout en soulignant qu'elle reste importante à ses yeux. L'homme d'affaires républicain estime que de nombreux membres de l'Otan n'assument pas leur participation financière.
"Beaucoup de ces pays ne paient pas ce qu'ils sont censés payer, ce qui, je pense, est très injuste envers les Etats-Unis", déclare-t-il. "Cela dit, l'Otan est très importante pour moi. Il y a cinq pays qui paient ce qu'ils sont censés payer. Cinq. Ce n'est pas beaucoup."
Trump déclare également qu'il nommera son beau-fils, Jared Kushner, pour négocier un accord de paix au Proche-Orient, appelle le Royaume-Uni à mettre son veto à toute nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'Onu qui critiquerait Israël et critique la gestion par Barack Obama de l'accord d'encadrement des activités nucléaires de l'Iran.
A propos du Brexit, le futur président affirme que "le Brexit va se révéler une grande chose" et se dit impatient de conclure un accord commercial avec le Royaume-Uni.
Le prochain locataire de la Maison blanche estime aussi que d'autres membres de l'UE décideront de quitter le bloc comme le Royaume-Uni l'a décidé en juin dernier.
Dans cette interview au quotidien The Times, mise en ligne dimanche soir, le prochain président républicain des Etats-Unis, se montre très critique à l'égard de la politique étrangère menée par ses prédécesseurs.
Il décrit la guerre lancée contre l'Irak en mars 2003 par son prédécesseur républicain George W. Bush, comme étant peut-être la plus grave erreur de l'histoire des Etats-Unis.
Mais, à quatre jours de son investiture comme 45e président des Etats-Unis, Donald Trump laisse entrevoir la première initiative d'importance en matière de contrôle des armes nucléaires depuis la conclusion par Barack Obama en 2010 d'un "New START" (Strategic Arms Reduction Treaty) avec la Russie.
"Il y a des sanctions sur la Russie. Voyons si nous pouvons faire de bons accords avec la Russie", déclare le milliardaire new-yorkais au quotidien britannique.
"D'abord, je pense que les armes nucléaires doivent être (...) réduites de façon très importante. La Russie est très mal actuellement en raison des sanctions, mais je pense qu'il peut se passer quelque chose qui bénéficiera à beaucoup de gens."
Les Etats-Unis et la Russie sont les deux principales puissances nucléaires. Les Etats-Unis détiennent 1.367 têtes nucléaires sur des bombardiers et des missiles stratégiques déployés, tandis que la Russie en a 1.796, selon le dernier état de la question publié par le département d'Etat américain.
Les parlementaires russes ont accueilli avec prudence cette proposition de Donald Trump, Konstantin Kossatchev, président de la Commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération, estimant que la levée des sanction ne justifiait pas des concessions sur la sécurité.
Un autre sénateur, Oleg Morozov, cité par l'agence de presse Ria, a toutefois indiqué que Moscou était prêt à discuter de cette option à laquelle la Russie, selon lui, est favorable.
Pendant la campagne pour l'élection présidentielle du 8 novembre denier et après, Donald Trump a dit à plusieurs reprises vouloir améliorer les relations des Etats-Unis avec la Russie bien que certains lui reprochent de vouloir se faire trop vite un allié de Vladimir Poutine.
BLÂMÉ
L'affaire a récemment rebondi après des informations non confirmées selon lesquelles la Russie aurait collecté des données compromettantes sur le milliardaire new-yorkais.
Dans l'interview au Times, Trump critique l'intervention de la Russie dans la guerre civile en Syrie qui, avec l'aide fournie par l'Iran, a permis de faire basculer l'équilibre des forces en faveur du président syrien Bachar al Assad.
L'intervention de Vladimir Poutine en Syrie est "une très mauvaise chose" qui a débouché sur "une situation humanitaire terrible", déclare Donald Trump.
A propos de l'Otan, Donald Trump réaffirme sa position selon laquelle l'Alliance atlantique est obsolète, tout en soulignant qu'elle reste importante à ses yeux. L'homme d'affaires républicain estime que de nombreux membres de l'Otan n'assument pas leur participation financière.
"Beaucoup de ces pays ne paient pas ce qu'ils sont censés payer, ce qui, je pense, est très injuste envers les Etats-Unis", déclare-t-il. "Cela dit, l'Otan est très importante pour moi. Il y a cinq pays qui paient ce qu'ils sont censés payer. Cinq. Ce n'est pas beaucoup."
Trump déclare également qu'il nommera son beau-fils, Jared Kushner, pour négocier un accord de paix au Proche-Orient, appelle le Royaume-Uni à mettre son veto à toute nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'Onu qui critiquerait Israël et critique la gestion par Barack Obama de l'accord d'encadrement des activités nucléaires de l'Iran.
A propos du Brexit, le futur président affirme que "le Brexit va se révéler une grande chose" et se dit impatient de conclure un accord commercial avec le Royaume-Uni.
Le prochain locataire de la Maison blanche estime aussi que d'autres membres de l'UE décideront de quitter le bloc comme le Royaume-Uni l'a décidé en juin dernier.